lundi 11 octobre 2021

Les CAUVIN une histoire incroyable...

L'histoire de Flaminius et d'Auguste dit d'Arsac et Antoinette. 

Souvent certaines familles ne parlent pas de leurs parents qui ont eu des vies marginales ou anormales (dans le sens sortant des normes établies).

Mais qui étaient-t-ils ? Je vais vous les présenter :

La Fratrie :

Gio

Antoinette 

D'Arsac.

Événements en ce qui concerne Auguste l'aîné :

4 mars 1856 :Naissance - Contes, Alpes-Maritimes,
Auguste (Gio Balta) Cauvin d’Arsac, dit d’Arsac, voit le jour à Contes-Selos (Alpes-Maritimes, alors Comté de Nice, en Savoie), le 4 mars 1856. Fils d’un paysan, il ne peut terminer ses études primaires et descend à Nice pour trouver un emploi. Il devient commis dans une boutique de nouveautés où il vend du calicot.
Sources: https://www.appl-lachaise.net/darsac-auguste-cauvin-dit-1856-1937/
vers 1880 :Aventurier en Amérique du Sud - Bresil, Sao Paulo
--- :Mariage (avec Antoinette DURAND-Sorgue) - Nice, 06000, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
Madame Sorgue Madame Trouble The Stormy Petrel La Belle Anarchiste Europe's most dangerous woman
Sources: https://libsoc-wiki.fandom.com/wiki/Antoinette_Cauvin
28 mai 1937 :Décès - Paris France
Sources: https://www.appl-lachaise.net/darsac-auguste-cauvin-dit-1856-1937/

 

Notes individuelles

d'Arsac (Auguste) CAUVIN 1856-1937 Marié le 16 février 1885, Nice Alpes Maritimes PACA France, avec Aka Madame Sorgue DURAND de Gros 1864-1924 Antoinette Cauvin (1864 - 18 février 1924),

Voici ces histoire (celle de d'Arsac et Madame SORGUE).

Auguste (Gio Balta) Cauvin d’Arsac, dit d’Arsac, voit le jour à Contes-Selos (Alpes-Maritimes, alors Comté de Nice, en Savoie), le 4 mars 1856. 

Fils d’un paysan, il ne peut terminer ses études primaires et descend à Nice pour trouver un emploi. Il devient commis dans une boutique de nouveautés où il vend du calicot.

Autodidacte, le 5 décembre 1880, il fonde un journal, Le Fantasio. Le Phare du Littoral (quotidien niçois) annonce sa naissance comme suit :

« un nouveau journal satirique dans lequel la prose alternera avec les vers. Le Fantasio, qui sera hebdomadaire se pique, nous dit-on, d’indépendance, et sa satire s’exercera envers et contre tous. »

Auguste Cauvin menace de distribuer, aux personnalités présentes lors des funérailles de Gambetta à Nice, son journal avec des révélations sur les scandales de la ville. Le journal est alors racheté par le député maire de Nice, Alfred Borriglione, en janvier 1883.

Le 13 mai 1883, avec son frère cadet Flaminius, photographe, il fonde un journal satirique, Le Diable à quatre, où il entend dénoncer les malversations niçoises. Le 11 janvier 1884, il est condamné par la cour d’Assises des Alpes-Maritimes à 6 mois de prison et 1000 francs d’amende pour diffamation envers le tribunal de commerce. 

Réfugié à San Remo, il y rencontre Antoinette Durand (la future citoyenne Sorgue) qu’il épouse le 16 février 1885 à Nice.

Le 1er août 1885 il fonde le Réveil de Nice. Le 16 janvier 1886, le tribunal correctionnel de Nice le condamne à cinq ans de prison pour chantage envers le consul d’Autriche–Hongrie à Nice, Melchior Gurowski, et 3000 francs d’amende.

 Avant le jugement, il quitte la France avec son épouse et l’anarchiste belge Jules Moineau pour le Brésil. 
Là, il tente de fonder une communauté de type fouriériste (1). 
Mais il doit rentrer en France au bout de quelques mois. 
J'avais vu des photos de d'Arsac et Antoinette à cheval et armés. C'était Bonnie and Clyde... en Amérique du Sud.


En pleine crise boulangiste il fit reparaître Le Diable à quatre. Repéré par la police, sous le coup de son ancienne condamnation, il quitte la France pour Bruxelles. 

Après un premier article retentissant, s’étalant à la une du n° 388 du Soir du 8 décembre 1888 sous le titre « Le coup d’état du général Boulanger », Émile Rossel, propriétaire du journal, l’engage comme rédacteur. Très vite, il devient le rédacteur en chef inamovible du quotidien durant un demi-siècle.

Il signe ses articles sous les pseudonymes D’Arsac ou Piccolo.
 Il tire le surnom D’Arsac du domaine où résidaient les parents d’Antoinette à Sainte-Radegonde dans l’Aveyron. D’Arsac est l’ami de Maurice Maeterlinck, du sculpteur Victor Rousseau et d’Eugène Baie. 

En 1899, il réclame, dans son journal, le droit de vote des femmes. Lors de la Première guerre mondiale, il doit quitter la Belgique parce qu’il figure sur la liste noire des Allemands. Réfugié en Italie, il collabore au Popolo d’Italia de Mussolini. Puis il combat celui-ci quand il abandonne le socialisme pour le fascisme.

De 1917 à 1918, il collabore à La Victoire, de Gustave Hervé. Revenu à Bruxelles après-guerre, il reprend la rédaction du Soir. 

Il y dénonce le fascisme d’Hitler et le rexisme de Degrelle. Il meurt de pneumonie le 28 mai 1937, au 12 rue Boileau, Paris 16ème, où il est transporté après une syncope dans le train qui le ramène de Nice à Bruxelles.

POUR CITER CET ARTICLE : notice CAUVIN D'ARSAC Auguste dit D'Arsac par Jean-Michel Cosson, Jean-Louis Prud’homme, version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 23 septembre 2020.



Son épouse : Antoinette DURAND-Sorgue   

        • Née le 17 avril 1864 (dimanche) - Paris France 8eme
        • Décédée le 18 février 1924 (lundi) - Angleterre, Londres,, à l'âge de 59 ans
6 médias disponibles
 Union(s)

 Mariée, Nice, 06000, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France, avec Auguste (Gio Balta) CAUVIN 1856-1937

 Événements
17 avril 1864 : Naissance - Paris France 8eme.

Madame Sorgue est née en 1864, fille du médecin et philosophe fouriériste Joseph-Pierre Durand de Gros, dont le nom vient du domaine de Gros, situé à Arsac, actuellement dans l'agglomération ruthénoise, dans l'Aveyron d'où elle est originaire.

Après avoir eu un rôle prédominant dans la création de plusieurs groupes socialistes en Aveyron, et avoir rejoint le Parti socialiste révolutionnaire, à tendance blanquiste, elle représente trois de ces groupes en 1889 et 1890 au Congrès international socialiste à Paris2. Elle est toujours leur représentante en 1905, au Congrès du Globe, à Paris, qui verra l'apparition de la SFIO2.


1er avril 1907 : La révolutionnaire - Paris France.

Elle contribue à l’organisation de la grève des dockers en Angleterre. Avec son époux, elle crée en Amérique du Sud une colonie anarchiste qui est un échec. Elle diffuse en Grande Bretagne les idées et les méthodes syndicalistes françaises, ce qui fait dire qu’elle est « la femme la plus dangereuse d’Europe“. Elle se positionne contre les anarchistes et les anti-parlementaires en faveur du droit de vote des femmes bien qu’elle pense que : « la femme prolétaire ne s’émancipera qu’en menant la lutte syndicale, c’est-à-dire la lutte économique ». Elle prône également la disparition de « l’immorale structure familiale »du mariage, la liberté sexuelle et celle de l’avortement. Elle revendique l’égalité des femmes, persuadée que seule leur émancipation économique leur permettra de l’atteindre.

Sources: 

Mariage (avec Auguste (Gio Balta) CAUVIN) - Nice, 06000, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France

Madame Sorgue : Madame Trouble The Stormy Petrel La Belle Anarchiste Europe's most dangerous woman.


18 février 1924 : Décès - Angleterre, Londres,

En 1914, pendant la Première Guerre mondiale, elle fut l'une des rares anarchistes à être en faveur de la guerre. Elle décède d'une crise cardiaque le 18 février 1924 à Londres, à l'hôtel Bonnington situé sur Southamton Row.

Notes individuelles
Cauvin,( née Durand de Gros) Antoinette aka Madame Sorgue, Antoinette Durand naît le 17 avril 1864 à Paris, dans le 8ème arrondissement, 6 rue Balzac. Antoinette est une jeune femme cultivée, douée d’un grand talent oratoire. Dans la lignée de ses père et grand-père, elle affiche très vite des positions politiques avancées et engagées.

 Sources :


La guerre mit fin à son action. La « Louise Michel aveyronnaise », prononça le 18 juin 1921 au théâtre de Rodez (Aveyron), une conférence sur la « nécessité de la reconstitution du Bloc de gauche » qui déçut ses auditeurs. 
« Hélas, écrit l’un d’eux, il fut donné à tous de constater que ce n’était plus notre Louise. Elle voulut bien se déclarer socialiste et syndicaliste, très fière de porter l’insigne de la Fédération des mineurs mais poussa une charge à fond contre la Révolution russe ».

Elle vivait le plus souvent en Angleterre et elle mourut dans un hôtel à Londres en février 1924.
Très appréciée dans les milieux travaillistes, elle s’était rendue à Londres comme envoyée spéciale du journal L’Indépendance belge, avec la mission d’interviewer Ramsay Macdonald, premier ministre, John Clynes, Lord du Sceau privé et David Lloyd George, du parti libéral qui soutenait le gouvernement sans y participer.

Elle fut incinérée au Colombarium de Golders Green.


Son mari mourut le 28 mai 1937 dans la train Nice-Bruxelles, à hauteur de Paris, d’un syncope foudroyante. Son acte de décès a été établi à la mairie du XVIe arrondissement.



Voici Flaminius, Victor CAUVIN


  • Né le 12 janvier 1861 (samedi) - Italie, ONEGLIA,
  • Décédé le 5 février 1942 (jeudi) - Nice, 06000, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France, à l'âge de 81 ans
  • Propriétaire Société Cordage en Italie ONEGLIA

A l’âge de 20 ans (fiche matricule militaire de 1881), Flaminius Victor est « photographe » et réside à Nice, sans que l’année de ses débuts dans la photographie ni l’atelier dans lequel il travaille soient connus (son père est décédé le 30 juillet de la même année). Il accomplit son service militaire au 111ème Régiment d’Infanterie, de novembre 1882 à septembre 1883. 

Le 13 mai 1883, avec son frère cadet Flaminius, photographe, il fonde un journal satirique, Le Diable à quatre, où il entend dénoncer les malversations niçoises. 

Le 11 janvier 1884, il est condamné par la cour d’Assises des Alpes-Maritimes à 6 mois de prison et 1000 francs d’amende pour diffamation envers le tribunal de commerce.

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(1) Le fouriérisme est l’ensemble des idées économiques, politiques et sociales de Charles Fourier et de ses disciples. Les contemporains politiques, puis les érudits, ont ensuite associé l’ensemble des idées de Fourier à une forme de socialisme utopique.


Sources : 




--- 
Pierre Erol GIRAUDY 





dimanche 10 octobre 2021

Une rencontre inattendue avec Roland PATIN à propos de NICE et de Flaminius.

En fait je vais attendre qu'il publie un article sur Flaminius CAUVIN mon grand Oncle. Cela n'empêche pas de vous raconter cette rencontre dans un prochain article.

 
Parenté (2 liens de parenté) avec Flaminius CAUVIN
 Erol GIRAUDY, est un petit-neveu de l’épouse de Flaminius, Victor CAUVIN.

En effet,
Antoine, Augustin, François, Marie GIRAUDI (1 lien de parenté).
Margueritte Scovazzo (1 lien de parenté).
sont en même temps
les parents de l’épouse de Flaminius, Victor CAUVIN
des arrière-grands-parents d'Erol GIRAUDY,

Flaminius, Victor CAUVIN
  • Né le 13 janvier 1861 (dimanche) - Italie,ONEGLIA,
  • Décédé le 5 février 1942 (jeudi), à l'âge de 81 ans
  • Propriétaire Société Cordage en Italie ONEGLIA
4 médias disponibles

 Parents

 Union(s) et enfant(s)


Alors pourquoi un article à propos de NICE et de Flaminius ?



Il liste LES PHOTOGRAPHES DOMICILIÉS À NICE (1850-1900) et Flaminius était notamment un photographe avant de devenir un industriel. Je vais vous raconter sa vie dans ce premier article.


Flaminius Victor Cauvin est né le 12 janvier 1861 au hameau de Sclos de la commune de Contes (Alpes-Maritimes). Il est l’un des 7 enfants de Giacomo Cauvin, propriétaire (1799-1881) et de Maria Margarita Cassio (1836-1914) qui se sont mariés dans cette commune le 12 juin 1855.

A l’âge de 20 ans (fiche matricule militaire de 1881), Flaminius Victor est "photographe" et réside à Nice, sans que l’année de ses débuts dans la photographie ni l’atelier dans lequel il travaille soient connus (son père est décédé le 30 juillet de la même année 1881). Il accomplit son service militaire au 111ème Régiment d’Infanterie (Antibes), de novembre 1882 à septembre 1883. 

"Flaminius Cauvin, âgé de 22 ans, photographe domicilié à Nice et légalement à Sclos" se marie à Sclos de Contes le 19 novembre 1883, avec Marie Madeleine Françoise Amici/Amicy, 27 ans, institutrice libre, domiciliée à Nice (née le 2 mai 1856 au hameau de Saint-Véran d'Utelle, Alpes-Maritimes).

Le couple vit à Nice où Auguste Cauvin, frère aîné de Flaminius (né le 4 mars 1856 à Sclos de Contes) est rédacteur en chef de plusieurs petits journaux à scandales (Le Fantasio, fin 1880-début 1883 ; Le Diable à Quatre, dès mai 1883 ; Le Réveil des Alpes-Maritimes, dès août 1885 ; Le Contrebandier, vers 1883-1885). 

Le 3 mars 1884, Flaminius Cauvin, âgé de 23 ans, "photographe" est témoin de l'acte de décès du fils (mort-né) de la cousine de sa femme, Thérèse Albertine Amici.

Le premier enfant de Flaminius Cauvin, "photographe", Auguste Jacques Joseph Cauvin, naît à Nice au 52, avenue de la Gare, le 30 septembre 1884. Ce dernier décède malheureusement le 20 octobre 1884 à Sclos de Contes, âgé de trois semaines. L'acte de décès précise que Flaminius Cauvin est désormais "journaliste" et son épouse, sans profession.

Les listes électorales de la Ville de Nice citent également Flaminius Cauvin, en tant que "photographe" en 1884 au 52, avenue de la Gare puis comme "journaliste" en 1885 au 14, rue Halévy. En effet, il travaille désormais avec son frère Auguste et devient notamment le gérant du Diable à Quatre. 

Le 16 février 1885, "Flaminius Cauvin, âgé de 24 ans, rentier" est témoin, à Nice, du mariage de son frère Jean Baptiste Auguste Cauvin, 28 ans, publiciste, avec Antoinette Durand, 20 ans, sans profession (née le 17 avril 1864 à Paris).

Mêlé à plusieurs affaires de chantage auprès de personnalités (Maire de Nice, Conseiller municipal, Consul d’Autriche-Hongrie à Nice…), Flaminius Cauvin est cependant arrêté à la fin de l’année 1885 (voir notamment, Le Petit Marseillais des 13 et 17 janvier 1886 p 2, Le Droit du 18 janvier 1886 p 2, Le Figaro du 20 janvier 1886 p 5).

Son épouse Madeleine accouche à Sclos de Contes de leur fils Achille Robert Etienne Flaminius Cauvin, le 21 avril 1886. L’acte de naissance précise que Flaminius est alors "photographe, âgé de 25 ans, domicilié à Nice".

Flaminius Cauvin semble, en effet, reprendre son métier de "photographe" et c’est ainsi qu’il est désigné lors des naissances de ses jumeaux, malheureusement mort-nés le 31 août 1888 au 40, boulevard Risso, puis lors de la naissance de son fils Sadi Gustave Cauvin, le 26 avril 1890, à la même adresse.

Si Flaminius Cauvin est bien cité au 40, boulevard Risso dans l’annuaire de 1890, sa profession n’est cependant pas précisée dans la liste des habitants par ordre alphabétique et il est qualifié de "rentier" dans celle des habitants par rue. 

Son nom apparaît encore dans les annuaires de 1891 et 1892, toujours à la même adresse (ou au 4, par erreur) mais comme "employé", avant de disparaître des annuaires niçois.

Il est possible que la famille Cauvin ait quitté Nice pour Sclos de Contes, dès 1891. C’est là que l’épouse de Flaminius, Marie Madeleine Cauvin née Amicy, âgée de 35 ans, sans profession, décède malheureusement le 31 juillet 1891.

Quand Flaminius Cauvin se remarie, dix ans plus tard à Nice le 5 octobre 1901, avec Louise Emilie Giraudy, peu avant ses 24 ans, sans profession (née à Nice le 13 octobre 1877), il est âgé de 40 ans et qualifié "d’industriel domicilié à Oneille, Italie mais légalement à Nice" (Oneglia, Ligurie, à 85 km de Nice ; commune ayant fusionné en 1923 avec celle de Porto-Maurizio, sous le nom d’Imperia) ; sa mère, présente et consentante est également domiciliée à Oneille (elle décédera cependant à Sclos de Contes le 2 avril 1914, âgée de 78 ans). 

Victor Flaminius exploite à Oneille une fabrique d’espadrilles, ouverte en 1901 (Gazzetta ufficiale della Repubblica italiana, 1901, Prima Parte p 2786). Son adresse niçoise de l’époque reste inconnue.

Le couple va avoir deux enfants qui vont naître à Oneglia, Auguste Achille Antoine Cauvin, le 3 août 1903, et Francine/France Marguerite Jeanne Cauvin, le 11 mars 1904.

Les fiches matricules militaires des enfants nés du premier mariage de Flaminius Cauvin, Achille Cauvin (ingénieur électricien à Londres puis à Oneille) puis Sadi Gustave Cauvin (fabricant d’espadrilles à Oneille), signalent cependant le domicile familial à Contes en 1906 puis à Oneglia en 1910, rue Campomacci. Si Achille est exempté de service pour faiblesse générale, Sadi Gustave accomplit son service militaire en France d’octobre 1911 à novembre 1913, est rappelé lors de la Mobilisation générale du 2 août 1914 et participe à la Première Guerre Mondiale. Fait prisonnier en septembre 1918 et interné en Allemagne, il est rapatrié en France en décembre 1918 et libéré du service avant août 1919 où il est signalé à Oneille au 2, rue Garessi(s).

Lorsqu’Auguste (fils du second mariage), 29 ans, lieutenant au 157ème d’Artillerie (militaire de carrière), domicilié au 29, avenue Georges-Clémenceau, se marie à Nice le 24 octobre 1931, avec Marthe Longoni, 33 ans, sans profession (née le 3 juillet 1898 à Appenzell Herisau, Suisse), son père Flaminius est dit "ancien industriel, [domicilié] à Nice". 

Il est probable que ce dernier ait laissé la direction de l’entreprise d’Oneglia à son fils Sadi Gustave dans les années 1920 et se soit retiré à Nice où sa seconde épouse est décédée le 21 avril 1929, au 87, route de Levens (hôpital). Son domicile est alors, Palais Sapho au 34, rue Gounod (quartier de la Gare, immeuble qui donne également sur l’avenue Georges-Clémenceau signalée par son fils).

C’est là que Flaminius Cauvin, décède le 5 février 1942, âgé de 81 ans.


Flaminius faisait des dessins et des caricatures :








Son Acte de naissance en 1861 :





                                                        _____| 8_ Antoine CAUVIN 1758-1855
                                                       /
                           _____| 4_ Jacques, Giacomo CAUVIN 1799-?1881
                          /                           \                             _____| 18_ Nicolai (Nicolo) DALBERA ca 1742
                         /                             ¯¯¯¯¯| 9_ Isabelle DALBERA ca 1775
                        /                                                           ¯¯¯¯¯| 19_ Antonia MARIA
|2_ Flaminius, Victor CAUVIN 1861-1942
|                       \
|                        \                              _____| 10_ Antoine CASSIO ca 1800
|                         \                            /
|                          ¯¯¯¯¯| 5_ Marguerite CASSIO 1829-1875
|                                                     \
|                                                      ¯¯¯¯¯| 11_ Gettrude BELLON †1865
|--1_ Auguste, Achille, Antoine CAUVIN 1902-1983
|                                                                                   _____| 24_ sosa Antonio Luiggi GIRAUDI GIRAUDI 1751-/1814
|                                                       _____| 12_ sosa Michel, Ange, Marie GIRAUDI ?1784-1861
|                                                      /                            ¯¯¯¯¯| 25_ sosa Maria, Cattarina ROS 1759-1833
|                          _____| 6_ sosa Antoine, Augustin, François, Marie GIRAUDI 1827-1886
|                         /                           \                             _____| 26_ sosa François Gastaud †?1808
|                        /                             ¯¯¯¯¯| 13_ sosa Francoise, Marie Gastaud 1792-?1840
|                       /                                                           ¯¯¯¯¯| 27_ sosa Madeleine BARRAL †?1808
|3_ Louise Emilie GIRAUDY 1877-1929
                        \                                                           _____| 28_ sosa Barthélemy Scovazzo ca 1756-?1832
                         \                              _____| 14_ sosa Francois Scovazzo ca 1800-
                          \                            /                            ¯¯¯¯¯| 29_ sosa Thérèse Baldisson 1767-?1832
                           ¯¯¯¯¯| 7_ sosa Margueritte Scovazzo 1833-?1890
                                                       \                            _____| 30_ sosa André Carbonel ca 1773
                                                        ¯¯¯¯¯| 15_ sosa Marie-Anne Carbonel ca 1810
                                                                                    ¯¯¯¯¯| 31_ sosa Margueritte Layet ca 1776

mardi 17 août 2021

L' ARBRE des GIRAUDY

Actualisation de l'arbre familial : 

"Ce sont des récits sur mes familles et leurs généalogies depuis 1619 à 2021. Comment elles se sont implantées, intégrées et assimilées dans le Comté Niçois et les Alpes Maritimes, puis en France. Leurs aventures politiques et hôtelière et leurs mésaventures pendant quatre siècles, avec les alliances des familles ALLEMANDE, ITALIENNE et SARDE, SUISSE et avec la famille OTTOMANE et ses descendants à NICE et en TURQUIE.

J’ai choisi de consacrer un chapitre à cet HOTEL, d’où ce H : GIRAUDI-Y-H. Il a été l’âme de la Famille GIRAUDI-Y à NICE pendant plus d’un siècle et demi, ses villas ont bercé nôtres jeunesses. Étrangement mes Parents n’en parlaient pas, passé encombrant, futur non réalisé ? Nous allons explorer, notamment ces hypothèses. C’est un long voyage aux pays de mes ancêtres que nous allons faire. L’HOTEL celui-ci m’a intrigué et j’ai cherché des informations, des photos et des plans. A la fin cela m’a permis de mieux comprendre cet HOTEL BADE & O'CONNOR et d’écrire deux chapitres, l’un sur cet Hôtel et l’autre sur la villa de Fabron (qui d’après ce que j’ai compris n’a jamais été habitée par la Famille GIRAUDY)."

Arbre de toutes les familles 

Je vous présente ma lignée GIRAUDY-LONGONI. Mon premier livre m’a fait découvrir toute ma famille. Je ne la connaissais pas. Une famille « se constitue en se racontant et se reconnaît grâce à la narration » (Isabelle CARON). La Généalogie m’a permis de mieux comprendre et cerner les tenants et aboutissant de notre Arbre et de ses branches.


Arbre des Giraudy

Le livre que je termine.

L'Hôtel à NICE

L'Hôtel à NICE

Arbre Ottoman 2021


Projet de livres sur ma famille 


--- 
Pierre Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu 


lundi 26 avril 2021

L'Australien

Mon Oncle Albert LONGONI en AUSTRALIE

Le fils de Joseph et Marie LONGONI (SUISSE, HERSAU).


Albert LONGONI.


Son fils a été un héros de la guerre de 1945.



Article relatant la vie professionnelle d'Albert en AUSTRALIE.

Les bases du succès à long terme de l'entreprise Malcolm Moore Pty Ltd ont été posées en grande partie par la contribution de deux innovateurs en ingénierie, Malcolm Moore et Albert Longoni. Moore avait un fort sens des affaires avec un oeil pour l'amélioration des équipements existants et une passion pour l'efficacité de la production, tandis que Longoni a été l'un des premiers à adopter de nouvelles techniques de fabrication qui a introduit l'approche européenne de la conception technique et était adepte de la mise en service d'installations d'ingénierie complexes. Ils venaient de milieux contrastés. 

Malcolm Stewart Moore est né à Brisbane en 1888. 

Son père était un ferronnier qui travaillait pour la succursale de Brisbane de l'importateur et distributeur de machines fondé à Melbourne par son beau-père, Alfred Shaw & Co. La famille Moore est devenue insolvable en 1897 lorsque l'entreprise a fait faillite. Ils ont déménagé à Melbourne vers 1902 et se sont installés à Elsternwick. Moore a terminé ses études à Caufield Grammar et est diplômé de l'Université de Melbourne en génie minier (1911) et en génie civil (1912). En tant qu'assistant ingénieur nouvellement diplômé sur la construction de la ligne Bairnsdale à Orbost, il a introduit des méthodes d'excavation plus efficaces et plus rentables en utilisant une benne preneuse qu'il a conçue. Il a également été félicité pour les autres méthodes de construction innovantes qu'il a introduites. [1]

Moore a travaillé en Grande-Bretagne pendant la Première Guerre mondiale. 

En 1915-16, il était directeur général adjoint des usines nationales de projectiles à Glasgow où il a expérimenté ce qu'il fallait pour construire une nouvelle usine de fabrication dans des délais serrés et pour former une nouvelle main-d'œuvre, principalement des femmes, à des méthodes de production relativement sophistiquées. Par la suite, il a été directeur de la section des usines nationales d'ordonnances, à Londres. En 1916, son frère John Heywood Moore est tué au combat en France. Moore est retourné en Australie en 1919 et a vécu avec ses parents à Shepparton où son père était maintenant un verger. 

En 1920, Moore a lancé sa propre entreprise en tant qu'ingénieur-conseil, mais a également agi en tant qu'agent pour des équipements d'ingénierie, notamment la bétonnière brevetée Multi-mix. Un an plus tard, il a obtenu son premier brevet australien, pour des améliorations dans la benne preneuse et une nouvelle grue conçue par Moore et fabriquée par Austral Otis Engineering de South Melbourne, qui comportait ce soi-disant seau à benne «Malcolm». 

En octobre 1921, Malcolm Moore Pty Ltd, offrant des services de génie civil et mécanique, était enregistrée au capital de 10 000 £. Les bureaux étaient à Queen Street et les trois administrateurs de cette société privée étaient Malcolm Moore, Theodore Lloyd et Donald Baxter. Au cours des premières années, la nouvelle société a remporté de nombreux appels d'offres, notamment ceux pour la livraison d'équipements à Victorian Railways et à la Commission de l'électricité pour la manutention du béton, une usine de concassage de charbon adapté au lignite à la Commission de l'électricité et des palans électriques pour le Sydney Harbour Trust. 



Moore a également créé la Tractor Appliance Company Ltd (ou TACL), qui vendait des outils agricoles et était le distributeur des tracteurs Fordson à Victoria. Entre 1923 et 1927, il a obtenu dix-sept brevets australiens, dont treize impliquaient des améliorations aux tracteurs, y compris leur conversion en grues mobiles, ascenseurs, excavatrices, bancs de scie, rouleaux compresseurs et même de petites locomotives. Il continuera à innover et à breveter ses idées tout au long de sa carrière.


Avec l'augmentation des commandes, en mars 1927, la société est devenue publique, devenant Malcolm Moore Ltd. d'abord dans ce qui allait devenir un complexe industriel majeur.

Alberto Joseph Longoni est né en 1889 à Herisau, en Suisse alémanique. 


Son grand-père et son oncle étaient des entrepreneurs qui construisaient principalement des routes, tandis que son père possédait une carrière qui fournissait du grès pour les projets de construction. Longoni a étudié l'ingénierie à l'Université technique fédérale de Zurich. Pendant ce temps, il entreprit le service militaire obligatoire dans la cavalerie suisse. 
À l'université, il entendit des histoires d'Australie d'un camarade de classe alors, peu de temps après avoir obtenu son diplôme en mars 1914, il s'embarqua pour Sydney.
 À quelques mois du début de la Première Guerre mondiale, son timing était malheureux. En tant qu'étranger, il était tenu de s'inscrire et de se présenter à chaque fois qu'il changeait d'adresse.

Au cours des six années suivantes, il a travaillé comme ingénieur de conception et de construction sur un certain nombre de grands projets ; d'abord l'usine de ciment et de chaux de Kandos près de Mudgee en Nouvelle-Galles du Sud, puis en tant qu'ingénieur en chef de la construction de l'usine de ciment et de chaux du Queensland à Darra, près de Brisbane. Par la suite, il a enquêté sur un gisement de chaux à WA pour un syndicat sud-australien, puis a travaillé à la rénovation des fonderies de Port Pirie. 
À la fin de 1919, Longoni déménage à Melbourne et s'installe en tant qu'ingénieur-conseil, fournissant des services professionnels en génie civil et mécanique axés sur la conception. Compte tenu des incertitudes auxquelles il était confronté pour trouver du travail pendant les années de guerre, il est devenu un Australien naturalisé en 1920. 


Il a été ingénieur en chef pour la conception et la construction de l'usine de ciment de Portland sur l'île Maria, en Tasmanie, de 1920 à 1922. Il est ensuite retourné au conseil et sa première association avec Port Melbourne est venue en 1924 quand il a fourni un rapport technique favorable dans le cadre du prospectus pour faire flotter une société pour agrandir l'usine de fabrication de briques Cindcrete à Ingles Street. Ce produit de construction unique était une caractéristique déterminante des « maisons de banque » jumelées construites à Garden City.




Au cours de cette période, la trajectoire de la carrière de Longoni a changé alors qu'il commençait à être le pionnier de la conception de structures en acier soudées à l'arc pour les applications mécaniques. Ces travaux ont été réalisés en étroite collaboration avec Quasi-Arc, le fournisseur britannique d'équipements de soudage électrique, son distributeur local, Robert Bryce & Co, et Harry Grove, qui dirigeait le département de construction de la Metropolitan Gas Company. Longoni a ensuite développé des informations techniques sur les structures soudées et des conseils pratiques pour les ingénieurs concepteurs. C'était l'époque où la plupart des structures en fer et en acier étaient fabriquées à l'aide de rivets ou d'assemblages boulonnés. 


Moore et Longoni ont uni leurs forces pour la première fois au milieu des années 1920. Longoni a conçu une variété de pièces d'usine et d'équipement qui ont été fabriquées par Malcom Moore. Celles-ci comprenaient des camions et une station de basculement de camions pour Geelong Cement Company et des transporteurs à benne pour les usines de gaz Footscray et la centrale électrique de Newport. Cependant, le plein potentiel de leur partenariat a été réalisé en 1932 lorsque la société a remporté l'appel d'offres, contre les principaux concurrents britanniques, pour concevoir et construire une installation de manutention de charbon à la pointe de la technologie à l'usine de West Melbourne de la Metropolitan Gas Company. La paire de chargeurs au cœur du système était réputée à l'époque pour être la plus grande grue entièrement soudée au monde.




Dès le début de sa carrière, Moore avait conçu et construit de nombreuses grues à godets et petits systèmes de convoyage. L'ajout de l'expérience de Longoni dans la conception, la construction et la mise en service de grandes cimenteries ainsi que son expertise avec les structures soudées en ont fait une équipe de classe mondiale. 

Avec une véritable nonchalance d'ingénierie, M. AJ Longoni, ingénieur superviseur de Malcolm Moore Ltd., qui a installé l'usine a sifflé hier à North Wharf et a mis en marche les nouvelles machines mécaniques de manutention du charbon de la Metropolitan Gas Co. Comme 40 tonnes de le charbon a été soulevé par la benne et transporté par courroie vers l'usine à gaz de West Melbourne, pour le plus grand plaisir de 160 ingénieurs et experts en gaz, M. Longoni m'a dit que ce n'était pas la première fois qu'il regardait une telle performance, car mon travail consiste à obtenir des choses. se déplaçant de cette manière.

Ce projet a consolidé la réputation de Malcolm Moore et a conduit à des commandes de systèmes de manutention de charbon similaires ailleurs en Australie. Longoni a continué à fournir des services de conception en tant que consultant à Malcolm Moore avant de rejoindre finalement l'entreprise en 1936 en tant que directeur et de devenir ingénieur en chef. Malcolm Moore était l'une des nombreuses grandes entreprises locales à avoir fait de la publicité dans le cadre du programme souvenir du centenaire de Port Melbourne en 1939. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise a fourni des ponts roulants et des équipements connexes pour aider à la production de munitions ainsi qu'à la construction de routes et au terrassement pour l'armée. Moore était consultant auprès du gouvernement et membre du Australian Army Mechanization Board.

En 1946, Malcolm Moore a subi une restructuration majeure avec la société de portefeuille, Malcolm Moore Industries Ltd., en cours de création pour superviser cinq divisions d'exploitation distinctes basées sur les types de produits; grues, convoyeurs, terrassement, machinerie agricole et hydraulique. Au début des années 1950, Moore a quitté ses fonctions de directeur général et de président pour poursuivre ses passions pour la formation en gestion industrielle et son travail de longue date avec le Royal Flying Doctor Service. Albert Longoni est resté actif chez Malcom Moore, supervisant les grands projets de manutention du charbon jusqu'à sa mort prématurée en 1954. Une époque était terminée.



Si vous avez des histoires à partager sur votre travail pour Malcom Moore, veuillez les publier  ici . Si vous souhaitez commenter cette histoire, veuillez le faire ci-dessous. 

Arbre des LONGONI (Clara ma Grand-Mère s'est mariée avec A. GIRAUDY à NICE.)


Remerciements: Nous remercions les petits-enfants d'Albert Longoni qui ont mis à disposition nombre de ses documents et photographies. 

David Radcliffe a parlé de Malcolm Moore et Albert Longoni lors de notre réunion d'octobre 2020. Vous pouvez consulter sa présentation ici : https://youtu.be/n9YBmLuazmI

Only a fragment of the presence of the massive engineering firm of Malcolm Moore Pty Ltd survives in Bertie St, Port Melbourne.


[1]  Prendre le train pour Orbost:  Engineering Heritage Australia, Vol 1 No 5, décembre 2014, p18.
[2]  Herald (Melbourne) 17 novembre 1933, p 6.
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Source en Anglais : 



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 Pierre Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu