lundi 30 mai 2016

Des mouvements de grève sont prévus à la RATP et à la SNCF...

Après les manifestations contre la loi travail la semaine dernière, des mouvements de grève sont prévus cette semaine à la RATP ou encore à la SNCF, puis les raffineries et  l'aviation.


Les syndicats de l'aviation civile cessent le travail pour trois jours, jusqu'à dimanche. L'État a demandé aux compagnies aériennes d'effectuer leur plein de kérosène lors des escales à l'étranger.


• Tout au long de la semaine

Incertitudes sur l'approvisionnement en essence. Si tous les dépôts ont été débloqués, les raffineries tournent toujours au ralenti. Ce week-end, Total comptait encore 659 stations en difficulté (contre 915 jeudi) mais le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, promet qu'il y aura de l'essence dans les stations dès lundi.

Malgré une réunion de crise samedi à Matignon, la situation reste tendue.

 
Les consommateurs ont notamment relevé des hausses de prix exagérées à la pompe.
 
Cela fait maintenant plus de dix jours que les automobilistes français sont victimes d'une pénurie de carburants. Samedi, le week-end a démarré à Matignon par une réunion avec l'ensemble des acteurs de la filière pétrolière ainsi que celle des transports. Manuel Valls s'est montré très ferme: tout est mis en œuvre pour que les Français puissent s'approvisionner ...
 

Valls refuse de « renoncer face à un mouvement social »

Du côté du gouvernement, le premier ministre Manuel Valls a promis dimanche d’aller « jusqu’au bout » sur ce texte et paraît miser sur l’essoufflement de la crise sociale la plus dure du quinquennat, qui menace la reprise économique française. « Nous sommes dans un moment crucial », a-t-il assuré au Journal du dimanche.

« C’est l’idée même de réforme qui se joue. Il s’agit d’une clarification dans le syndicalisme, d’une clarification à gauche, d’une clarification dans la société française », ajoute celui qui dit ne pas vouloir rejoindre « la longue liste des (…) politiques qui ont renoncé face à un mouvement social ». « Si nous cédions à la rue et à la CGT parce que nous serions obsédés à court terme par [les élections de] 2017, il ne resterait plus rien », fait-il valoir.

Pour la première fois depuis deux mois, le premier ministre a néanmoins appelé samedi le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, qui y a vu un « bon signe ».

Dimanche soir, il a exigé le retrait de l’article 2, « colonne vertébrale » du texte qui consacre la primauté de l’accord d’entreprise sur la branche. « Si le gouvernement dit on suspend la procédure parlementaire, on discute, on améliore, il n’y a pas de problème. C’est ce qu’on dit depuis le début », a-t-il affirmé, se défendant d’infléchir sa position.

Mais le numéro un de la CFDT, Laurent Berger – également contacté par le premier ministre samedi – a demandé, lui, le « maintien de l’article 2 », en « l’expliquant davantage ».

La prochaine étape parlementaire se déroulera au Sénat à partir du 13 juin.

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Pierre Erol GIRAUDY

dimanche 29 mai 2016

La "grève générale"

Elle trotte dans les têtes de ceux qui rêvent du Grand soir.


C'est le mot d'ordre d'une partie du mouvement Nuit debout, et ce serait une réponse "méritée" à François Hollande et au gouvernement Valls, selon le socialiste Gérard Filoche, invité d'Europe 1, mardi. Vendredi 27 mai, le patron de la CGT, Philippe Martinez, a prévenu que"la mobilisation et les grèves qui durent depuis plus de trois mois" allaient "se prolonger la semaine prochaine, la semaine d'après et l'autre semaine encore si rien ne change". Après le blocage de raffineries et de centrales nucléaires, la grève générale guette-t-elle la France ? Eléments de réponse.


C'est quoi, la grève générale ?


"La grève générale, ça ne veut rien dire en tant que tel", estime Philippe Martinez. Ça commence bien. Disons plutôt qu'il est difficile d'en donner une définition stricte. Le concept de "grève générale" a été élaboré à la toute fin du XIXe siècle. Lors d'un discours au Congrès du Parti socialiste de décembre 1899, l'homme politique Aristide Briand, plutôt hostile à la grève partielle qu'il juge "presque toujours vouée à l'impuissance", défend l'idée de grève générale "qui, en face du patronat, mettra debout le prolétariat tout entier". Ce qui lui vaut à l'époque le sobriquet de "général gréviste".
La grève générale, c'est donc le débrayage de tous les travailleurs, ou au moins d'une part suffisante pour paralyser l'économie. "C'est un mode d'action directe, qui ne passe pas par les institutions, dont l'objectif est la transformation radicale de la société", précise Michel Pigenet, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Panthéon-Sorbonne et coauteur d'une Histoire des mouvements sociaux en France(La Découverte, 2014).

La grève générale relève ainsi  "plus du mythe que de la réalité" , estime Gerd-Rainer Horn, professeur d’histoire politique à Sciences Po, interrogé par Le Monde. Le slogan-jeu de mot "rêve générale", maintes fois vu dans les manifestations, témoigne du fantasme qui l'entoure. La grève générale porte en elle le "rêve d'une transformation globale", poursuivent Anne Morelli et Daniel Zamora, coordinateurs de l'ouvrage Grève générale, rêve général (L'Harmattan, avril 2016).
— Carole Bélingard (@CaBelingard) May 26, 2016


Mais alors, ça existe vraiment ?


Tout dépend de la définition qu'on lui donne, car cela change d'un pays à l'autre. En France, cela dépend aussi des historiens. "Aucun pays n'a jamais été paralysé par une grève générale aussi massive et aussi longue que 1936 ou plus encore, que 1968", écrit Antoine Prost dans le magazine L'Histoire en 1988. Pourtant, le "plus puissant mouvement gréviste de toute l'histoire française", en 1968, reste "un mouvement minoritaire", écrit l'historien Xavier Vigna dans La grève générale introuvable, France, 1968-1995.
"Il y a en France une tradition de 'grèves généralisées', ce qui est un peu différent, et dont il n'y a pas d'équivalent à l'étranger, explique Michel Pigenet à francetv info. On oublie souvent la grève d'août 1953 : en plein été, quatre millions de grévistes, dans le service public, paralysent la distribution du courrier, les transports…" Mais cette "grève victorieuse" n'a que très peu touché le secteur privé. Difficile alors, de parler de grève générale.
L'histoire se souvient tout de même de grèves générales ailleurs dans le monde. En Espagne, en 1917, les syndicats UGT (socialiste) et CNT (anarchiste) appellent à la grève générale, entraînant un mouvement national, dont le but est d'abord de réclamer une baisse des prix pour finalement exiger le départ du roi, en vain. Le Royaume-Uni connaît également, en mai 1926, une mobilisation ouvrière d'envergure autour des salaires des mineurs, face à l'Etat qui n'hésite pas à déployer l'armée. Au bout de neuf jours, les syndicats capitulent.
Mais la grève générale peut aussi, paradoxalement, être locale, comme à Seattle (sur la côte ouest des Etats-Unis), en 1919, quand une centaine d'organisations syndicales ont fait trembler l'establishment en prenant le contrôle de la gestion de la ville. Et tout récemment, en avril 2016, l'île de Mayotte, territoire français d'Outre-mer, a connu deux semaines de grève générale pour réclamer l'égalité réelle avec la métropole.


Quels en sont les ingrédients ?


Comme le rappelle Gerd-Rainer Horn, professeur d’histoire politique à Sciences Po, le 15 avril auMonde : " Personne n’a vu venir Mai 68. Les choses se sont passées assez vite et de manière spontanée." Plusieurs principes communs caractérisent toutefois les grèves générales ou généralisées.
Le mécontentement."Il y a au départ un mécontentement qui peut être politique, comme en 1936, ou social, comme en 1968, explique Michel Pigenet. Aujourd'hui, on peut dire que la loi El Khomri, et surtout le recours au 49.3, ont contribué à ce mécontentement. Dans l'opinion, ça ne passe pas."
La contagion. Au printemps 1968, c'est la répression policière lors de la "nuit des barricades", du 10 au 11 mai, qui provoque une "vague de grèves déferlant rapidement sur le pays", rappelle Xavier Vigna. Deux jours plus tard, 450 manifestations se déroulent dans le pays, et la vague grossit jusqu'à entraîner la paralysie, à partir du 20 mai. Une grève générale implique une mobilisation massive. L'économiste Frédéric Lordon, qui galvanise Nuit debout, l'a martelé dans son discours du 9 avril 2016, et répète sur son blog : "Il n’y aura pas de transformation politique d’ampleur sans un mouvement populaire de masse. Or, un tel mouvement prend nécessairement, pour partie, la forme de la grève générale."

Un objet commun. Au total, "sept millions de salariés se mobilisent par la grève, dont la moitié d'ouvriers", poursuit Xavier Vigna. Et tous les mouvements de masse qui ont marqué l'histoire ont rassemblé des grévistes d'horizons différents (paysans, ouvriers, cadres, étudiants…) autour d'un même enjeu, qu'il soit politique ou économique. C'est ce que les participants à Nuit debout recherchent et revendiquent sous le nom de "convergence des luttes".
La paralysie. C'est l'objectif de la grève généralisée : perturber le plus possible le fonctionnement du système. Un mouvement massif dans plusieurs secteurs clés de l'économie peut ainsi entraîner la paralysie du pays, en particulier lorsqu'il dure plusieurs jours, voire plusieurs semaines.


Alors, est-ce que c'est imaginable en 2016 ?


Tout le monde s'accorde, toutefois, sur un point : personne ne peut décréter la grève générale d'un claquement de doigts. "Cela ne peut pas être une confédération nationale qui appuie sur un bouton pour mettre en grève des salariés", prévient Jean-Claude Mailly, le patron de Force ouvrière. Lors de son congrès en avril, la CGT a d'ailleurs préféré la grève reconductible à la grève générale, malgré l'insistance d'une partie de ses adhérents.

Il faut toutefois souligner que la loi El Khomri a rassemblé contre elle "une pétition d'abord, puis un mouvement étudiant, et les syndicats, discrets au départ, ont retrouvé le devant de l'actualité sociale", observe l'historien. Après le blocage des dépôts de carburant, les raffineries ont pris le relais, ainsi que les ports et les centrales nucléaires. "Il faut aussi tenir compte de la réaction des autorités, de la répression parfois violente" des manifestations, selon lui. "Il y a un mécontentement évident, mais la grève n'est ni massive ni généralisée", constate Michel Pigenet.

Le calendrier scolaire n'y est pas étranger, car il retient une partie de la jeunesse, dont le poids dans les manifestations est incontestable (en 2006, la mobilisation étudiante parvient, en bloquant les universités, à avoir la peau du Contrat première embauche du gouvernement Villepin). A la fin mai 2016, les lycéens de terminale s'apprêtent à passer le baccalauréat, et les étudiants terminent leurs examens. En outre, entre les réformistes, qui soutiennent la loi Travail et la CGT, qui nourrit la contestation, "les syndicats français sont éparpillés", ce qui rend inimaginable une véritable grève générale. En outre, le secteur public reste peu touché. Si Michel Pigenet ne se risque pas à prédire la tournure que pourrait prendre la contestation, il estime que "c'est un événement inédit, qui laissera des traces".

Après trois mois de conflit autour de la réforme du Code du travail, la contestation s'est étendue. Mais les ingrédients ne sont pas encore réunis pour paralyser la France.

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Pierre Erol GIRAUDY

jeudi 26 mai 2016

Rien de nouveau avant mi-juin "ça va mieux"

"ça va mieux"

Interrogé ce matin à la radio, le Premier ministre s'est exprimé sur les blocages des opposants à la loi Travail. Malgré la multiplication des mobilisations, Manuel Valls refuse de revoir le cœur de la réforme, mais est ouvert à "des modifications, des améliorations".
En direct de Matignon, Hélène Hug explique qu'"il n'est pas question de toucher à la philosophie de la loi Travail, et encore à celle du fameux article 2 très contesté".

Rien de nouveau avant mi-juin

La journaliste précise qu'il y a eu ces dernières heures "des cacophonies au sein du gouvernement, Michel Sapin évoquant des modifications possibles. Il a sans doute parlé un peu trop vite".
 
Le Premier ministre admet que des changements sont possibles mais "à la marge", et n'auraient pas lieu avant la deuxième quinzaine de juin quand le texte reviendra à l'Assemblée après examen au Sénat.
 
http://www.msn.com/fr-fr/video/watch/Loi-Travail--Manuel-Valls-ouvert--la-discussion/vi-BBtvGC5?videoformat=flash
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Pierre Erol GIRAUDY

Dictature de la CGT par P. Martinez

Dictature de la CGT par P. Martinez

Une lutte de coqs aux sommet VALS contre MARTINEZ (les deux en pertes de vitesses).

Ce Jeudi : 


en plus de la SNCF, du transport aérien et des raffineries, la grève s'étend au secteur des centrales nucléaires, selon la CGT.





Défilés à Paris et en province, sites pétroliers bloqués ou à l'arrêt, perturbations attendues dans les ports et les centrales électriques : les opposants au projet de loi Travail multiplient jeudi les actions pour tenter de faire vaciller la détermination du gouvernement.


Les principales infos à retenir :


À Paris, à partir de 14 heures, une manifestation aura lieu de Bastille à Nation.
En plus des blocages de raffineries et dépôts de carburants, les centrales nucléaires sont aussi en majorité en grève selon la CGT.

Du côté de la SNCF, prévoir 3 TGV sur 4 et 4 RER sur 5. À Orly, les vols devraient être réduit de 15%.


Défilé :


L'intersyndicale CGT-FO-Solidaires-FSU-Unef-Fidl-UNL ont appellé à une nouvelle journée nationale de mobilisation, la huitième depuis mars contre un projet de loi jugé destructeur pour les droits des salariés. Un défilé est prévu à Paris à partir de 14 heures entre la place de la Bastille et la place de la Nation. Une neuvième est déjà programmée le 14 juin, avec un rassemblement unique à Paris. La mobilisation a atteint des sommets le 31 mars : 390.000 manifestants selon la police, 1,2 million selon les organisateurs. Depuis, elle semblait décliner. L'affluence est toutefois repartie à la hausse le 19 mai avec de 128.000 à 400.000 personnes.


Piquets de grève.


Depuis la semaine dernière, la contestation se traduit aussi par des piquets de grève. Le leader de la CGT Philippe Martinez a appelé à "une généralisation de la grève". Raffineries et dépôts pétroliers sont désormais l'épicentre du mouvement. Mercredi, cinq raffineries sur huit étaient perturbées et plus de 4.000 stations d'essence en rupture totale ou partielle, selon une application mobile très utilisée par les automobilistes en quête de carburant. Face à ces blocages, le gouvernement a choisi la manière forte, envoyant à l'aube les forces de l'ordre pour débloquer des dépôts. Mercredi, l'État avait déjà utilisé trois jours de stocks stratégiques de produits pétroliers sur les 115 disponibles.


Ports au ralenti.


L'acheminement du pétrole sera encore plus compliqué, ce jeudi, avec des arrêts de travail prévus dans "la plupart des ports", à l'appel de la fédération CGT des ports et docks. "En réponse à la répression" lors du déblocage des accès au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, le syndicat a prolongé son mouvement de 24 heures, jusqu'à vendredi. Des "initiatives territoriales" ont déjà perturbé ces derniers jours l'activité de plusieurs ports, à Saint-Nazaire, Lorient et Brest.

Le gouvernement dit non au "retrait" de la loi.


Mais face au mouvement social, le gouvernement reste inflexible. "La CGT ne fait pas la loi dans le pays", a lancé Manuel Valls mercredi, à l'Assemblée nationale, excluant aussi bien le "retrait" du projet de loi que la "remise en cause" de son très contesté article 2, qui donne la primauté aux accords d'entreprises dans l'aménagement du temps de travail. De son côté, la CFDT, principal soutien syndical au projet de loi, a estimé qu'un retrait serait "inacceptable". "Hors de question que le gouvernement renonce à ses engagements", a déclaré Laurent Berger.

Quant à la CFE-CGC, qui réclame des modifications de la réforme plutôt que son retrait, elle s'est insurgée contre "la prise en otage et la paralysie de la France", craignant qu'elles ne "torpillent" le début de reprise économique du pays.
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Pierre Erol GIRAUDY

mercredi 25 mai 2016

Raffinerie L'état veut interdire...

Canons à eau, gaz lacrymo… Mardi 24 mai, les CRS ont délogé par la force les quelque 200 grévistes qui bloquaient depuis dimanche le dépot pétrolier de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Quelques heures plus tard, depuis l'Assemblée nationale, le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, en a fait la promesse : qu'il faille montrer les muscles (comme à Fos-sur-Mer) ou non (comme la veille, dans le Dunkerquois), tous les dépôts de carburant seront "libérés".
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  Pierre Erol GIRAUDY

Grèves !

Réserves ouvertes depuis deux jours  http://www.lepoint.fr/tiny/1-2041848

Le fonctionnement des cinq raffineries de la compagnie pétrolière est actuellement très perturbé. Avec un impact économique important pour un groupe qui a lourdement investi dans sa branche aval en France.

Combien coûte actuellement la grève dans les raffineries à un opérateur comme Total? La compagnie tricolore est en première ligne puisqu'elle exploite cinq des huit raffineries françaises. Le groupe français reste muet sur le sujet mais selon plusieurs estimations récurrentes, l'impact économique oscillerait entre 40 et 45 millions par semaine. Le groupe français vit d'autant plus mal le mouvement actuel qu'il a lourdement investi dans la modernisation de son outil de raffinage dans l'Hexagone, plus de 2 milliards d'euros depuis 2012. Au passage, sur le plan technique, l'interruption d'une raffinerie n'a rien d'anodin: si le site est en effet complètement arrêté, il faut ensuite plusieurs semaines pour le faire redémarrer.
Il y a quelques jours, dans un mail adressé à l'ensemble des sites, Philippe Sauquet, le directeur général de la branche raffinage-chimie chez Total, a adressé un coup de semonce: «Les évènements qui se déroulent en ce moment dans nos raffineries sont extrêmement graves et constituent une prise en otage de nos activités et de nos sites pour nourrir une lutte qui n'est pas la nôtre», a-t-il d'abord indiqué. «Si nous n'étions pas en mesure d'éviter dans de telles circonstances l'arrêt de nos unités, il va de soi que nos clients reconsidéreraient la confiance qu'ils ont placée en nous, et nous nous devrions de réviser nos projets d'avenir avec lucidité», a-t-il ajouté.
Ce coup de semonce a été suivi par un véritable avertissement de la part de Patrick Pouyanné, le PDG de Total. S'exprimant mardi en marge de l'assemblée générale des actionnaires, le dirigeant a été très ferme, soulignant que le blocage total ou partiel des cinq raffineries pourrait conduire le groupe français à «réviser sérieusement» les investissements qu'il avait prévus pour restructurer le secteur. Dans l'entourage de Total, on se refuse d'employer le mot «chantage» et on souligne que la vision de Patrick Pouyanné est guidée d'abord et avant tout par le pragmatisme.
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Pierre Erol GIRAUDY

mardi 24 mai 2016

Vue panoramique sur NICE et Place Masséna

dimanche 22 mai 2016

vous avez dit Laïcités?

http://www.eric-ciotti.com/2016/05/19/eric-ciotti-veut-ajouter-le-mot-laicite-a-la-devise-de-la-republique-tout-en-inscrivant-les-racines-chretiennes-de-la-france-dans-la-constitution/