dimanche 10 octobre 2021

Une rencontre inattendue avec Roland PATIN à propos de NICE et de Flaminius.

En fait je vais attendre qu'il publie un article sur Flaminius CAUVIN mon grand Oncle. Cela n'empêche pas de vous raconter cette rencontre dans un prochain article.

 
Parenté (2 liens de parenté) avec Flaminius CAUVIN
 Erol GIRAUDY, est un petit-neveu de l’épouse de Flaminius, Victor CAUVIN.

En effet,
Antoine, Augustin, François, Marie GIRAUDI (1 lien de parenté).
Margueritte Scovazzo (1 lien de parenté).
sont en même temps
les parents de l’épouse de Flaminius, Victor CAUVIN
des arrière-grands-parents d'Erol GIRAUDY,

Flaminius, Victor CAUVIN
  • Né le 13 janvier 1861 (dimanche) - Italie,ONEGLIA,
  • Décédé le 5 février 1942 (jeudi), à l'âge de 81 ans
  • Propriétaire Société Cordage en Italie ONEGLIA
4 médias disponibles

 Parents

 Union(s) et enfant(s)


Alors pourquoi un article à propos de NICE et de Flaminius ?



Il liste LES PHOTOGRAPHES DOMICILIÉS À NICE (1850-1900) et Flaminius était notamment un photographe avant de devenir un industriel. Je vais vous raconter sa vie dans ce premier article.


Flaminius Victor Cauvin est né le 12 janvier 1861 au hameau de Sclos de la commune de Contes (Alpes-Maritimes). Il est l’un des 7 enfants de Giacomo Cauvin, propriétaire (1799-1881) et de Maria Margarita Cassio (1836-1914) qui se sont mariés dans cette commune le 12 juin 1855.

A l’âge de 20 ans (fiche matricule militaire de 1881), Flaminius Victor est "photographe" et réside à Nice, sans que l’année de ses débuts dans la photographie ni l’atelier dans lequel il travaille soient connus (son père est décédé le 30 juillet de la même année 1881). Il accomplit son service militaire au 111ème Régiment d’Infanterie (Antibes), de novembre 1882 à septembre 1883. 

"Flaminius Cauvin, âgé de 22 ans, photographe domicilié à Nice et légalement à Sclos" se marie à Sclos de Contes le 19 novembre 1883, avec Marie Madeleine Françoise Amici/Amicy, 27 ans, institutrice libre, domiciliée à Nice (née le 2 mai 1856 au hameau de Saint-Véran d'Utelle, Alpes-Maritimes).

Le couple vit à Nice où Auguste Cauvin, frère aîné de Flaminius (né le 4 mars 1856 à Sclos de Contes) est rédacteur en chef de plusieurs petits journaux à scandales (Le Fantasio, fin 1880-début 1883 ; Le Diable à Quatre, dès mai 1883 ; Le Réveil des Alpes-Maritimes, dès août 1885 ; Le Contrebandier, vers 1883-1885). 

Le 3 mars 1884, Flaminius Cauvin, âgé de 23 ans, "photographe" est témoin de l'acte de décès du fils (mort-né) de la cousine de sa femme, Thérèse Albertine Amici.

Le premier enfant de Flaminius Cauvin, "photographe", Auguste Jacques Joseph Cauvin, naît à Nice au 52, avenue de la Gare, le 30 septembre 1884. Ce dernier décède malheureusement le 20 octobre 1884 à Sclos de Contes, âgé de trois semaines. L'acte de décès précise que Flaminius Cauvin est désormais "journaliste" et son épouse, sans profession.

Les listes électorales de la Ville de Nice citent également Flaminius Cauvin, en tant que "photographe" en 1884 au 52, avenue de la Gare puis comme "journaliste" en 1885 au 14, rue Halévy. En effet, il travaille désormais avec son frère Auguste et devient notamment le gérant du Diable à Quatre. 

Le 16 février 1885, "Flaminius Cauvin, âgé de 24 ans, rentier" est témoin, à Nice, du mariage de son frère Jean Baptiste Auguste Cauvin, 28 ans, publiciste, avec Antoinette Durand, 20 ans, sans profession (née le 17 avril 1864 à Paris).

Mêlé à plusieurs affaires de chantage auprès de personnalités (Maire de Nice, Conseiller municipal, Consul d’Autriche-Hongrie à Nice…), Flaminius Cauvin est cependant arrêté à la fin de l’année 1885 (voir notamment, Le Petit Marseillais des 13 et 17 janvier 1886 p 2, Le Droit du 18 janvier 1886 p 2, Le Figaro du 20 janvier 1886 p 5).

Son épouse Madeleine accouche à Sclos de Contes de leur fils Achille Robert Etienne Flaminius Cauvin, le 21 avril 1886. L’acte de naissance précise que Flaminius est alors "photographe, âgé de 25 ans, domicilié à Nice".

Flaminius Cauvin semble, en effet, reprendre son métier de "photographe" et c’est ainsi qu’il est désigné lors des naissances de ses jumeaux, malheureusement mort-nés le 31 août 1888 au 40, boulevard Risso, puis lors de la naissance de son fils Sadi Gustave Cauvin, le 26 avril 1890, à la même adresse.

Si Flaminius Cauvin est bien cité au 40, boulevard Risso dans l’annuaire de 1890, sa profession n’est cependant pas précisée dans la liste des habitants par ordre alphabétique et il est qualifié de "rentier" dans celle des habitants par rue. 

Son nom apparaît encore dans les annuaires de 1891 et 1892, toujours à la même adresse (ou au 4, par erreur) mais comme "employé", avant de disparaître des annuaires niçois.

Il est possible que la famille Cauvin ait quitté Nice pour Sclos de Contes, dès 1891. C’est là que l’épouse de Flaminius, Marie Madeleine Cauvin née Amicy, âgée de 35 ans, sans profession, décède malheureusement le 31 juillet 1891.

Quand Flaminius Cauvin se remarie, dix ans plus tard à Nice le 5 octobre 1901, avec Louise Emilie Giraudy, peu avant ses 24 ans, sans profession (née à Nice le 13 octobre 1877), il est âgé de 40 ans et qualifié "d’industriel domicilié à Oneille, Italie mais légalement à Nice" (Oneglia, Ligurie, à 85 km de Nice ; commune ayant fusionné en 1923 avec celle de Porto-Maurizio, sous le nom d’Imperia) ; sa mère, présente et consentante est également domiciliée à Oneille (elle décédera cependant à Sclos de Contes le 2 avril 1914, âgée de 78 ans). 

Victor Flaminius exploite à Oneille une fabrique d’espadrilles, ouverte en 1901 (Gazzetta ufficiale della Repubblica italiana, 1901, Prima Parte p 2786). Son adresse niçoise de l’époque reste inconnue.

Le couple va avoir deux enfants qui vont naître à Oneglia, Auguste Achille Antoine Cauvin, le 3 août 1903, et Francine/France Marguerite Jeanne Cauvin, le 11 mars 1904.

Les fiches matricules militaires des enfants nés du premier mariage de Flaminius Cauvin, Achille Cauvin (ingénieur électricien à Londres puis à Oneille) puis Sadi Gustave Cauvin (fabricant d’espadrilles à Oneille), signalent cependant le domicile familial à Contes en 1906 puis à Oneglia en 1910, rue Campomacci. Si Achille est exempté de service pour faiblesse générale, Sadi Gustave accomplit son service militaire en France d’octobre 1911 à novembre 1913, est rappelé lors de la Mobilisation générale du 2 août 1914 et participe à la Première Guerre Mondiale. Fait prisonnier en septembre 1918 et interné en Allemagne, il est rapatrié en France en décembre 1918 et libéré du service avant août 1919 où il est signalé à Oneille au 2, rue Garessi(s).

Lorsqu’Auguste (fils du second mariage), 29 ans, lieutenant au 157ème d’Artillerie (militaire de carrière), domicilié au 29, avenue Georges-Clémenceau, se marie à Nice le 24 octobre 1931, avec Marthe Longoni, 33 ans, sans profession (née le 3 juillet 1898 à Appenzell Herisau, Suisse), son père Flaminius est dit "ancien industriel, [domicilié] à Nice". 

Il est probable que ce dernier ait laissé la direction de l’entreprise d’Oneglia à son fils Sadi Gustave dans les années 1920 et se soit retiré à Nice où sa seconde épouse est décédée le 21 avril 1929, au 87, route de Levens (hôpital). Son domicile est alors, Palais Sapho au 34, rue Gounod (quartier de la Gare, immeuble qui donne également sur l’avenue Georges-Clémenceau signalée par son fils).

C’est là que Flaminius Cauvin, décède le 5 février 1942, âgé de 81 ans.


Flaminius faisait des dessins et des caricatures :








Son Acte de naissance en 1861 :





                                                        _____| 8_ Antoine CAUVIN 1758-1855
                                                       /
                           _____| 4_ Jacques, Giacomo CAUVIN 1799-?1881
                          /                           \                             _____| 18_ Nicolai (Nicolo) DALBERA ca 1742
                         /                             ¯¯¯¯¯| 9_ Isabelle DALBERA ca 1775
                        /                                                           ¯¯¯¯¯| 19_ Antonia MARIA
|2_ Flaminius, Victor CAUVIN 1861-1942
|                       \
|                        \                              _____| 10_ Antoine CASSIO ca 1800
|                         \                            /
|                          ¯¯¯¯¯| 5_ Marguerite CASSIO 1829-1875
|                                                     \
|                                                      ¯¯¯¯¯| 11_ Gettrude BELLON †1865
|--1_ Auguste, Achille, Antoine CAUVIN 1902-1983
|                                                                                   _____| 24_ sosa Antonio Luiggi GIRAUDI GIRAUDI 1751-/1814
|                                                       _____| 12_ sosa Michel, Ange, Marie GIRAUDI ?1784-1861
|                                                      /                            ¯¯¯¯¯| 25_ sosa Maria, Cattarina ROS 1759-1833
|                          _____| 6_ sosa Antoine, Augustin, François, Marie GIRAUDI 1827-1886
|                         /                           \                             _____| 26_ sosa François Gastaud †?1808
|                        /                             ¯¯¯¯¯| 13_ sosa Francoise, Marie Gastaud 1792-?1840
|                       /                                                           ¯¯¯¯¯| 27_ sosa Madeleine BARRAL †?1808
|3_ Louise Emilie GIRAUDY 1877-1929
                        \                                                           _____| 28_ sosa Barthélemy Scovazzo ca 1756-?1832
                         \                              _____| 14_ sosa Francois Scovazzo ca 1800-
                          \                            /                            ¯¯¯¯¯| 29_ sosa Thérèse Baldisson 1767-?1832
                           ¯¯¯¯¯| 7_ sosa Margueritte Scovazzo 1833-?1890
                                                       \                            _____| 30_ sosa André Carbonel ca 1773
                                                        ¯¯¯¯¯| 15_ sosa Marie-Anne Carbonel ca 1810
                                                                                    ¯¯¯¯¯| 31_ sosa Margueritte Layet ca 1776

mardi 17 août 2021

L' ARBRE des GIRAUDY

Actualisation de l'arbre familial : 

"Ce sont des récits sur mes familles et leurs généalogies depuis 1619 à 2021. Comment elles se sont implantées, intégrées et assimilées dans le Comté Niçois et les Alpes Maritimes, puis en France. Leurs aventures politiques et hôtelière et leurs mésaventures pendant quatre siècles, avec les alliances des familles ALLEMANDE, ITALIENNE et SARDE, SUISSE et avec la famille OTTOMANE et ses descendants à NICE et en TURQUIE.

J’ai choisi de consacrer un chapitre à cet HOTEL, d’où ce H : GIRAUDI-Y-H. Il a été l’âme de la Famille GIRAUDI-Y à NICE pendant plus d’un siècle et demi, ses villas ont bercé nôtres jeunesses. Étrangement mes Parents n’en parlaient pas, passé encombrant, futur non réalisé ? Nous allons explorer, notamment ces hypothèses. C’est un long voyage aux pays de mes ancêtres que nous allons faire. L’HOTEL celui-ci m’a intrigué et j’ai cherché des informations, des photos et des plans. A la fin cela m’a permis de mieux comprendre cet HOTEL BADE & O'CONNOR et d’écrire deux chapitres, l’un sur cet Hôtel et l’autre sur la villa de Fabron (qui d’après ce que j’ai compris n’a jamais été habitée par la Famille GIRAUDY)."

Arbre de toutes les familles 

Je vous présente ma lignée GIRAUDY-LONGONI. Mon premier livre m’a fait découvrir toute ma famille. Je ne la connaissais pas. Une famille « se constitue en se racontant et se reconnaît grâce à la narration » (Isabelle CARON). La Généalogie m’a permis de mieux comprendre et cerner les tenants et aboutissant de notre Arbre et de ses branches.


Arbre des Giraudy

Le livre que je termine.

L'Hôtel à NICE

L'Hôtel à NICE

Arbre Ottoman 2021


Projet de livres sur ma famille 


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Pierre Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu 


lundi 26 avril 2021

L'Australien

Mon Oncle Albert LONGONI en AUSTRALIE

Le fils de Joseph et Marie LONGONI (SUISSE, HERSAU).


Albert LONGONI.


Son fils a été un héros de la guerre de 1945.



Article relatant la vie professionnelle d'Albert en AUSTRALIE.

Les bases du succès à long terme de l'entreprise Malcolm Moore Pty Ltd ont été posées en grande partie par la contribution de deux innovateurs en ingénierie, Malcolm Moore et Albert Longoni. Moore avait un fort sens des affaires avec un oeil pour l'amélioration des équipements existants et une passion pour l'efficacité de la production, tandis que Longoni a été l'un des premiers à adopter de nouvelles techniques de fabrication qui a introduit l'approche européenne de la conception technique et était adepte de la mise en service d'installations d'ingénierie complexes. Ils venaient de milieux contrastés. 

Malcolm Stewart Moore est né à Brisbane en 1888. 

Son père était un ferronnier qui travaillait pour la succursale de Brisbane de l'importateur et distributeur de machines fondé à Melbourne par son beau-père, Alfred Shaw & Co. La famille Moore est devenue insolvable en 1897 lorsque l'entreprise a fait faillite. Ils ont déménagé à Melbourne vers 1902 et se sont installés à Elsternwick. Moore a terminé ses études à Caufield Grammar et est diplômé de l'Université de Melbourne en génie minier (1911) et en génie civil (1912). En tant qu'assistant ingénieur nouvellement diplômé sur la construction de la ligne Bairnsdale à Orbost, il a introduit des méthodes d'excavation plus efficaces et plus rentables en utilisant une benne preneuse qu'il a conçue. Il a également été félicité pour les autres méthodes de construction innovantes qu'il a introduites. [1]

Moore a travaillé en Grande-Bretagne pendant la Première Guerre mondiale. 

En 1915-16, il était directeur général adjoint des usines nationales de projectiles à Glasgow où il a expérimenté ce qu'il fallait pour construire une nouvelle usine de fabrication dans des délais serrés et pour former une nouvelle main-d'œuvre, principalement des femmes, à des méthodes de production relativement sophistiquées. Par la suite, il a été directeur de la section des usines nationales d'ordonnances, à Londres. En 1916, son frère John Heywood Moore est tué au combat en France. Moore est retourné en Australie en 1919 et a vécu avec ses parents à Shepparton où son père était maintenant un verger. 

En 1920, Moore a lancé sa propre entreprise en tant qu'ingénieur-conseil, mais a également agi en tant qu'agent pour des équipements d'ingénierie, notamment la bétonnière brevetée Multi-mix. Un an plus tard, il a obtenu son premier brevet australien, pour des améliorations dans la benne preneuse et une nouvelle grue conçue par Moore et fabriquée par Austral Otis Engineering de South Melbourne, qui comportait ce soi-disant seau à benne «Malcolm». 

En octobre 1921, Malcolm Moore Pty Ltd, offrant des services de génie civil et mécanique, était enregistrée au capital de 10 000 £. Les bureaux étaient à Queen Street et les trois administrateurs de cette société privée étaient Malcolm Moore, Theodore Lloyd et Donald Baxter. Au cours des premières années, la nouvelle société a remporté de nombreux appels d'offres, notamment ceux pour la livraison d'équipements à Victorian Railways et à la Commission de l'électricité pour la manutention du béton, une usine de concassage de charbon adapté au lignite à la Commission de l'électricité et des palans électriques pour le Sydney Harbour Trust. 



Moore a également créé la Tractor Appliance Company Ltd (ou TACL), qui vendait des outils agricoles et était le distributeur des tracteurs Fordson à Victoria. Entre 1923 et 1927, il a obtenu dix-sept brevets australiens, dont treize impliquaient des améliorations aux tracteurs, y compris leur conversion en grues mobiles, ascenseurs, excavatrices, bancs de scie, rouleaux compresseurs et même de petites locomotives. Il continuera à innover et à breveter ses idées tout au long de sa carrière.


Avec l'augmentation des commandes, en mars 1927, la société est devenue publique, devenant Malcolm Moore Ltd. d'abord dans ce qui allait devenir un complexe industriel majeur.

Alberto Joseph Longoni est né en 1889 à Herisau, en Suisse alémanique. 


Son grand-père et son oncle étaient des entrepreneurs qui construisaient principalement des routes, tandis que son père possédait une carrière qui fournissait du grès pour les projets de construction. Longoni a étudié l'ingénierie à l'Université technique fédérale de Zurich. Pendant ce temps, il entreprit le service militaire obligatoire dans la cavalerie suisse. 
À l'université, il entendit des histoires d'Australie d'un camarade de classe alors, peu de temps après avoir obtenu son diplôme en mars 1914, il s'embarqua pour Sydney.
 À quelques mois du début de la Première Guerre mondiale, son timing était malheureux. En tant qu'étranger, il était tenu de s'inscrire et de se présenter à chaque fois qu'il changeait d'adresse.

Au cours des six années suivantes, il a travaillé comme ingénieur de conception et de construction sur un certain nombre de grands projets ; d'abord l'usine de ciment et de chaux de Kandos près de Mudgee en Nouvelle-Galles du Sud, puis en tant qu'ingénieur en chef de la construction de l'usine de ciment et de chaux du Queensland à Darra, près de Brisbane. Par la suite, il a enquêté sur un gisement de chaux à WA pour un syndicat sud-australien, puis a travaillé à la rénovation des fonderies de Port Pirie. 
À la fin de 1919, Longoni déménage à Melbourne et s'installe en tant qu'ingénieur-conseil, fournissant des services professionnels en génie civil et mécanique axés sur la conception. Compte tenu des incertitudes auxquelles il était confronté pour trouver du travail pendant les années de guerre, il est devenu un Australien naturalisé en 1920. 


Il a été ingénieur en chef pour la conception et la construction de l'usine de ciment de Portland sur l'île Maria, en Tasmanie, de 1920 à 1922. Il est ensuite retourné au conseil et sa première association avec Port Melbourne est venue en 1924 quand il a fourni un rapport technique favorable dans le cadre du prospectus pour faire flotter une société pour agrandir l'usine de fabrication de briques Cindcrete à Ingles Street. Ce produit de construction unique était une caractéristique déterminante des « maisons de banque » jumelées construites à Garden City.




Au cours de cette période, la trajectoire de la carrière de Longoni a changé alors qu'il commençait à être le pionnier de la conception de structures en acier soudées à l'arc pour les applications mécaniques. Ces travaux ont été réalisés en étroite collaboration avec Quasi-Arc, le fournisseur britannique d'équipements de soudage électrique, son distributeur local, Robert Bryce & Co, et Harry Grove, qui dirigeait le département de construction de la Metropolitan Gas Company. Longoni a ensuite développé des informations techniques sur les structures soudées et des conseils pratiques pour les ingénieurs concepteurs. C'était l'époque où la plupart des structures en fer et en acier étaient fabriquées à l'aide de rivets ou d'assemblages boulonnés. 


Moore et Longoni ont uni leurs forces pour la première fois au milieu des années 1920. Longoni a conçu une variété de pièces d'usine et d'équipement qui ont été fabriquées par Malcom Moore. Celles-ci comprenaient des camions et une station de basculement de camions pour Geelong Cement Company et des transporteurs à benne pour les usines de gaz Footscray et la centrale électrique de Newport. Cependant, le plein potentiel de leur partenariat a été réalisé en 1932 lorsque la société a remporté l'appel d'offres, contre les principaux concurrents britanniques, pour concevoir et construire une installation de manutention de charbon à la pointe de la technologie à l'usine de West Melbourne de la Metropolitan Gas Company. La paire de chargeurs au cœur du système était réputée à l'époque pour être la plus grande grue entièrement soudée au monde.




Dès le début de sa carrière, Moore avait conçu et construit de nombreuses grues à godets et petits systèmes de convoyage. L'ajout de l'expérience de Longoni dans la conception, la construction et la mise en service de grandes cimenteries ainsi que son expertise avec les structures soudées en ont fait une équipe de classe mondiale. 

Avec une véritable nonchalance d'ingénierie, M. AJ Longoni, ingénieur superviseur de Malcolm Moore Ltd., qui a installé l'usine a sifflé hier à North Wharf et a mis en marche les nouvelles machines mécaniques de manutention du charbon de la Metropolitan Gas Co. Comme 40 tonnes de le charbon a été soulevé par la benne et transporté par courroie vers l'usine à gaz de West Melbourne, pour le plus grand plaisir de 160 ingénieurs et experts en gaz, M. Longoni m'a dit que ce n'était pas la première fois qu'il regardait une telle performance, car mon travail consiste à obtenir des choses. se déplaçant de cette manière.

Ce projet a consolidé la réputation de Malcolm Moore et a conduit à des commandes de systèmes de manutention de charbon similaires ailleurs en Australie. Longoni a continué à fournir des services de conception en tant que consultant à Malcolm Moore avant de rejoindre finalement l'entreprise en 1936 en tant que directeur et de devenir ingénieur en chef. Malcolm Moore était l'une des nombreuses grandes entreprises locales à avoir fait de la publicité dans le cadre du programme souvenir du centenaire de Port Melbourne en 1939. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise a fourni des ponts roulants et des équipements connexes pour aider à la production de munitions ainsi qu'à la construction de routes et au terrassement pour l'armée. Moore était consultant auprès du gouvernement et membre du Australian Army Mechanization Board.

En 1946, Malcolm Moore a subi une restructuration majeure avec la société de portefeuille, Malcolm Moore Industries Ltd., en cours de création pour superviser cinq divisions d'exploitation distinctes basées sur les types de produits; grues, convoyeurs, terrassement, machinerie agricole et hydraulique. Au début des années 1950, Moore a quitté ses fonctions de directeur général et de président pour poursuivre ses passions pour la formation en gestion industrielle et son travail de longue date avec le Royal Flying Doctor Service. Albert Longoni est resté actif chez Malcom Moore, supervisant les grands projets de manutention du charbon jusqu'à sa mort prématurée en 1954. Une époque était terminée.



Si vous avez des histoires à partager sur votre travail pour Malcom Moore, veuillez les publier  ici . Si vous souhaitez commenter cette histoire, veuillez le faire ci-dessous. 

Arbre des LONGONI (Clara ma Grand-Mère s'est mariée avec A. GIRAUDY à NICE.)


Remerciements: Nous remercions les petits-enfants d'Albert Longoni qui ont mis à disposition nombre de ses documents et photographies. 

David Radcliffe a parlé de Malcolm Moore et Albert Longoni lors de notre réunion d'octobre 2020. Vous pouvez consulter sa présentation ici : https://youtu.be/n9YBmLuazmI

Only a fragment of the presence of the massive engineering firm of Malcolm Moore Pty Ltd survives in Bertie St, Port Melbourne.


[1]  Prendre le train pour Orbost:  Engineering Heritage Australia, Vol 1 No 5, décembre 2014, p18.
[2]  Herald (Melbourne) 17 novembre 1933, p 6.
Filed Under: En vedette , Personnes , Histoire de Port Melbourne Marqué avec: Albert Longoni , ingénierie , industrie et commerce , Malcolm Moore , Malcolm Moore Pty Ltd

Source en Anglais : 



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 Pierre Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu

La guerre d'Albert LONGONI en 1945.

Une histoire extraordinaire de l'un de mes oncles Albert LONGONI en AUSTRALIE.

Histoire: John Coldwell de Cobram lit une pile de lettres envoyées par son oncle pendant la Seconde Guerre mondiale.

John Coldwell de Cobram n'a jamais rencontré son oncle Albert Ernest Longoni - mais il en sait plus sur lui que la plupart de ses amis les plus proches et de sa famille, même si Albert est mort en 1943, avant la naissance de John.

Mais M. Coldwell a pu rencontrer et connaître son oncle grâce aux nombreuses lettres qu'Albert a écrites alors qu'il était en service actif avec la Royal Australian Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le dernier a été écrit seulement 11 jours avant sa mort.

Le trésor de la famille, avec l’histoire remarquable du service d’un jeune homme, n’a été découvert que lorsque la grand-mère de M. Coldwell, Ellen Mary Longoni, est décédée au début des années 1970.
«Lorsque ma grand-mère est décédée, parmi toutes les boîtes et tout ce qu'elle a laissé, il y avait un grand coffre-fort et il était rempli de lettres de la ligne de front», a déclaré M. Coldwell.

«J'ai pris ma retraite en 2013, je suis retourné à Cobram, et avec un peu de temps libre, j'ai commencé à m'intéresser à l'histoire de la famille,»

Ce qui s'est avéré être littéralement une trace écrite a également fourni à M. Coldwell un portail vers le passé.

Les lettres d'Albert à sa mère et à sa famille racontent l'histoire d'un jeune homme articulé loin de chez lui, dans une zone de guerre et risquant sa vie dans le ciel tous les jours.

Albert a commencé à écrire à partir de sa base d'entraînement avant même d'avoir quitté l'Australie et la trace écrite s'est poursuivie jusqu'à ce que le jeune pilote soit abattu par les Japonais le 15 mars 1943.
Mais pour savoir comment Albert est mort, l'histoire de sa vie doit passer en premier.

Il est né le 12 mars 1919 à Port Pirie, Australie-Méridionale, d'Ellen Mary et Albert Joseph Longoni. Albert Sr, un ingénieur suisse-allemand qui a connu un franc succès dans son domaine, a émigré en Australie au début des années 1900.
Ellen, originaire du Danemark et parent du célèbre auteur Hans Christian Andersen, était également venue en Australie à la même époque.

Ayant grandi à Toorak, depuis son plus jeune âge, Albert semblait fasciné par l'idée de voler - et d'être pilote. Fréquentant Camberwell Grammar School aux côtés de leurs copains Athol Snook et David Mosie, le trio inséparable a partagé d'innombrables heures avec des modèles réduits d'avions tout au long de leurs années de scolarité.

«Albert adorait les avions et passait beaucoup de temps à construire des modèles», a déclaré M. Coldwell.

Cette passion a été grandement aidée par l'implication de son père ingénieur, qui a rapidement mis en place un atelier avec des outils à utiliser par son fils.
"Ma mère raconte des histoires de couverts disparus parce que les garçons les cassaient, les fondaient et en fabriquaient leurs petits moteurs pour leurs avions."

Des années plus tard, ils prendraient leur envol dans la réalité.

Mais avant même qu'Albert ne s'assoie à sa première série de commandes d'avion, il avait démontré la bravoure qui le porterait dans les cieux meurtriers du Pacifique en temps de guerre.
À Melbourne, en 1937, un étudiant universitaire de 18 ans de taille légère a vu quelqu'un essayer d'arracher un sac à main à une femme qui passait.
Il n’a pas hésité à affronter le bandit potentiel et a contribué à ce que la police puisse arrêter le délinquant.

Malheureusement, la prochaine étape de la vie d’Albert ne s’est pas terminée aussi heureusement.
Lorsque la guerre éclata en 1939, Albert fut immédiatement dans la ligne d'enrôlement et, comme c'est le cas pour les militaires, il passa ensuite des mois à s'entraîner, se déplaçant de base en base en cours de route.

Pendant tout ce temps, il a catalogué sa nouvelle vie, ses pensées et ses regrets dans un flot interminable de lettres à ses parents.

Après avoir examiné les piles de lettres, M. Coldwell en sait tellement sur le jeune homme qu'il aurait presque pu y servir à ses côtés.

"En lisant ces lettres, elles sont tellement descriptives - c'est comme regarder tout cela à la télévision", a déclaré M. Coldwell.

«D'une certaine manière, il était plus détaché de son père, et donc quand il écrivait à sa mère, c'était plus une question de famille, plus de cœur.
«Mais quant aux lettres adressées à« Cher papa », elles sont beaucoup plus formelles, beaucoup plus primitives et appropriées. Ils se parlent de choses techniques, de choses père et fils. "

Après avoir rebondi autour de divers postes dont Laverton, Essendon, Tamworth et Forest Hill, Albert reçut finalement ses ordres de marche et son premier poste de combat avec le 31e Escadron à Coomalie Creek, au sud-est de Darwin, aux commandes de Bristol Beaufighters.

"Peu de temps après son arrivée, il a emmené un Beaufighter pour un vol de navigation et l'a atterri, mais ne l'a pas mis sous des filets de camouflage", a déclaré M. Coldwell.

"Ces Zéros japonais sont passés et ont mitraillé l'aérodrome - et ont détruit son avion."



M. Coldwell est convaincu que le prochain vol de combat d'Albert était une punition pour la perte de l'avion au sol, car à peine quinze jours plus tard, il a été chargé d'une mission de combat à Jobo en Indonésie - et ce serait sa dernière affectation.

«Ils (le siège de la RAAF) savaient d'où venaient les Zeros japonais, et je pense qu'ils ont tenu Albert responsable des dommages causés à cet avion près de Darwin», a déclaré M. Coldwell.


Source en Anglais :  

https://www.riverineherald.com.au/cobram-news/2020/10/06/1705888/a-life-through-letters-the-albert-longoni-story 


H  Albert, Ernest LONGONI  
Né le 12 mars 1919 (mercredi) - Australie, Méridionale,
Décédé le 15 mars 1943 (lundi) - Nouvelle Guinée, à l'âge de 24 ans
Pilote avion de guerre, Flying Officer,

Parents

Albert, Joseph LONGONI ca 1889-?1954
Ellen, Mary Coldwell ?1895
Grands parents paternels, oncles et tantes
Joseph LONGONI 1852-?1930 mariés (1882)
Marie BIEL 1860-
Claire, Martha, Klara LONGONI 1884-1968
mariés (1908)
3 enfants
Huldy, Hulda LONGONI 1887-1887
non mariés, sans descendants
Albert, Joseph LONGONI ca 1889-?1954
mariés 1 enfant
Marty LONGONI ?1898-?1978 mariés
Ernest LONGONI ?1900-1972 non mariés, sans descendants
Arthur LONGONI † non mariés, sans descendants
BERTY LONGONI ?1906-?1950 non mariés, sans descendants
Événements
12 mars 1919 : Naissance - Australie, Méridionale,
Il est né le 12 mars 1919 à Port Pirie, Australie-Méridionale, d'Ellen Mary et Albert Joseph Longoni.
peut-être 1943 : Décoration - New Guiné
Flying Officer Albert Ernest Longoni Service number 400094 Death Date 15 March 1943 Death Place New Guinea Final Rank Flying Officer Service Royal Australian Air Force Unit No. 31 Squadron Place New Guinea Conflict/Operation Second World War, 1939-1945 Rolls • Roll of Honour: Unit No. 31 Squadron Conflict Second World War, 1939-1945
AWM148 Tableau des cartes d'honneur, Guerre 1939-1945, Force aérienne

15 mars 1943 : Décès - Nouvelle Guinée
peut-être 2013 : HISTOIRE POST MORTEM - AUSTRALIE
Histoire: John Coldwell de Cobram lit une pile de lettres envoyées par son oncle pendant la Seconde Guerre mondiale.

«J'ai pris ma retraite en 2013, je suis retourné à Cobram, et avec un peu de temps libre, j'ai commencé à m'intéresser à l'histoire de la famille,»

 

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 Pierre Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu