Blog de P. Erol GIRAUDY sur la Généalogie de mes familles Giraudy et Ottomane de Turquie et du Comté de Nice.
dimanche 19 mars 2023
SULTAN MURAT - recherche à l'aide d'une image avec GPT4

mardi 15 novembre 2022
Les deux sœurs et les poèmes d'Émiré.
Les deux sœurs et les poèmes d'Émiré.
Méliké à L’Institut Marie Clotilde
Cela devait être étrange au commencement pour elle-même et ses amies à ses débuts, être dans une école catholique en 1932. Elle y avait rencontré de nombreuses jeunes filles, qui sont restées ses amis jusqu'à la fin de sa vie à NICE. En fait, je pense qu’elle s'est bien entendu rapidement avec les autres élèves.
Car il faut savoir que la Congrégation de Sainte-Clotilde est un Ordre de droit pontifical (Approbation pontificale 1821) par Pie VII cet Institut religieux apostolique est de Spiritualité Ignacienne[i] dédié à l’Education féminine. Mais revenons à L’Institut Marie-Clotilde à NICE. Un jour de septembre 1820, lors du pèlerinage du Calvaire au Mont Valérien, elle fait la rencontre providentielle du Père Rauzan. Le 16 août 1821, elle fonde, avec son aide, l'institut Sainte Clotilde, et le même jour, elle prononce ses vœux de religieuse et prend le nom de Mère Marie-Thérèse de Sainte Clotilde.
Les sœurs Sainte Clotilde ont ouvert en 1928 au 42 boulevard de la madeleine "l'institut Marie Clotilde", établissement d'enseignement secondaire avec internat. Les sœurs de Sainte Clotilde veillent encore aujourd'hui à ce que l'esprit de la fondation demeure vivant. En 1979, le lycée et collège ont été fermés et les bâtiments ont reçus une nouvelle destination, la crèche Marie Clotilde qui ouvre ses portes en juin 1982. En octobre 2010, ouverture de la micro-crèche « Les Pitchouns de Vittone». La crèche Marie-Clotilde et la micro-crèche Les Pitchouns de Vittone sont des établissements d'accueil de la petite enfance rattachés à l'Association Marie Clotilde qui est une Association à but non lucratif de la loi 1901.
Les deux sœurs se voyaient souvent à NICE.
Il faut bien qu’il se soit joué là-bas un acte inoubliable de cette féerie noire qui a été ma vie, pour que je m’inquiète ainsi de la pensée d’y retourner ; pour que tout ce qui en vient, un mot tartare qui me repasse en tête, une arme d’Orient, une étoffe turque, un parfum, aussitôt me plonge dans une rêverie d’exilé où réapparaît Stamboul ! Pierre LOTI (Fantôme d'Orient).
Mais avant tout je vais vous présenter notre grand-mère.
"Le siècle est une époque où l'Empire ottoman a subi des changements majeurs dans les domaines administratif et social. Outre le changement structurel de l'État, de nombreux changements sont observés dans le domaine social. L'un de ces changements sociaux est la transformation musicale. Avec l'acceptation de la musique occidentale dans les terres ottomanes, le piano, l'instrument le plus important de cette musique, s'est répandu à la fois dans le palais ottoman et parmi les citoyens".
"Ce prince turc n’était autre que Rachid Osman, fils du puissant prince Faik, lui-même souverain d’immenses terres en Albanie et en Grèce. Ce dernier était en outre ministre du sultanat turc et placé directement sous les ordres du sultan, avec qui il était parent. Le fils de Faik, le prince Rachid, n’avait alors aucun lien avec la Suisse ni avec le col de Kerenzerberg, puisqu’il étudiait les sciences politiques à la Sorbonne à Paris. Durant la première Guerre mondiale, le sultan fit appel à l’ambitieux Rachid, alors âgé de 26 ans, pour des missions politiques. Dans un premier temps, le jeune politologue fut conseiller juridique auprès du ministère turc des Affaires étrangères, bien qu’il ne fût pas juriste. Ensuite, il occupa la fonction de ministre plénipotentiaire dans la partie ottomane de la Grèce, marchant ainsi sur les traces de son père."
Voici leurs deux filles.
Le travail de Méliké chez une Ophtalmologiste pendant la guerre.
Cela devait être un
épisode peut ordinaire. Je n’ai plus en mémoire son nom (je crois que c'était la Doctoresse Jaquet). Emiré devait être infirmière.
Je n’ai pas beaucoup
d’information sur cette période de leurs vies. Elles étaient à Nice, la photo ci-dessus a été
prise à la villa Danièle devant l’Hôtel (du nom de ma cousine). Je me souviens
que Méliké racontait une histoire sur son père arrêter par la police
(allemande ?). Elle est allée au commissariat et comment, par quel miracle
elle a pu le sortir sous le regard des employés et d’un officier allemand.
Ensuite, elle aurait croisé cet officier à Nice (habillé en officier anglais,
il semble qu’il ait été infiltré au sein des forces de l’axe Nazie) et il lui aurait
fait un petit signe de la main. https://sway.office.com/ri7ynHq3euSVu369?ref=Link
Princesse Emiré ma Tante :
Fille de la Princesse ARIFE Kadriyé et du Damad Mehmet Rachid Osman, Emiré Osman est née le 7 décembre 1927, en exil à Nice.
Arrière-petite-fille
du Sultan Abdulmecid I, elle a droit également au titre de Princesse qu'elle
portera sous le nom de Emiré Rachid Osman de Larisse, et est membre de la
famille Impériale Ottomane de Turquie.
Après
une enfance relativement heureuse, malgré le manque certain de moyens, dû en
partie à l'exil de ses parents après la révolution Kémaliste, la jeune Emiré va
déménager à plusieurs reprises en fonction des rentrées d'argent. Elle va ainsi
se forger un caractère de tolérance et de sollicitude envers les plus démunis.
Ce qui expliquera plus tard son goût pour aider les autres.
Loin
des lumières des palais et de la splendeur passée, que certains membres de la
famille impériale ont essayé d'entretenir par des réunions mondaines, la
Princesse Emiré se tournera très tôt vers le travail.
Pour
arrondir les fins de mois, elle fera plusieurs emplois, avant de créer, grâce à
son diplôme de " jardinière d'enfants sa propre structure : "Le cours
Osman".
Marquée
par ses années de galère, dotée d'une énergie hors du commun et ne supportant
pas l'injustice, Emiré toujours à l'écoute des plus démunis, va, durant dix
ans, s'occuper d'un enfant, dont les parents ne peuvent assurer l'éducation.
Cette
période, riche de bonheur et de rires la marquera jusqu'à la fin de sa vie et
cet enfant au regard enjôleur deviendra plus tard le parrain d'un de ses fils.
Toujours
portée par un sentiment de générosité, Emiré s'engage en 1954 dans le
secourisme, où elle rencontre son futur époux. Leur relation donnera plus tard
les plus grandes preuves d'amours avec la naissance de trois enfants.
Malade
depuis l’âge de trente-six ans, atteinte d'une maladie cardiaque, Emiré va
continuer à se battre et donner d'elle une image de combattante, ne se
plaignant jamais de son sort, et s'impliquer plus que jamais au côté des
personnes nécessiteuses.
Sa
vie faite d'amour avec un grand A, envers sa famille ses amis et ses
connaissances au gré de ses pérégrinations, s'arrête le 22 mai 2004, laissant
derrière elle un vide difficile à combler, avec un cœur immense qui voulait
contenir plus que le bonheur du Monde.
Le chant de mon cœur
Hymne à l’écolier
Copie ancienne manuscrite de la Lettre.
Copie ancienne manuscrite de la Lettre.
L’hirondelle
D'autres poèmes sont publiés ICI :
"Parfois, il disait qu'il était Européen, parfois Ottoman. Il y avait toujours un conflit en lui », a-t-elle déclaré dimanche à Zaman. Kayıhan Osmanoğlu, le petit-fils du sultan Abdülhamid II, est le premier şehzade (prince) ottoman à être né en Turquie après l'exil.
Ma Mère était l’une des plus anciennes Princesses Ottomans qui a quitté L’Empire en 1923, de ce fait elle avait connu beaucoup de Prince et Princesse. Le téléphone sonnait souvent chez nous, les cousines parlaient avec elle. Lentement elle est devenue le point de rencontre et de partage des informations avec une grande partie de la famille. J'entendais des noms, sans pouvoir mettre un visage dessus. Maintenant avec mes recherches et mes nombreux contacts, j'ai enfin des photos et des histoires sur ces noms Ottomans.
Mes vacances
[i] IGNATIENNE : La spiritualité ignatienne ou ignacienne est une perception et conception chrétienne de la personne - corps et esprit - dans sa relation avec Dieu et avec le monde ambiant telle qu’inspirée par la vie et l’expérience mystique d'Ignace de Loyola. Fortement christocentrique, la spiritualité ignatienne ne conçoit pas une relation avec Dieu qui n’inclut pas un engagement au service de la communauté humaine, particulièrement dans l’Église catholique. Dans l’action au service du monde est perçue la présence même de Dieu : In actione contemplativus.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Spiritualit%C3%A9_ignatienne
Source : http://marieclotilde.fr/

dimanche 6 novembre 2022
Des retrouvailles familiales Fatma Sultane et le Sehzade Ibrahim Tevfik.
Voici la demi-sœur de notre Grand-mère Fatma Sultane.
Fatma Sultane b. 28 May 1895 d. 26 May 1965 est la fille du Şehzade Ibrahim Tevfik Efendi (turc ottoman : شهزادہ ابراهیم توفیق ; 6 novembre 1874 - 31 décembre 1931) était un prince ottoman, fils de Şehzade Mehmed Burhaneddin et petit-fils du sultan Abdulmejid I. Fatma Sultan a épousé Süleyman Selami Alpan Bey.
Fatma Sultane, son mari le Damad Selami Bey, le fils du Maréchal Kazim Pasha, et leurs enfants Bilun Alpan et Yavuz Alpan.
- Bilun Hanımsultan (Istanbul, 1918 - Beyrouth, 17 janvier 2019).
- Sultanzade Yavuz Alpan (Haïfa, 1928 - Beyrouth, 14 décembre 2020).
Le dernier Ottoman à quitter le pays fut Fatma Sultan, la fille du sultan Murad le Cinquième. Au moment de la loi d’expulsion, le sultan était allongé dans son manoir à côté du club spécialisé de natation à Ortaköy en tant qu’école primaire et a été autorisé à rester en Turquie jusqu’à ce qu’il se rétablisse. Fatma Sultan et ses trois enfants se rendraient à Vienne en train trois semaines plus tard et la déportation serait terminée.
Voir la fiche jointe sur notre arrière-arrière-grand-père (traduite en FR).
Les photos ne vivent que si elles sont regardées, autrement elles sont au fond d'un tiroir. Souvent personne ne sait qui sont ces portraits figés pour l'éternité.
Les enfants du Şehzade Ibrahim Tevfik
Nom | Naissance | Décès | Remarques |
---|---|---|---|
Avec Fevziye Hanım (marié le 2 mai 1893; 5 août 1876 - 7 septembre 1898). | |||
Arife Kadriye Sultan | 24 mars 1895 | 5 avril 1933 | né au palais Yıldız; mariée le 13 décembre 1913 au palais Nişantaşı à Fenarizade Mehmed Raşhid, et eut deux filles Emiré et Méliké; mortes à Nice, France, et enterré là-bas ; (Nous n'avons pas d'indications sur le lieu de sa sépulture de notre grand-mère). |
Avec Tesrid Hanım (marié le 12 mars 1894; 10 septembre 1874 - 1945). | |||
Fatma Zehra Sultan | 28 mai 1895 | 26 mai 1965 | né au palais Yıldız; mariée le 25 octobre 1917 au palais Erenköy à Selâmî Süleyman Alpan (1894 - 1945 à Haïfa, Palestine), et eut des descendants, un fils et une fille ; mort à Istanbul, Turquie, et enterré dans la tombe de Mahmud II ; |
Avec Emine Hanım (marié le 5 mai 1911 - divorcé le 23 avril 1916; 28 octobre 1890 - 14 février 1953). | |||
Rabia Nilufer Sultan | 22 octobre 1912 | 21 septembre 1997 | né au palais d'Ortaköy; marié d'abord le 3 février 1931 à Michel Mourad Kefeli (20 janvier 1893 à Nikolaiev, Ukraine - 31 mars 1966 à Paris, France), et a eu un fils, marié ensuite en 1950 à Joseph Ciernoski (1902 - 1987) à New York ; décédé à New York, États-Unis ; |
Ayşe Masume Fethiye Sultan | 20 août 1916 | 1944 | né au palais de Kuruçeshme; s'est mariée en 1930 à Rashid Shafiq Bey, et a eu une fille; mort au Caire, Égypte; |
Avec Şadiye Hanım (marié le 27 mars 1919 - divorcé en 1930; 1er avril 1898 - 9 août 1986). | |||
Sehzade Burhaneddin Cem | 20 février 1920 | 31 octobre 2008 | né au palais Beşiktaş; épousa Irène Israeosseksky en 1951 à Paris et eut deux enfants, un fils et une fille; décédé à New York, États-Unis; |
Bayézid Osman | 24 juin 1924 | 7 janvier 2017 | né à Paris, France; décédé célibataire à New York, États- Unis ; |
Avec Hayriye Hanım (marié en 1927; 1914 - 4 août 2001). | |||
Fevziye Sultan | 28 octobre 1928 | 9 avril 2014 | né à Paris, France; marié en 1951 à Mehmed Hüseyin Hayri (né le 23 décembre 1924); mort à Paris, France, et enterré au cimetière musulman de Thais, Val-de-Marne, France ; |
Sehzade Ibrahim Tevfik
Formation et carrière
Vie privée
Que j'ai fort bien connue à Paris, elle vivait dans le 16ème avec sa fille Princesse Fevzier (ma tante). Lors de l'exposition des 800 ans des Ottomans à Versailles au château, nous avons passé toute la soirée avec elle.
Ceci mérite une explication, en 1931 la Famille ne connaissais pas les lois des concessions mortuaires en France. Il fallait la renouveler, sans ce renouvellement son corps se retrouve automatiquement dans la fausse commune. Beaucoup de membres de la famille Ottomane ont fini ainsi. La guerre était proche et ils n'avaient pas beaucoup de moyens à cette époque.
Personnalité
Honneurs
Ordre d'Osmanieh, orné de bijouxOrdre du Medjidie, JeweledMédaille Imtiyaz en argentMédaille Imtiyaz en orMédaille de guerre Liakat en orMédaille Liakat en or
Nominations militaires
Grades militaires et nominations navalesAoût 1883 : Lieutenant-commandant, Marine ottomaneVice-amiral, Marine ottomaneNominations militaires honorifiquesc. 1918 : Brigadier du régiment d'infanterie, armée ottomane
Sources
