Blog de P. Erol GIRAUDY sur la Généalogie de mes familles Giraudy et Ottomane de Turquie et du Comté de Nice.
jeudi 7 mars 2024
100 ans d'exil et de plus devenir apatride
mercredi 4 octobre 2023
Melike
L’orient
avec ses histoires merveilleuses étaient toujours présent et le décor de mon
salon y incluait Turgas, Arbre Généalogique, portraits, photos en noir et blanc
et paysages anciens d’Istanbul.
Je me posais la question sur une 1er
partie de peu de pages sur l’histoire Ottomane, pour finir je les ai supprimées.
Pour ceux qui veulent rapidement mieux comprendre notre famille et son
histoire lire « L'Empire ottoman - Edhem Eldem[i] -
| Que sais-je ? | Une question à toutes les réponses (quesaisje.com) ».
https://www.quesaisje.com/content/LEmpire_ottoman
Ma
nourriture était faîtes de nombreux plats orientaux et de délicieux desserts et
pâtisseries orientales bien entendu. Ma Mère savait en faire certaines et
c’était la fête quand elle commençait la confection de celles-ci. J’étais jeune
(11 ans) et la table était haute, mais j’attendais d’avoir un échantillon…
Ces pâtisseries m’ont toujours bien
apprécié, combien de restaurant Libanais et Turcs ont eu ma visite. Il faut
dire que cela a peut-être contribué à améliorer mon diabète de niveau 2, il est
stabilisé à ce jour.
Ma Mère était l’une des plus anciennes des Princesses
Ottomans qui a quitté L’Empire (en 1923) c’était un bébé, de ce fait elle avait
été connue par beaucoup de Prince et Princesse.
Le téléphone sonnait souvent chez nous, les cousines
parlaient beaucoup avec elle (un peu en turc et un peu de français, mais
manifestement elle se comprenait).
Chez moi un coq faisait
KIKIRIKI (phonétique), beaucoup de mots me sont restés étrangement, notamment
Baba : papa ; Djijim : chérie (employé pour les enfants). Oudh, Damad, (voir le
glossaire en fin de ce livre et l’autres sur mon site).
Lentement
ma mère est devenue le point de rencontre et de partage des informations sur et
pour les membres de la famille avec une grande partie des Osmanoglu.
Il
venait aussi visiter Méliké à Nice quand ils étaient de passage sur cette
Riviera Française qui les avaient accueillis il y a bien longtemps. Beaucoup se
sont intégrés et ils ont été assimilé, d’autres non pas survécus.
Quoi
qu’il en soit la France a été une merveilleuse terre d’accueil pour ma Famille.
Souvent
les découvertes que j’ai faites sont troublantes, j’ai eu la chance de pouvoir
vérifier la véracité des faits, en croisant mes sources d’informations.
Puis
j’ai conforté celles-ci avec une recherche généalogique et avec des livres et
conférences.
Tout
ceci est peut-être mon musée de l'Innocence ?
[i]
Professeur à l’université de Boğaziçi à Istanbul et titulaire de la chaire
internationale d’histoire turque et ottomane au Collège de France de 2017 à
2022, Edhem Eldem est notamment l’auteur de L’Empire ottoman et la Turquie face
à l’Occident (Fayard, 2018) et de L’Alhambra. À la croisée des histoires (Les
Belles Lettres, 2021). https://www.quesaisje.com/Auteur%3AEdhem_Eldem
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dimanche 19 mars 2023
SULTAN MURAT - recherche à l'aide d'une image avec GPT4
SULTAN MURAT - recherche à l'aide d'une image avec GPT4 afin d'avoir d'autres photos du même type.
mardi 15 novembre 2022
Les deux sœurs et les poèmes d'Émiré.
Les deux sœurs et les poèmes d'Émiré.
Méliké à L’Institut Marie Clotilde
Cela devait être étrange au commencement pour elle-même et ses amies à ses débuts, être dans une école catholique en 1932. Elle y avait rencontré de nombreuses jeunes filles, qui sont restées ses amis jusqu'à la fin de sa vie à NICE. En fait, je pense qu’elle s'est bien entendu rapidement avec les autres élèves.
Car il faut savoir que la Congrégation de Sainte-Clotilde est un Ordre de droit pontifical (Approbation pontificale 1821) par Pie VII cet Institut religieux apostolique est de Spiritualité Ignacienne[i] dédié à l’Education féminine. Mais revenons à L’Institut Marie-Clotilde à NICE. Un jour de septembre 1820, lors du pèlerinage du Calvaire au Mont Valérien, elle fait la rencontre providentielle du Père Rauzan. Le 16 août 1821, elle fonde, avec son aide, l'institut Sainte Clotilde, et le même jour, elle prononce ses vœux de religieuse et prend le nom de Mère Marie-Thérèse de Sainte Clotilde.
Les sœurs Sainte Clotilde ont ouvert en 1928 au 42 boulevard de la madeleine "l'institut Marie Clotilde", établissement d'enseignement secondaire avec internat. Les sœurs de Sainte Clotilde veillent encore aujourd'hui à ce que l'esprit de la fondation demeure vivant. En 1979, le lycée et collège ont été fermés et les bâtiments ont reçus une nouvelle destination, la crèche Marie Clotilde qui ouvre ses portes en juin 1982. En octobre 2010, ouverture de la micro-crèche « Les Pitchouns de Vittone». La crèche Marie-Clotilde et la micro-crèche Les Pitchouns de Vittone sont des établissements d'accueil de la petite enfance rattachés à l'Association Marie Clotilde qui est une Association à but non lucratif de la loi 1901.
Les deux sœurs se voyaient souvent à NICE.
Il faut bien qu’il se soit joué là-bas un acte inoubliable de cette féerie noire qui a été ma vie, pour que je m’inquiète ainsi de la pensée d’y retourner ; pour que tout ce qui en vient, un mot tartare qui me repasse en tête, une arme d’Orient, une étoffe turque, un parfum, aussitôt me plonge dans une rêverie d’exilé où réapparaît Stamboul ! Pierre LOTI (Fantôme d'Orient).
Mais avant tout je vais vous présenter notre grand-mère.
"Le siècle est une époque où l'Empire ottoman a subi des changements majeurs dans les domaines administratif et social. Outre le changement structurel de l'État, de nombreux changements sont observés dans le domaine social. L'un de ces changements sociaux est la transformation musicale. Avec l'acceptation de la musique occidentale dans les terres ottomanes, le piano, l'instrument le plus important de cette musique, s'est répandu à la fois dans le palais ottoman et parmi les citoyens".
"Ce prince turc n’était autre que Rachid Osman, fils du puissant prince Faik, lui-même souverain d’immenses terres en Albanie et en Grèce. Ce dernier était en outre ministre du sultanat turc et placé directement sous les ordres du sultan, avec qui il était parent. Le fils de Faik, le prince Rachid, n’avait alors aucun lien avec la Suisse ni avec le col de Kerenzerberg, puisqu’il étudiait les sciences politiques à la Sorbonne à Paris. Durant la première Guerre mondiale, le sultan fit appel à l’ambitieux Rachid, alors âgé de 26 ans, pour des missions politiques. Dans un premier temps, le jeune politologue fut conseiller juridique auprès du ministère turc des Affaires étrangères, bien qu’il ne fût pas juriste. Ensuite, il occupa la fonction de ministre plénipotentiaire dans la partie ottomane de la Grèce, marchant ainsi sur les traces de son père."
Voici leurs deux filles.
Le travail de Méliké chez une Ophtalmologiste pendant la guerre.
Cela devait être un
épisode peut ordinaire. Je n’ai plus en mémoire son nom (je crois que c'était la Doctoresse Jaquet). Emiré devait être infirmière.
Je n’ai pas beaucoup
d’information sur cette période de leurs vies. Elles étaient à Nice, la photo ci-dessus a été
prise à la villa Danièle devant l’Hôtel (du nom de ma cousine). Je me souviens
que Méliké racontait une histoire sur son père arrêter par la police
(allemande ?). Elle est allée au commissariat et comment, par quel miracle
elle a pu le sortir sous le regard des employés et d’un officier allemand.
Ensuite, elle aurait croisé cet officier à Nice (habillé en officier anglais,
il semble qu’il ait été infiltré au sein des forces de l’axe Nazie) et il lui aurait
fait un petit signe de la main. https://sway.office.com/ri7ynHq3euSVu369?ref=Link
Princesse Emiré ma Tante :
Fille de la Princesse ARIFE Kadriyé et du Damad Mehmet Rachid Osman, Emiré Osman est née le 7 décembre 1927, en exil à Nice.
Arrière-petite-fille
du Sultan Abdulmecid I, elle a droit également au titre de Princesse qu'elle
portera sous le nom de Emiré Rachid Osman de Larisse, et est membre de la
famille Impériale Ottomane de Turquie.
Après
une enfance relativement heureuse, malgré le manque certain de moyens, dû en
partie à l'exil de ses parents après la révolution Kémaliste, la jeune Emiré va
déménager à plusieurs reprises en fonction des rentrées d'argent. Elle va ainsi
se forger un caractère de tolérance et de sollicitude envers les plus démunis.
Ce qui expliquera plus tard son goût pour aider les autres.
Loin
des lumières des palais et de la splendeur passée, que certains membres de la
famille impériale ont essayé d'entretenir par des réunions mondaines, la
Princesse Emiré se tournera très tôt vers le travail.
Pour
arrondir les fins de mois, elle fera plusieurs emplois, avant de créer, grâce à
son diplôme de " jardinière d'enfants sa propre structure : "Le cours
Osman".
Marquée
par ses années de galère, dotée d'une énergie hors du commun et ne supportant
pas l'injustice, Emiré toujours à l'écoute des plus démunis, va, durant dix
ans, s'occuper d'un enfant, dont les parents ne peuvent assurer l'éducation.
Cette
période, riche de bonheur et de rires la marquera jusqu'à la fin de sa vie et
cet enfant au regard enjôleur deviendra plus tard le parrain d'un de ses fils.
Toujours
portée par un sentiment de générosité, Emiré s'engage en 1954 dans le
secourisme, où elle rencontre son futur époux. Leur relation donnera plus tard
les plus grandes preuves d'amours avec la naissance de trois enfants.
Malade
depuis l’âge de trente-six ans, atteinte d'une maladie cardiaque, Emiré va
continuer à se battre et donner d'elle une image de combattante, ne se
plaignant jamais de son sort, et s'impliquer plus que jamais au côté des
personnes nécessiteuses.
Sa
vie faite d'amour avec un grand A, envers sa famille ses amis et ses
connaissances au gré de ses pérégrinations, s'arrête le 22 mai 2004, laissant
derrière elle un vide difficile à combler, avec un cœur immense qui voulait
contenir plus que le bonheur du Monde.
Le chant de mon cœur
Hymne à l’écolier
Copie ancienne manuscrite de la Lettre.
Copie ancienne manuscrite de la Lettre.
L’hirondelle
D'autres poèmes sont publiés ICI :
"Parfois, il disait qu'il était Européen, parfois Ottoman. Il y avait toujours un conflit en lui », a-t-elle déclaré dimanche à Zaman. Kayıhan Osmanoğlu, le petit-fils du sultan Abdülhamid II, est le premier şehzade (prince) ottoman à être né en Turquie après l'exil.
Ma Mère était l’une des plus anciennes Princesses Ottomans qui a quitté L’Empire en 1923, de ce fait elle avait connu beaucoup de Prince et Princesse. Le téléphone sonnait souvent chez nous, les cousines parlaient avec elle. Lentement elle est devenue le point de rencontre et de partage des informations avec une grande partie de la famille. J'entendais des noms, sans pouvoir mettre un visage dessus. Maintenant avec mes recherches et mes nombreux contacts, j'ai enfin des photos et des histoires sur ces noms Ottomans.
Mes vacances
[i] IGNATIENNE : La spiritualité ignatienne ou ignacienne est une perception et conception chrétienne de la personne - corps et esprit - dans sa relation avec Dieu et avec le monde ambiant telle qu’inspirée par la vie et l’expérience mystique d'Ignace de Loyola. Fortement christocentrique, la spiritualité ignatienne ne conçoit pas une relation avec Dieu qui n’inclut pas un engagement au service de la communauté humaine, particulièrement dans l’Église catholique. Dans l’action au service du monde est perçue la présence même de Dieu : In actione contemplativus.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Spiritualit%C3%A9_ignatienne
Source : http://marieclotilde.fr/