samedi 25 juin 2016

BREXIT et les bonnes raisons d'aimer l'UE

Les bonnes raisons d’aimer l’Union européenne sont pourtant nombreuses et persuasives,

 
si évidentes peut-être que chacun les considère comme acquises, alors qu’elles sont miraculeuses et fragiles.
 

J’en citerai sept, mais cette liste n’est pas exhaustive.

 
Tout d’abord, la paix : a-t-on déjà oublié que l’Union est parvenue à mettre un terme, sans doute définitif, à mille ans de guerres civiles ?
Grâce à la méthode dessinée initialement par Jean Monnet : créer des solidarités économiques entre Européens, de manière à entremêler leur destin. Et de fait, le commerce a réussi là où tous les diplomates avaient échoué.
 

Cette paix par le concret a résolu la “question allemande”

 
– deuxième raison d’aimer l’Union – dont la puissance menaçait la paix et l’ordre du continent, depuis un siècle.
 

Cette Union, de par la facilitation des échanges, a apporté à tous en Europe

 

- troisième raison - un supplément de croissance, généralement estimé à 1% par an :

 
la misère a reculé dans toutes nos nations grâce à ce supplément de croissance et à la solidarité entre les membres.
 

Une quatrième raison, essentielle, est la stabilité monétaire qu’apportent l’Euro et les monnaies qui y sont accrochées

 
comme le Franc suisse, et la Couronne suédoise. Grâce à l’Euro et à sa gestion indépendante par la Banque de Francfort, l’inflation, qui fut la cause de malheurs considérables, a totalement disparu : aucun gouvernement national ne peut désormais détruire notre épargne ou anéantir notre pouvoir d’achat, parce que la monnaie est au-delà de leurs manipulations.
La libre circulation des hommes et des marchandises - cinquième raison -, le droit d’étudier et de travailler où on le souhaite, enrichit nos vies personnelles et professionnelles et enrichit aussi les pays d’accueil, en y apportant des talents et de la diversité culturelle : ceci est tellement intériorisé, quoique si récent, que l’on a oublié combien l’Union européenne seule nous a conféré ces libertés nouvelles.
Les jeunes gens qui passent un week-end à Gdansk ou Barcelone, étudient à Milan et travaillent à Londres, semblent ignorer que cette liberté de choix était inconcevable il y a une génération à peine ; mais ceux-là même qui profitent le plus de l’Union, sont souvent les moins informés et les moins militants.
Pour mémoire, rappelons que l’immigration des non Européens ne dépend pas de l’Union mais des nations : les Britanniques qui ont voté pour le Brexit n’en étaient apparemment pas informés.
 

Aux cinq raisons positives d’aimer l’Europe que j’ai énoncées, j’en ajouterai deux en forme de réfutation.

 

Non, l’Europe n’est pas trop coûteuse compte tenu des avantages qu’elle procure.

 
Pour les pays qui contribuent le plus, Allemagne, France, Grande-Bretagne jusqu’ici, la taxe est de l’ordre de 2 000 euros par an, par personne, mais dont il faut déduire ce que l’Europe restitue, en subventions à l’agriculture et aux infrastructures. La France se voit restituer les deux tiers de sa contribution, en particulier pour ses agriculteurs. Pour l’Espagne et les pays de l’Est, l’Europe est quasiment gratuite. A l’échelle de toute l’Union, celle-ci revient à moins de mille euros par an : la paix ne les vaut-elle pas ? Pour mémoire, la Suisse et la Norvège cotisent à l’Union sans en être membres pour, en contrepartie, bénéficier de la libre circulation. Ce que feront les Britanniques après leur suicide collectif dit Brexit.
 

Enfin, subsiste le débat, symbolique plus que réel, sur l’identité nationale :

 
l’Europe porterait-elle atteinte à notre identité, à notre souveraineté ? Des politiciens populistes  en France, aux Pays-Bas, au Danemark, prospèrent sur cette peur entretenue mais sans fondement. D’aucune manière, l’Union européenne nous prive de nos racines, mais elle nous confère une identité supplémentaire : nous sommes devenus des Européens en sus de notre identité locale et le reste du monde nous envie pour cela. En Asie et en Amérique latine, l’Union européenne est justement perçue comme le grand succès diplomatique de l’après-guerre mondiale.
 
Ce qui manque à l’Union européenne ? Sans doute un mouvement intellectuel qui militerait en sa faveur et des organisations de citoyens européens pour empêcher d’autres Brexit.
 
Nous avons bien un drapeau (inspiré, c’est peu connu, du voile de la Vierge Marie) et un hymne, l’Ode à la joie de Ludwig van Beethoven, mais que nul ne chante, parce qu’il n’a pas de paroles.
 
Il est temps de les écrire, en Espéranto peut-être pour que nous chantions à l’unisson.

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Pierre Erol GIRAUDY

vendredi 24 juin 2016

Les 9 points que l'UE compte faire après la victoire du Brexit

Ecosse ? Irlande ? Marchés financiers sont à la baisse, les fonctionnaires de Bruxelles font leurs cartons... Un bien, pour un mal ?

Les leaders d'extrêmes droite en font leur miel...

Dans moins de trois mois le nouveau premier Ministre sera nommé. Il faudra un vote des Communes pour activer l'article 50.

Quel avenir de l'UK ! Il faut trouver un successeur à David CAMERON (le désintégrateur du UK).

Rassurer les marchés


Une communication de la Banque Centrale européenne (BCE) pour rassurer les marchés et les milieux économiques est attendue vendredi matin. Avant le référendum britannique, dont l'issue inquiétait les marchés, la BCE s'était dite "prête" à faire face "à tous les imprévus", quel que soit le résultat.


Les dirigeants de l'UE mobilisés


Les présidents de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, du Parlement européen Martin Schulz, et du Conseil européen Donald Tusk ont rendez-vous vendredi à 10h30 (08h30 GMT) à Bruxelles pour donner de nouvelles perspectives au projet européen. Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de l'UE (réunion des Etats membres) est également convié.


Les Etats membres se concertent


La première réunion post-Brexit de pays de l'UE est aussi prévue vendredi, à la mi-journée à Luxembourg, pour un Conseil au niveau des secrétaires d'Etat aux affaires européennes, qui doit préparer le sommet européen des 28 et 29 juin. Avant cela, une réunion des ministres des Affaires étrangères socialistes est programmée dans la matinée à Luxembourg.


Vers l'Allemagne


Une rencontre entre ministres des Affaires étrangères des six pays fondateurs de l'UE (France, Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg, Belgique, Italie) est envisagée samedi en Allemagne, selon des sources européennes, mais sans confirmation officielle pour l'heure.
Le président français François Hollande a lui déjà annoncé qu'il se rendrait "la semaine prochaine" en Allemagne, sans plus de précision.


Un plan franco-allemand?


Plusieurs sources ont indiqué ces dernières semaines qu'une initiative du couple franco-allemand était à l'étude pour redonner une nouvelle perspective à l'UE, même si la France semblait davantage demandeuse que l'Allemagne.
M. Hollande a plaidé jeudi pour une UE en mesure d'"assurer d'abord sa protection, sa sécurité, sa défense", de se doter d'"institutions plus simples, plus rapides" et de "coopérations renforcées" entre ses Etats membres désireux d'avancer plus vite.


Session extraordinaire du Parlement


Une série de réunions politiques sont planifiées au Parlement européen dès vendredi matin, notamment entre chefs des différents groupes politiques. Ils pourraient notamment s'entendre sur la convocation d'une session plénière extraordinaire, lundi 27 ou mardi 28 juin.


La Commission au travail


Une réunion des 28 commissaires européens est prévue lundi 27 juin à Bruxelles, pour plancher sur la mise en oeuvre pratique du Brexit. Avant même les résultats du référendum, des juristes de l'exécutif européen avaient été invités à suspendre leurs projets de vacances en juillet pour se lancer sans tarder dans l'intense travail juridique attendu.


Un sommet à Bruxelles


Un sommet européen est prévu les 28 et 29 juin à Bruxelles, normalement, comme à la fin des six mois de chaque présidence tournante. Les chefs d'Etat ou de gouvernement des 28 y parleront de la crise migratoire, d'emploi et d'investissement... Mais le calendrier du Brexit, s'il est confirmé, en constituera évidemment le sujet central.


Rendez-vous à Bratislava


La Slovaquie doit prendre la succession des Pays-Bas, le 1er juillet, à la tête de la présidence tournante du Conseil de l'UE, pour le deuxième semestre de 2016. A cette occasion, les commissaires européens se rendront à Bratislava pour la traditionnelle visite du début d'une présidence. L'organisation du Brexit serait immanquablement au menu.

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Pierre Erol GIRAUDY

UK + Europe + Ca Va Mieux




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Pierre Erol GIRAUDY

jeudi 23 juin 2016

BREXIT

Brexit et contagions http://www.lepoint.fr/tiny/1-2048750 En cas de «Brexit», la question ne serait probablement pas la plus épineuse à laquelle l’Union aurait à répondre, mais elle aurait une forte charge symbolique: quel sort sera réservé aux quelques centaines de fonctionnaires européens de nationalité britannique, vivant et travaillant pour la plupart entre Bruxelles et Luxembourg? Plus encore que leurs collègues des 27 autres Etats de l’UE, ils appréhendent le résultat du référendum du jeudi 23juin. La plupart, en Européens convaincus, vivraient la victoire d’un «Leave» comme un véritable traumatisme. Mais ils craignent aussi de perdre leur emploi. Cependant, certains ont pris les devants. Peter Guilford, fondateur de l’agence de relations publiques GPlus, est de ceux-là: «Je ne suis pas fonctionnaire, mais je ne veux pas rester dans l’incertitude pendant les années que pourrait durer le divorce entre le Royaume-Uni et l’UE. Je vis ici depuis trente ans, j’ai demandé la nationalité belge.» Ce chef d’entreprise, ex-fonctionnaire de la Commission, explique avoir entrepris les démarches il y a un mois. Il espère recevoir ses papiers en octobre: «La dame qui m’a répondu au téléphone m’a parlé comme si j’étais la cent unième personne à lui poser la question», témoigne-t-il… Banques et BREXIT le krasch ? http://a.msn.com/r/2/AAhpLHT?ocid=Actualité L'excitation est à son comble sur la planète finance. Le référendum de jeudi au Royaume-Uni propose un cocktail explosif d'incertitudes aux conséquences potentiellement alarmantes. Tout ce que détestent les acteurs du monde financier. Alors ils se préparent «au pire», et s'organisent pour réagir à un krach, même furtif. De New York à Tokyo, mais surtout à la City, les équipes de traders renforcées seront sur le qui-vive dans la nuit de jeudi à vendredi, Brexit ou pas Brexit. --- Pierre Erol GIRAUDY

jeudi 16 juin 2016

Vue de NICE


Courtesy of www.AirPano.com

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Pierre Erol GIRAUDY

lundi 13 juin 2016

Conseil Mairie Nice P. PRADAL élu Maire à NICE





Philippe élu maire de ce matin au


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Pierre Erol GIRAUDY

dimanche 12 juin 2016

Notre pays s'affiche à la fois comme une victime... #EURO2016

Notre pays s'affiche à la fois comme une victime, nation maudite qui est la cible des terroristes, le carrefour de diverses violences, et comme un Etat en déréliction. C'est ainsi que la France sera jugée.
Il en est des hooligans surgis avec l'Euro comme des casseurs greffés sur les manifestations anti-loi Travail: les forces de l'ordre ne savent ni les canaliser ni les neutraliser. D'abord, parce qu'ils ne sont pas identifiés et arrêtés en amont: alors que la plupart de ces énergumènes ont déjà été impliqués dans des incidents, le fichage et l'échange de renseignements sont d'évidence inefficaces. Est-ce la police française qui n'utilise pas assez les bases de données internationales et coopère mal? Est-ce l'Europe qui est défaillante et oppose plus de barrières aux fichiers que de frontières aux individus dangereux? Sans doute un peu les deux...

Ensuite, parce que les méthodes employées par la police sur le "champ de bataille" sont obsolètes: casseurs et voyous opposent leur mobilité aux mouvements lents des "robocops" alourdis, qui n'osent pas évoluer hors du collectif, puisqu'ils se font tabasser quand ils s'isolent. La police bascule dans le "rien ou tout", et passe de l'alignement passif, sous les jets de projectiles, aux charges véhémentes en aspergeant tous azimuts et en faisant pleuvoir les coups.

Techniquement inadaptées, les forces de l'ordre sont psychologiquement en retard: la connaissance et l'infiltration des groupes de supporters, comme des activistes d'extrême gauche, permet de désamorcer ou de prévenir. Collaborer avec les organisateurs de manifestations syndicales ou sportives ne doit pas consister simplement en un échange de bons procédés, cela doit prendre la forme d'un plan anti-violences. Quelques dizaines, quelques centaines d'individus sont dans le collimateur: ne pas savoir les neutraliser signe l'obsolescence des techniques de préservation de l'ordre public. Depuis plusieurs mois, la police semble découvrir ce qui survient: l'effet de surprise est du côté des malfaisants.

La France, creuset du désordre social et carrefour de violences
Enfin, la police semble politiquement abandonnée. Derrière l'épuisement des effectifs après des mois de surveillance accrue liée aux attentats, se cache la fragilité des stratégies du pouvoir. Sur le terrain, les consignes ne sont pas claires, issues d'une hiérarchie qui ne veut ni casse ni bavure et finit par avoir les deux. En amont, la notion même "d'ordre" a perdu de son sens: qu'est-ce qu'un "état d'urgence" où les manifestations sont autorisées, les happenings permanents de Nuit Debout tolérés et la vente d'alcool, ainsi que les rassemblements hors des stades, absolument pas limités pendant l'Euro?

La gauche est dépassée par la contradiction urgence/liberté, la droite en profite mais n'a aucun plan B crédible à proposer, si ce n'est tout interdire.

Certes, le syndicalisme est malade, qui n'arrive pas à purger ses mobilisations des parasites ultra-violents; certes, le football n'est pas guéri, qui voit se reformer régulièrement des hordes de hooligans, nourris aux biberons racistes des divers populismes nationaux; mais le plus inquiétant est l'affaiblissement de la puissance publique, pusillanime en ses décisions politiques, dépassée en ses techniques et anémiée en ses moyens humains.

Il en est des bris de verre sur le Vieux-Port de Marseille comme des poubelles amoncelées sur les trottoirs de Paris: l'image de la France est atteinte.

Notre pays s'affiche à la fois comme une victime, nation maudite qui est la cible des terroristes, le creuset du désordre social et le carrefour de diverses violences, et comme un Etat en déréliction, plus à même de lutter contre ces fléaux. C'est ainsi que la France sera jugée par le Comité international olympique pour l'attribution des Jeux de 2024; c'est ainsi qu'elle sera considérée par le monde lors de la présidentielle 2017; c'est ainsi qu'elle sera perçue quand elle voudra parler de relance de l'Europe ou d'un nouvel ordre mondial.

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Pierre Erol GIRAUDY

Mouvement social lignes du réseau Lignes d’Azur NICE

Mouvement social national du mardi 14 juin 2016 publiée le 10/06/2016.
 
En raison d’un mouvement social national, certaines lignes du réseau Lignes d’Azur seront fortement perturbées mardi 14 juin 2016 durant toute la journée.
 
C'est sur que cela ne va pas aider les Niçois...
 

--- Pierre Erol GIRAUDY

EURO2016 des casseurs et plus...

Des casseurs à NICE et MARSEILLE, le supporter du foot n'arrive pas à se dominer, lamentable. Il faut condamner les coupables sévèrement, autrement nous allons avoir des incidents graves dans quelques semaines...

Au moins sept blessés après les violents affrontements entre supporters dans le Vieux-Nice
 


Alors qu'à 23 heures, supporters irlandais et polonais célébraient leur match à venir, une bande d'un vingtaine de niçois aurait commencé à les provoquer.
Selon plusieurs témoins, les supporters nissart ont commencé à entonner la Marseillaise, puis Nissa la Bella.
http://www.nicematin.com/faits-divers/photos-and-videos-ce-que-lon-sait-des-violents-affrontements-entre-supporters-a-nice-la-nuit-derniere-56635

Plusieurs blessés
Une vitrine d'un commerce voisin a été cassée. Plusieurs tables renversées. Des dizaines de bouteilles en verre ont volé dans tous les sens, créant la panique la plus totale.

Les forces de l'ordre ont rapidement mis un terme à l'échauffourée.
Sept personnes, dont un supporter niçois à l'origine de la rixe, ont été blessées selon un dernier bilan.

http://www.nicematin.com/faits-divers/au-moins-sept-blesses-apres-les-violents-affrontements-entre-supporters-dans-le-vieux-nice-56630

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Pierre Erol GIRAUDY

Euro 2016: affrontements dans le Vieux-Nice - vidéo Dailymotion

Euro 2016: affrontements dans le Vieux-Nice - vidéo Dailymotion: Des heurts ont eu lieu ce samedi soir dans le Vieux-Nice à l'issue de la rencontre Angleterre-Russie

Euro 2016: affrontements dans le Vieux-Nice par Var-matin

--- Pierre Erol GIRAUDY

samedi 11 juin 2016

Manifestation devant chez El Khomry, électricité de Gattaz coupée : les sens-dents se rebiffent…

Manifestation devant chez El Khomry, électricité de Gattaz coupée : les sens-dents se rebiffent…

--- Pierre Erol GIRAUDY

La santé, la prévention, le handicap et le social au rendez-vous de l'Euro 2016 à Nice - Portail des associations

La santé, la prévention, le handicap et le social au rendez-vous de l'Euro 2016 à Nice - Portail des associations

 
 ‪#‎Nice ‬ ‪#‎LaFrenchRiviera ‬ ‪#‎Euro2016 ‬ ‪#‎Football ‬ ‪#‎StadeAllianzRiviera 
 #FANZONE #FAN-ZONE #EURO16

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Pierre Erol GIRAUDY

FAN-ZONE à NICE





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Pierre Erol GIRAUDY

vendredi 3 juin 2016

Inondations à Paris

Crue de la Seine : Parisiens et touristes se pressent sur les quais 6 m10.

Le spectacle de la crue de la Seine à un niveau jamais atteint depuis plus de trente ans attire les badauds.


Tirés du lit aux aurores pour voir le spectacle, de nombreux Parisiens pérégrinaient vendredi matin dans la capitale pour photographier ce visage inédit de leur ville inondée en son cœur par les eaux. Sur les ponts, les quais, les voies sur berge, à pied, à vélo, délaissant un temps scooter ou voiture sur la chaussée pour s'approcher du bouillon de la Seine, chacun y allait de son commentaire, les yeux éclairés comme des lanternes. «C'est dingue, j'habite à Paris depuis 40 ans et je n'ai jamais vu ça!», s'éberlue Jacques, un riverain du 15ème arrondissement. «Mais quand même, il y a quelque chose d'apocalyptique dans ce tableau, non?» Jeanine renchérit: «On dit du feu qu'il n'y a rien de plus terrible mais l'eau, elle, on ne peut pas la maîtriser. Capricieuse et vicieuse, elle s'infiltre partout sans qu'on puisse rien y faire».

Les touristes sont aux premières loges aussi, comme Alexander, un britannique, qui en dépit des débris et troncs d'arbre charriés par la Seine, trouve que «Paris est définitivement la plus belle ville du monde, magique». Tout le monde s'agglutine sur le pont de l'Alma pour jauger le niveau des flots avec la célèbre statue du zouave de Georges Diebolt, qui sert d'instrument populaire de mesure des crues de la Seine. Lorsque le niveau du fleuve atteint les pieds du zouave, les voies sur berges sont en général fermées et quand il monte jusqu'à ses cuisses, la Seine n'est plus navigable. Lors de la crue historique de 1910, l'eau est montée jusqu'à ses épaules.


Les bateaux-mouches, déserts et immobiles


Tout le long des rives, depuis Issy-les-Moulineaux à Bastille, les scènes de vie sont inhabituelles. Ici, un résident sur une péniche qui s'escrime à tirer des câbles pour arrimer son bateau qui menace de se retrouver sur les voies de circulation, là un propriétaire du 16ème arrondissement juché sur un mur se désolant du niveau croissant de l'eau qui, après avoir immergé son parking, menace le premier étage résidentiel. Plus loin, sous les jambes presque recouvertes des ponts, les barges de sable des cimenteries semblent dériver. Les entreprises de BTP qui bordent la Seine sont inondées, quelques ouvriers en casque, l'eau à la taille, regardent leur chantier à l'arrêt, impuissants. Près du port de Javel, les passerelles des bateaux de croisière et les restaurants coulent doucement, battus par le courant, tandis que les bateaux-mouches, déserts et immobiles, apparaissent encore plus gros, surélevés par les eaux. Les zodiacs des pompiers patrouillent, gyrophare allumé, à sens et à contresens du long ruban noir, salués par les badauds qui, non loin de la fans zone en construction au pied de la Tour Eiffel, se demandent bien si Paris aura retrouvé son visage pour l'UEFA Euro 2016, pile dans une semaine.
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Pierre Erol GIRAUDY

SNCF contre CGT ! Rien ne va mieux...

Le Président demande la fin de la grève, la CGT refuse...
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Pierre Erol GIRAUDY

FANS-ZONES NICE

http://www.lefigaro.fr/politique/2016/05/30/01002-20160530ARTFIG00279-fans-zones-estrosi-refuse-de-vivre-dans-la-terreur.php

Fans zones : Estrosi refuse de «vivre dans la terreur»           

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Christian Estrosi rappelle que 64 % des Français sont contre la suppression des fans zones.
Christian Estrosi rappelle que 64 % des Français sont contre la suppression des fans zones. Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro
INTERVIEW - Truffée de caméras, Nice mobilisera, pendant l'Euro 2016, 124 agents privés et 150 municipaux pour sa fans zone. Le maire LR de la ville défend ce choix sécuritaire.
La capitale de la Côte d'Azur a investi plus de 630.000 euros pour sécuriser en centre-ville sa zone d'accueil des supporteurs.
Malgré les polémiques naissantes, Nice maintient son dispositif. Pourquoi?
Christian ESTROSI. - Ce projet était dans le dossier français de candidature pour ...
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Pierre Erol GIRAUDY

jeudi 2 juin 2016

Loi Travail: les sénateurs suppriment les 35 heures

En commission des affaires sociales, les représentants de la chambre haute ont adopté un amendement qui réinstaure les 39 heures. Ils ont fait d'autres gros aménagements à l'article 2 tant décrié.
"La loi fixe toujours la durée légale du travail à 35 heures par semaine (...) (or) la durée du travail des salariés employés à temps plein en France demeure parmi les plus faibles des pays européens avec une durée annuelle moyenne de 1536 heures contre 1580 heures en Allemagne ou 1637 heures au Royaume-Uni".
Pour les pourfendeurs des 35 heures, la comparaison avec nos voisins européens est un grand classique. Et les sénateurs auteurs de l'amendement qui vient d'être adopté en commission des affaires sociales, qui fixe à nouveau la durée légale à 39 heures, ne s'en donc sont pas privés.
L'amendement (à l'article 2) voté par leurs soins en commission des affaires sociales laisse à l'accord d'entreprise ou à défaut de branche, le soin de fixer la durée de référence à temps plein. "A défaut d'accord, cette durée serait fixée à 39 heures hebdomadaires ou 1790 heures en cas d'annualisation du temps de travail", indiquent-ils. Et "les conditions de maintien de la rémunération mensuelle des salariés qui effectuaient des heures supplémentaires régulières avant la date de promulgation de la présente loi" seraient fixées par décret.

Temps partiel

Exit aussi les 24 heures minimum de temps partiel. Car les sénateurs ont également voté le fait de confier à la négociation collective d'entreprise ou, à défaut, de branche, le soin de fixer une durée minimale de travail à temps partiel. Mais ce serait facultatif. Les entreprises pourraient "juger que la diversité des profils et des activités exercées ne justifie pas une telle rigidité".

Forfaits jours dans les PME


Les sénateurs ont également remis dans le projet de loi la possibilité pour les entreprises de moins de 50 salariés de conclure des forfaits jours avec leurs salariés sans accord collectif préalable.

Le référendum à l'initiative de l'employeur autorisé

Alors que le projet de loi voté par 49.3 à l'Assemblée permet uniquement le référendum d'initiative syndicale pour faire valider un accord, les sénateurs, en commission, ont autorisé le référendum à l'initiative de l'employeur, dans les entreprises de moins de cinquante salariés, pour des projets portant sur l'intégralité des thèmes du code du travail. L'accord serait validé si 2/3 des salariés se prononçaient en sa faveur.
Toujours dans les entreprises de moins de cinquante salariés, il serait possible, dans celles dépourvues de délégué syndical, de passer un accord avec les institutions représentatives du personnel (délégué du personnel ou comité d'entreprise) sans passer par le dispositif du mandatement. Dans cette hypothèse, les représentants élus du personnel devraient avoir recueilli au moins 30% des suffrages exprimés lors du premier tour des dernières élections professionnelles.
Que l'accord passe par référendum ou par signature avec des IRP, il devrait être envoyé à la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Dirrecte) pour un contrôle de légalité. Passé un délai de deux mois, il serait réputé approuvé.
Loi Travail: les sénateurs suppriment les 35 heures
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Pierre Erol GIRAUDY

Philippe Pradal futur maire de Nice


Philippe Pradal, futur maire de Nice. A 53 ans, Philippe Pradal devient le nouveau maire de Nice. Contraint de démissionner pour cause de cumuls des mandats, Christian Estrosi a adoubé un fidèle parmi les fidèles.
Titulaire d'un DEA de droit public décroché à la fac de Nice, d'un diplôme d'expert-comptable et de commissaire aux comptes, Philippe Pradal connaît son affaire.
Homme d'expérience, il a commencé sa carrière dans la fonction publique territoriale, aux côtés de Charles Ginésy, comme secrétaire général du syndicat intercommunal de Beuil Péone.
Dans les années 90, il rejoint le privé et un cabinet d'expertise comptable et d'audit. Aujourd'hui, il dirige sa propre société, la SARL Cabinet Pradal.
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Pierre Erol GIRAUDY