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dimanche 7 juillet 2024

Sultane Neslishah - La dernière Sultane - Turquie

Sultane Neslishah - La dernière Sultane - Turquie.

Cette transcription a été réalisée avec les IA ChatGPT 4.0 et Claude 3.5 OPUS (Opus est un modèle des plus performant, capable de gérer des analyses complexes, des tâches plus longues comportant de nombreuses étapes et des tâches mathématiques et de codage d'ordre supérieur.)
L'IA va modifier durablement notre approche de l'interprétation de l'histoire et de la généalogie.
https://www.anthropic.com/claude - voir mes autres articles à ce sujet sur ce blog.

Petite fille du dernier sultan Vahiddedine par sa mère et du dernier calife Abdul Medjid par son père et par là même deux fois impériale. Une femme à l'histoire étonnante qui, petite fille, vivait dans le Palais de Dolmabahçe, dernier palais de l'empire ottoman.

Jeunesse et Souvenirs : La Sultane Neslishah se remémore sa petite enfance en Turquie, y compris ses souvenirs du Bosphore, des hivers rigoureux et des réunions familiales au palais de Dolmabahçe.

Exil et Éducation : Après avoir été exilée avec sa famille, Neslishah a vécu en France où elle a fréquenté l'école à Nice. Elle décrit la difficulté de concilier son prestigieux héritage avec une adolescence typiquement française.

Famille et Difficultés : Malgré les difficultés matérielles rencontrées pendant leur exil, notamment en Égypte pendant la guerre, la famille de Neslishah a maintenu des liens forts et s'est adaptée du mieux qu'elle pouvait, vendant souvent des possessions pour survivre.

Retour en Turquie : De retour en Turquie dans les années 1960, Neslishah a ressenti un fort sentiment d'appartenance et de fierté pour son héritage. Elle a observé que les attitudes publiques envers sa famille étaient devenues plus positives avec le temps, avec un intérêt croissant pour leur histoire.

Héritage et Réflexions : Neslishah exprime sa fierté pour l'héritage ottoman et les réformes initiées par ses ancêtres. Elle condamne le terrorisme mené au nom de l'islam et affirme son désir de rester en Turquie, ressentant un profond attachement à son pays natal.

La transcription intégrale du texte :


Nous avons l'honneur d'être reçus maintenant par la dernière sultane officielle, la sultane Neslishah, dans sa maison d'Istanbul et c'est un grand plaisir pour nous. 

Sultane, est-ce que vous avez gardé encore des souvenirs du temps où l'empire existait ?

Vaguement, oui. J'étais très petite, j'avais 3 ans quand j'ai quitté la Turquie, mais je me souviens de notre maison sur le Bosphore. Je me souviens des hivers rigoureux durant lesquels je faisais des bonhommes de neige. Je me souviens de nos promenades là-bas et puis je me souviens d'être allée en bateau au palais de Dolmabahçe pour une réception officielle une fois. Quand la réception officielle était terminée, grand-père, le calife, a reçu les membres de la famille et j'étais évidemment très impressionnée par la grandeur du salon, les lustres, tout ça.

Est-ce que vous vous rendez compte que c'est tout à fait impressionnant pour nous de vous entendre dire "grand-père le calife", surtout que vous pouvez le dire de vos deux grands-pères ?

Oui, je peux le dire de mes deux grands-pères. Et puis nous avons habité dans le palais de Dolmabahçe quelque temps lors de la naissance de ma sœur Neslişah, qui est décédée à Paris dernièrement. Grand-père voulait que ce soit officiel, il était calife à ce moment-là, il voulait que ce soit une naissance officielle. Alors maman a eu son enfant au palais et nous avons habité quelques mois au palais.

Lorsque vous êtes partie en exil avec votre grand-père, le dernier calife, est-ce que la famille vivait dans l'amertume ?

Il est évident que notre monde s'est écroulé. Et puis mes parents... Mon père, non, mais maman n'avait jamais vécu ailleurs qu'en Turquie. Nous avons vécu en France après.

Vous avez fait vos études à Nice ?

Moi j'ai fait mes études à Nice, mais toujours en français. Mes parents tous les deux parlaient français au fond. Ils avaient appris le français en Turquie. Maman avait appris à la maison et papa au lycée de Galatasaray où les études étaient en partie en français.

À la maison, vous ne parliez que turc ?

À la maison, nous étions obligés de ne parler que turc. Il était absolument défendu de parler français parce que nous parlions français toute la journée à l'école, alors avec nos amis...

Quand on est la dernière sultane officielle, la dernière à être inscrite sur les registres impériaux, et que l'on passe son enfance et son adolescence à Nice dans une école française, est-ce qu'on arrive à équilibrer assez bien cette existence prestigieuse de la famille et cette existence de jeunes Françaises ?

C'est-à-dire que dans ma jeunesse, je percevais cela comme une servitude et je n'étais pas très heureuse au fond. Je ne me suis retrouvée que dans ma vieillesse, en venant ici. Oui, mais avec l'âge aussi. Maintenant je suis très heureuse ici. Au fond, je me sens appartenir à ce pays. Tout m'appartient parce que tout ce qui est beau a été fait par mes aïeux. Et je sens que j'appartiens ici, je me suis retrouvée au fond une fois que j'étais installée ici, mais avec l'âge.

Mais vous n'avez jamais rompu malgré tout ?

Nous n'avons jamais rompu.
Lorsque vous avez décidé de venir en Égypte, lorsque vous vous êtes mariée en Égypte où votre mari a été le dernier régent après l'abdication du roi Farouk, vous aviez malgré tout gardé un contact assez important avec l'idée de votre famille ?

Ah oui, certainement. D'ailleurs, le sentiment familial est assez fort chez moi. Tout en étant mariée avec un prince égyptien... Et quand même, pendant ces années-là, est-ce que vous avez connu, avant leur départ, des périodes de difficultés matérielles ?

Toujours, toujours ! En France, c'était assez difficile. En Égypte, pendant la guerre, ça a été assez difficile aussi.

Comment est-ce que votre famille réagissait à ces difficultés ?

Aussi bien que l'on peut.
Est-ce que vous aviez des contacts avec d'autres familles royales ? Est-ce qu'il y avait une solidarité ?
Non, nous avons vécu très, très à l'écart. Je ne sais pas pourquoi au fond, mais c'était ainsi.

Lorsque vous êtes revenue en Turquie, c'était dans les années 60 ?
Oui.

Quelle a été votre première impression ? 

Est-ce que vous vous rappelez de votre première impression ?

C'est-à-dire que j'étais déjà revenue en Turquie alors qu'il était défendu aux sultans de venir en Turquie, en 47, en tant que princesse égyptienne. Alors je connaissais déjà la Turquie.

Mais lorsque vous avez décidé de vous y installer ?

Rien ne m'a dérangée. Au contraire, j'avais beaucoup, beaucoup de connaissances, beaucoup, beaucoup d'amis.
Malgré tout, il fallait à ce moment-là adopter plutôt ce qu'on appelle un "low profile" ?
Oui, que j'ai toujours tâché de garder jusqu'à maintenant.

Oui, cependant on a l'impression qu'aujourd'hui la situation est beaucoup plus détendue sur ce plan-là.
Ah oui, beaucoup plus ! Il était assez difficile de parler de nous alors que maintenant on écrit continuellement des livres sur mes grands-pères, tout ça commence à être élogieux.

Qu'est-ce que vous jugez comme une nostalgie ?

Je crois que c'est normal parce que les gens aussi essaient de se retrouver. Il y avait un passé glorieux qui au fond était dû à la famille impériale.

Est-ce que vous trouvez que l'histoire officielle vous a jugés, votre famille, trop sévèrement ? Où il y avait une fausse optique naturelle ?

Est-ce qu'il y a eu des fautes qui ont été faites peut-être de part et d'autre ?
Je n'aimerais pas rentrer dans les détails. Je crois que de part et d'autre...
Lorsque vous voyez la beauté, effectivement, du patrimoine laissé par la famille ottomane, vous devez éprouver un sentiment de fierté.

Certainement ! Je suis très fière. Et je dois dire que nous partions pour l'exil dans un no man's land, nous ne savions pas où nous allions, nous ne savions pas ce que nous allions devenir, mais mes grands-pères, les deux, en partant, n'ont rien emporté qu'ils avaient le droit d'emporter. Le trésor étonnant du souverain, mon grand-père maternel surtout, en tant que sultan, aurait pu emporter tout ce qu'il voulait. Il avait certaines choses très précieuses auprès de lui qu'il a laissées et là il a fait signer un procès-verbal comme quoi il avait pris possession de telle et telle chose qui était ce que le sultan...

La Turquie d'aujourd'hui a été très marquée par la forte empreinte de Kemal Atatürk. Quel jugement portez-vous sur lui ?

C'était certainement un très grand soldat, un très bon officier. C'était l'aide de camp de mon grand-père d'ailleurs. Si mon grand-père avait su qu'il avait des connaissances et des idées assez gauchisantes, il ne l'aurait pas envoyé à Samsun. S'il n'avait pas eu d'estime pour lui... Et puis ensuite il a fait des réformes que nous avons essayé de faire depuis très longtemps. Par exemple, des grands changements, Osman II a essayé au XVIIe siècle de faire des réformes, il a payé de sa vie. Selim III a essayé de faire des réformes, il a payé de sa vie. Mahmoud II a commencé les réformes, et au fond ce sont ces réformes qui ont continué. Et il y avait des choses qu'il fallait faire.

Lorsque vous voyez à travers le monde les vagues de terrorisme qui se font au nom de l'islam, vous, dernière sultane officielle, petite-fille de deux califes, que ressentez-vous ?

Je dois dire que je ne trouve pas les mots pour exprimer... Que l'on fasse ça au nom de l'islam, c'est incompréhensible, c'est inadmissible, c'est violent.

Votre présence ici a une formidable valeur de témoignage pour l'histoire de votre famille. Vous n'avez jamais songé, du jour où vous êtes revenue, à repartir ?

Ah non, certainement pas ! Certainement pas ! J'espère vivre ici et mourir ici.

Merci beaucoup. (Frédéric Mitterrand)

Sultane Neslishah - La dernière Sultane - Turquie (youtube.com)


Voici mon analyse (par l'IA OPUS) du texte de l'interview avec la Sultane Neslishah, la dernière sultane officielle de l'Empire ottoman :


Ce témoignage offre un aperçu fascinant de l'histoire de la famille impériale ottomane à travers les yeux de la Sultane Neslishah. Ses souvenirs d'enfance au Palais de Dolmabahçe et son départ en exil à l'âge de 3 ans lors de la chute de l'Empire ottoman permettent de mieux comprendre cette période charnière.
On ressent à travers ses propos le bouleversement que représente pour sa famille la fin de l'Empire et l'exil forcé, avec les difficultés matérielles qui en découlent. Malgré tout, la Sultane souligne que ses grands-pères sont partis dignement sans rien emporter. Cela témoigne de valeurs d'honneur et de désintéressement.

Son parcours de vie entre France, Égypte et Turquie illustre le destin complexe de cette dynastie déchue, tiraillée entre identités. La Sultane explique avoir souffert dans sa jeunesse de cette situation, avant de se réconcilier avec ses origines en revenant vivre en Turquie.

Ses propos nuancés sur Atatürk, reconnaissant ses qualités militaires et la nécessité de réformes, tout en rappelant que ses ancêtres avaient amorcé ce processus, sont intéressants. Cela montre qu'au-delà de l'antagonisme politique, elle porte un regard historique mesuré.

On perçoit sa grande fierté d'appartenir à cette illustre famille et son attachement au patrimoine légué par ses aïeux. Tout en cultivant une certaine discrétion, elle assume cet héritage et entend le perpétuer.
Ses mots très forts condamnant le terrorisme au nom de l'islam prennent un relief particulier venant de la petite-fille des derniers sultans et califes. Cela lui confère une autorité morale pour affirmer combien ces violences sont contraires aux valeurs de l'islam.

Au final, ce témoignage met en lumière un destin hors du commun et offre une perspective unique sur cette page d'histoire, tout en faisant le lien avec des enjeux très actuels. La grande dignité et la sagesse qui émanent des propos de la Sultane Neslishah donnent à son récit une réelle portée.

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LAB GENEALOGIE - Public - www.erolgiraudy.eu/ 

P. Erol GIRAUDY sur la Généalogie de mes familles Giraudy et Ottomane de Turquie et du Comté de Nice.







samedi 19 novembre 2022

Le Général et la Princesse

 Le Général et la Princesse.

 

La Princesse à NICE.

Le Général en Turquie. 

Dans un groupe privé nous échangeons des informations sur l'histoire de la Famille Ottomane.

Le texte d’origine :

V. Murad'ın kızı Fehime Sultan'ın ülkeden sürgün edildikten sonra 1924'te bir Alman subayından Nice'te bir eve taşınmasını istediği yardım mektubu şu şekilde imzalanmıştır: Fehime sultane et Mahmlut Bey.

 / Kaynak: https://www.beyaztarih.com/ensiklopedi/fehime-sultan

TRADUCTION :

La lettre d’assistance que la fille de Murad V, Fehime Sultan, a demandé à un officier allemand de déménager une maison à Nice en 1924 après avoir été exilée du pays, signée : Fehime sultane et Mahmlut Bey.

Lettre de Fehimé Sultane adressée au Colonel le 1 juillet 1924.

Lettre de Felimé Sultane adressée au Colonel, Elle est à NICE 
Promenade de Anglais au 123 Villa Marie Christine.

Cette traduction n'est pas bonne/correcte, le colonel est français, je le connais, il est mort à NICE. A partir de là je vais écrire son histoire et la liaison avec notre Famille Ottomane, une longue relation, notamment avec cette belle Princesse et d'autres membres de la Famille. A suivre...

Pourquoi j’avance ceci ? 

La raison en est simple, si elle s'était adressée à un officier Allemand elle aurait écrit dans cette langue (car la plus part des membres parlaient plusieurs langues, ou tout simplement en turc). 

De plus en cherchant sur le net, je découvre des échanges entre un certain "Fuad" et ce colonel, dans cet échange épistolaire la signature du colonel est lisible. C’est le colonel SARROU un officier du renseignement français. Comme toutes ces personnes du renseignement militaire ses photos ne sont pas pléthores.

Cet officier du renseignement français, va devenir un peu plus tard Général. La lettre ci-dessous est adressée au Colonel SARROU, elle traite d'un sujet financier - 4 mai 1922.

LETTRE Datée 1922 ENVOYÉE D'EMIRGAN AU Général SARROU, 

signée DELI FUAD PACHA (1831 - 1935).  

Surprenante signature : Le Sénateur Maréchal FUAD.

Même signature 50 ans après ?

Emirgan est une banlieue verdoyante et bourgeoise d'Istanbul, en Turquie, sur la rive ouest du Bosphore, dans le quartier de Sarıyer, au nord du pont Fatih Sultan Mehmet (deuxième pont du Bosphore).


LETTRE SIGNEE DE FEHIME SULTAN, fille du sultan Murad V, 

au général Sarrou. 4 pages, daté du 12 janvier 1922.


Fehime Sultane est née le 2 juillet 1875 au palais de Dolmabahçe. 

Son père était le sultan Murad V, fils d' Abdulmejid I et Şevkefza Kadın , et sa mère était Meyliservet Kadın . Elle était le cinquième enfant et la deuxième fille née à son père et le seul enfant de sa mère. 

Sa naissance a été gardée secrète jusqu'à ce que son père devienne sultan, les princes ottomans étant alors interdits d'avoir des enfants.

Lors de l'exil de la famille impériale en mars 1924, Fehime et son mari se sont d'abord installés à Vienne, en Autriche, puis à Nice, en France. 

A Nice, Mahmud Behçet Bey a emprunté de l'argent à Fehime sous prétexte d'ouvrir une boutique. 

Il a commencé à vendre des glaces à la turque devant une épicerie de la rue de Congrès (c’est dans le bas de NICE près de la mer), mais il a fini par s'enfuir, la laissant dans la misère. 

Bien que plusieurs autres membres de sa famille aient vécu à Nice, notamment Abdülmejid II, ils ont refusé de l'aider. 

Il ne faut pas oublier que tous les membres de la Famille Ottomane étaient dans des situations identiques, malheureusement. 

Ce comportement était dû en partie parce qu'il y avait une discorde entre les descendants du sultan Abdülaziz sous le nom d'Abdülmecid II et ceux du sultan Abdülmejid I, en raison du décès suspect d'Abdülaziz. Ses descendants croyaient en réalité au meurtre organisé par la branche "Mejids" de la famille, et en partie parce qu'ils désapprouvaient les opinions politiques de Fehime, qu'ils croyaient être la cause de la chute du Sultanat et de leur exil (franchement c’était lui donner beaucoup de pouvoir de nuisance). 

Photo faite à NICE.

Fehime Sultan, qui avait l'habitude de vivre dans le faste (son surnom la Princesse Papillon), se retrouve ainsi sans le sou et sans protection à Nice. Mademoiselle Jean Schafer de Pologne, qu'elle avait connue auparavant, l'a aidé pendant un certain temps. La sultane tomba malade et dans une grande misère. Fehime Sultan est décédé le 15 septembre 1929 de la tuberculose. Elle avait 54 ans. 

Elle a pu endurer l'exil pendant 5 ans. Son corps a ensuite été transféré au cimetière de la mosquée Sultan Selim à Damas par son neveu Osman Fuad Efendi. Fehime Sultan n'a pas eu d'enfants. 

Mahmud Behçet Bey quant à lui, il a de nouveau demandé la citoyenneté en 1949, longtemps après la mort de Fehime Sultan, il est retourné dans son pays. Il a vécu jusque dans les années 1960.

Elle continue, la vieille femme : « Sa dernière nuit, tout le temps, il t’a appelé : Loti ! Loti ! Loti !… Donc, c’est à cause de toi qu’il est mort, à cause de toi ! » Pierre Loti - FANTÔME D’ORIENT - 1892.

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Mais, revenons à cette liaison épistolaire avec un officier du renseignement français. 

Le colonel Auguste Sarrou est né le 11 mai 1874 à Patras, en Grèce. Il appartient à une ancienne famille de fabricants [de l’Hérault]. 
Il était le neveu d’August Sarrou, le commandant de l’infanterie qui a participé aux batailles individuelles du Second Empire. 
Il a étudié au Lycée Saint-Benoît à Istanbul, entre dans l’armée à l’âge de 20 ans et sert dans les délégations de la gendarmerie ottomane en Macédoine, en Thrace et en Anatolie de 1904 à 1914. 
Il était fortement impliqué dans le Harb-i umumiye. 
Il a servi comme assistant du général Foulon en Turquie. Badehu a été l’adjoint de M. Franklin Bouillon pendant le conflit d’Ankara et a également participé aux négociations d’armistice de Mudanya. En 1921. 
Il est nommé attaché de l’ambassade de Français à Istanbul avec rang de gouverneur de district et devient amiral en 1925. 
Officier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre avec 2 palmes, Saint-Saveur, Mecidiye Merit [et al]. Il porte le titre d’Officier d’Académie. Il meurt à Nice en 1968. 


Des questions subsistent :

  • Pourquoi la Famille a échangé en français avec un officier qui parlait le turc couramment ? 
  • Il y avait une censure en Turquie à cette époque ? (Certainement) 
  • Des échanges entre cet officier du renseignement français et la Famille semblent avoir été nombreux pourquoi ? (1922-1924) 
  • Dans quel but ?   
  •  Beaucoup de membres de la famille ont essayer de mener des actions afin de revenir en turquie ? 

 Rapport du Chef de Bataillon Sarrou Sur la Possibilité d'Une Paix Séparée Avec la Turquie. 

Battalion Chief Auguste Sarrou, Head of Mission in Syria 1917-08-31.


Il faudrait lire les livres du Général SARROU et de l'Amiral Charles-Henri Dumesnil (Y compris celui de son épouse Vera) et prendre connaissance de leurs archives, afin de mieux comprendre leurs démarches. Mais cela fait beaucoup d'officiers français autour de notre Famille...

Laissons planer ce mystère et les plus folles hypothèses s'exprimer dans nos rêves et spéculations. Peut-être un historien ou un romancier ira un jour explorer ce sujet, pour l'instant n'allons pas plus loin.  

C'est plus sage.

"Mais qui se soucie aujourd’hui de ces grands principes ? Fehimé veut avant tout s’amuser, et elle le fait avec une frénésie exacerbée par le sentiment d’avoir perdu en captivité ses plus belles années. Elle est si gaie, si légère qu’on l’appelle « la sultane Papillon », ces papillons dont elle a fait son symbole et dont elle orne toutes ses robes. C’est une artiste. Pianiste accomplie, il lui arrive même de composer. Mais il n’y a rien qu’elle déteste tant que le sérieux et les responsabilités." 

Extrait du livre de Kenizé MOURAD - De la part de la Princesse Morte. 

 

Le Général.

Il Participa à la mission internationale de réorganisation de la gendarmerie ottomane de 1904 à 1914, et fut attaché militaire à l'ambassade de France à Ankara après 1922.


Les archives du Général avec ses nombreux secrets.



Sarrou, Auguste, officier du renseignement français (1874-1968). 

Les archives d'Auguste SARROU.


Principalement Proche et Moyen-Orient, principalement 1917-1923, avec du matériel supplémentaire antérieur et beaucoup plus tardif.

Divers formats (folio, 4to, 8vo). Un total de 460 pages dactylographiées et 177 pages manuscrites (dont 9 ne comportent que 2 lignes) en 26 fascicules, réunis en 11 portfolios. Avec quelques coupures de journaux ainsi qu'une photographie de Sainte-Sophie et de la porte du palais de Dolmabahçe, montées sur carton comme cartes postales.

Une archive très importante et étendue des papiers personnels secrets du général Auguste Sarrou, chef espion français au Levant et en Turquie pendant la période critique entre 1917 et 1923, lorsque le Proche et le Moyen-Orient ont été complètement réorganisés après la disparition de l'Empire ottoman. Empire. 
Il présente de nombreux rapports d'espionnage "top secret", de la correspondance et des dossiers d'analyse politique, fournissant des informations stellaires sur le rôle central de la France dans le façonnement du destin de la Syrie, du Liban et de la Turquie, œuvrant pour contrer les forces déchaînées par Lawrence d'Arabie lors de la révolte arabe.

Les archives actuelles se composent de dizaines de rapports de renseignement classifiés, de plans directeurs politiques et de notes de terrain. La plupart des documents sont des tapuscrits ou des copies conformes de tapuscrits (beaucoup écrits par Sarrou), destinés à être distribués uniquement aux plus hauts responsables militaires et politiques français. 

Les documents couvrent toute la carrière de Sarrou, datant de 1908 aux années 1960, bien que la majeure partie des documents concerne la période critique de 1917 à 1923. Il comprend une copie dactylographiée de l'autobiographie de Sarrou, écrite à la fin de ses 60 ans de carrière.
Dans l'espionnage et la diplomatie en Turquie, dans les Balkans et au Moyen-Orient ; une série d'articles relatifs au temps où Sarrou a servi comme gendarme en Macédoine dans la décennie précédant la Première Guerre mondiale, lorsqu'il s'est notamment lié d'amitié avec de nombreux dirigeants de «jeunes turcs»; et une autre série d'articles décrivent sa "Mission d'Orient" secrète, une grande opération pour soutenir les ambitions françaises en Syrie, au Liban et en Anatolie. 

En outre, une série de rapports analytiques très importants et secrets rédigés par Sarrou fournissent un "plan de match" sur la manière dont la France devait gouverner la Syrie et le Liban (ce qui est important, le Quai d'Orsay a largement suivi les conseils de Sarrou au fur et à mesure que les choses se déroulaient). 

Il convient de noter l'évaluation brutalement peu flatteuse de Sarrou à l'égard de l'émir Fayçal, l'ancien camarade de Lawrence d'Arabie. 
De plus, il y a un rapport manuscrit intrigant d'une rencontre entre des intellectuels arabes et Djemal Pacha, le ministre ottoman de la guerre, la veille de la chute de Damas, ainsi qu'une série de rapports fascinants concernant l'attentat de 1921 contre le général Henri Gouraud, haut-commissaire français pour la Syrie et le Liban. 

Une autre série de 25 rapports de renseignement "secrets" dactylographiés compilés par le Service des informations de la Marine dans le Levant (SIL) à Port-Saïd en 1918 et 1919 contient des renseignements de terrain bruts fascinants sur les éléments anti-français à travers le Moyen-Orient, ainsi que les efforts des moyens français pour contrer ces forces par le contre-espionnage et la propagande. 

Une collection diversifiée de documents de recherche dactylographiés et manuscrits, ainsi que de la correspondance provenant d'actifs clés, réunis par Sarrou de 1919 à 1922, est complétée par une série de rapports dactylographiés très perspicaces, rédigés par Sarrou pour conseiller le gouvernement français sur la situation en Turquie. de 1921 à 1931, couvrant la montée de la nouvelle république d'Atatürk et les efforts français pour gagner de l'influence à Ankara. Enfin, il y a une collection de lettres.

De nombreux éléments des archives actuelles sont probablement des survivants uniques, tandis que quelques exemples de certains des tapuscrits peuvent exister dans diverses archives officielles françaises. Une liste détaillée est disponible sur demande.

Code de stock : BN#49674 : Sarrou, Auguste Les archives d'Auguste Sarrou. - Antiquités INLIBRIS ... - Antiquités INLIBRIS Gilhofer Nfg.

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Histoire de Fehime Sultane

https://en.wikipedia.org/wiki/Fehime_Sultan

https://www.hurriyet.com.tr/gundem/ortakoy-tarihten-temizlendi-sultanlarin-kemikleri-sizliyor-87387

Mütâreke (1918-1922) zamanında, İstanbul’da bulunan ecnebi diplomat ve gazeteci eşleri, sık sık sultanın konağındaki davetlere iştirak eder; hatta sultan bundan dolayı töhmet altında kalırdı. Amiral Dumesnil’in zevcesi Vera Dumesnil hatıralarında buna geniş yer vermektedir. Halbuki Fehime Sultan, bunlardan elde ettiği istihbaratı, alâkadar Osmanlı makamlarına ve akrabası olan subaylar vasıtasıyla Ankara’daki Kuva-ı Milliye hükümetine haber veriyordu. Ancak bu vatanseverliğinin cezasını çok acı çekti.  -  Pendant l'armistice (1918-1922), les épouses des diplomates et journalistes étrangers à Istanbul assistaient souvent aux invitations dans l'hôtel particulier du sultan ; même le sultan serait impliqué pour cela. Véra Dumesnil, l'épouse de l'amiral Dumesnil, y fait une large place dans ses mémoires. Cependant, Fehime Sultan informait les autorités ottomanes et le gouvernement Kuva-ı Milliye à Ankara par l'intermédiaire de ses proches, des renseignements qu'il avait obtenus d'eux. Mais il a subi la sanction pour son patriotisme.

(ATTENTION : Il faudrait chercher un peu plus pour avoir des informations sur ces informations - Ceci afin de recouper les sources).

 

Voir aussi le site de Ayşe Osmanoğlu.

The Gilded Cage on the Bosphorus - Ayşe Osmanoğlu (ayseosmanoglu.com)

https://ayseosmanoglu.com/book/the-gilded-cage-on-the-bosphorus/

Ayşe Gülnev Osmanoğlu is a member of the Imperial Ottoman family, being descended from Sultan Murad V through her grandfather and from Sultan Mehmed V (Mehmed Reşad) through her grandmother. After reading History and Politics at the University of Exeter, she then obtained an M.A. in Turkish Studies at SOAS, University of London, specialising in Ottoman History. She lives in the UK with her husband and five children.

Source 

63. Müzayede Efemera ve Fotoğraf | İstanbul Müzayede (istanbulmuzayede.com)

https://www.istanbulmuzayede.com/muzayede/6762/63-muzayede-efemera-ve-fotograf/sayfa/2


Turquisme: L'officier français Auguste Sarrou : un témoin de premier plan de la révolution jeune-turque

https://turquisme.blogspot.com/2021/01/lofficier-francais-auguste-sarrou-un.html

https://inlibris.com/item/bn49674/ 

https://data.bnf.fr/fr/14531079/auguste_sarrou/


Sarrou, Auguste Les archives d'Auguste Sarrou. - Antiquités INLIBRIS ... - Antiquités INLIBRIS Gilhofer Nfg.

https://inlibris.com/item/bn49674/


Le lieutenant-colonel Sarrou : "Les chrétiens de Cilicie, Arméniens et Grecs, (...) - Turquie News (turquie-news.com)

https://www.turquie-news.com/le-lieutenant-colonel-sarrou-les-chretiens-de

 Lieutenant-colonel Auguste Sarrou, « Impressions d’Anatolie », Revue économique française, XLIV2, mars-avril 1922, p. 95. Also see Bulletin spécial de renseignements du 2 décembre 1921, CADN, 1SL/1V/163. https://archives.saltresearch.org/handle/123456789/1511


Hellénologie: L'officier Auguste Sarrou et les Grecs (hellenologie.blogspot.com)

https://hellenologie.blogspot.com/2021/05/lofficier-auguste-sarrou-et-les-grecs.html

 Lieutenant-colonel Auguste Sarrou, « Impressions d’Anatolie… », p. 90. Also see « La paix en Orient — Entretien avec M. Lenail sur l’accord franco-turc conclu à Angora », Excelsior, 28 novembre 1921, p. 2.

 Auguste Sarrou, « Impressions d’Anatolie », Revue économique française, XLIV-2, mars-avril 1922, pp. 87-96.

Le Capitaine Sarrou…, pp. 99-100. Also see Cemal Paşa, Memories of a Turkish Statesman. 1913- 1919, New York: George H. Doran C°, 1922, p. 102.


Salt Araştırma: Program of the [French] Intelligence Service in Port-Said (saltresearch.org)

https://archives.saltresearch.org/handle/123456789/32521


sar1.pdf (antiquariat-pahor.de)

http://antiquariat-pahor.de/sar1.pdf

Cours, séminaires, colloques | Edhem Eldem - Histoire turque et ottomane | Collège de France (college-de-france.fr)

https://www.college-de-france.fr/chaire/edhem-eldem-histoire-turque-et-ottomane-chaire-internationale/events


Gorgias Press. Le Capitaine Sarrou un officier français au service de l’empire ottoman

https://www.gorgiaspress.com/le-capitaine-sarrou-un-officier-francais-au-service-de-lempire-ottoman


 Charles-Henri Dumesnil : 
Contre-amiral (mars 1919), chef de la délégation française à la Commission navale de contrôle à Berlin (1920), il est le commandant de la division légère en escadre de Méditerranée orientale et prend part à l'évacuation de la Crimée. Il réorganise aussi les services de la marine à Constantinople où il se signale encore en sauvant la colonie française de Smyrne pendant l'incendie de la nuit du 13-14 septembre 1922, durant la guerre gréco-turque.


Le Bosphore Tant Aime - Dumesnil Vera.

 https://bibliotheques-numeriques.defense.gouv.fr/mediatheque-en/document/a3f1ef1f-57ac-4bc0-987f-c6ce301aae06


Kuva-yi_Milliye

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Kuva-yi_Milliye

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Kuva-yi_Inzibatiye

TİTRE Programme du service de renseignement [français] à Port-Saïd

AUTEUR/PRODUCTEUR Chef de bataillon Auguste Sarrou, chef de mission en Syrie

DÉFİNİTİON

Le document porte sur une description détaillée des missions et de la structure du Service de Renseignements de la Division Navale en Syrie [Service de Renseignements (SR)] à mettre en place à Port-Saïd.

Rapport AFMSRDOC001005 joint

DATE DE SORTİE 1917-04-20

LANGUE Français

PORTÉE Thessalonique

EMPLACEMENT PHYSİQUE Recherche SALT

https://archives.saltresearch.org/handle/123456789/32521




Les Archives :


Ce que disait un officier du renseignement Français sur la Turquie en 1923 (Probablement la première moitié de 1923).

Rapport du lieutenant-colonel Auguste Sarrou sur la situation en Turquie.   Auguste Sarrou (1874-1968), fils d’un marchand français au Collège Saint Benoît d’Istanbul et de la mission internationale œuvrant à la structuration de l’Organisation de la gendarmerie ottomane et sous Bab-i li dans les années suivantes, fait partie de la délégation de Franklin Bouillon venu pour les accords d’Ankara en 1921 et prend sa retraite de l’attaché militaire de l’ambassade de France en République de Turquie. Les archives comprennent les rapports et les cartes militaires qu’il a préparés alors qu’il était en Syrie pendant la Première Guerre mondiale et les traductions françaises des coupures de journaux turcs qu’il a rassemblées alors qu’il était responsable de l’ambassade d’Ankara.




Erol GIRAUDY OSMAN