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jeudi 26 mai 2016

Dictature de la CGT par P. Martinez

Dictature de la CGT par P. Martinez

Une lutte de coqs aux sommet VALS contre MARTINEZ (les deux en pertes de vitesses).

Ce Jeudi : 


en plus de la SNCF, du transport aérien et des raffineries, la grève s'étend au secteur des centrales nucléaires, selon la CGT.





Défilés à Paris et en province, sites pétroliers bloqués ou à l'arrêt, perturbations attendues dans les ports et les centrales électriques : les opposants au projet de loi Travail multiplient jeudi les actions pour tenter de faire vaciller la détermination du gouvernement.


Les principales infos à retenir :


À Paris, à partir de 14 heures, une manifestation aura lieu de Bastille à Nation.
En plus des blocages de raffineries et dépôts de carburants, les centrales nucléaires sont aussi en majorité en grève selon la CGT.

Du côté de la SNCF, prévoir 3 TGV sur 4 et 4 RER sur 5. À Orly, les vols devraient être réduit de 15%.


Défilé :


L'intersyndicale CGT-FO-Solidaires-FSU-Unef-Fidl-UNL ont appellé à une nouvelle journée nationale de mobilisation, la huitième depuis mars contre un projet de loi jugé destructeur pour les droits des salariés. Un défilé est prévu à Paris à partir de 14 heures entre la place de la Bastille et la place de la Nation. Une neuvième est déjà programmée le 14 juin, avec un rassemblement unique à Paris. La mobilisation a atteint des sommets le 31 mars : 390.000 manifestants selon la police, 1,2 million selon les organisateurs. Depuis, elle semblait décliner. L'affluence est toutefois repartie à la hausse le 19 mai avec de 128.000 à 400.000 personnes.


Piquets de grève.


Depuis la semaine dernière, la contestation se traduit aussi par des piquets de grève. Le leader de la CGT Philippe Martinez a appelé à "une généralisation de la grève". Raffineries et dépôts pétroliers sont désormais l'épicentre du mouvement. Mercredi, cinq raffineries sur huit étaient perturbées et plus de 4.000 stations d'essence en rupture totale ou partielle, selon une application mobile très utilisée par les automobilistes en quête de carburant. Face à ces blocages, le gouvernement a choisi la manière forte, envoyant à l'aube les forces de l'ordre pour débloquer des dépôts. Mercredi, l'État avait déjà utilisé trois jours de stocks stratégiques de produits pétroliers sur les 115 disponibles.


Ports au ralenti.


L'acheminement du pétrole sera encore plus compliqué, ce jeudi, avec des arrêts de travail prévus dans "la plupart des ports", à l'appel de la fédération CGT des ports et docks. "En réponse à la répression" lors du déblocage des accès au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, le syndicat a prolongé son mouvement de 24 heures, jusqu'à vendredi. Des "initiatives territoriales" ont déjà perturbé ces derniers jours l'activité de plusieurs ports, à Saint-Nazaire, Lorient et Brest.

Le gouvernement dit non au "retrait" de la loi.


Mais face au mouvement social, le gouvernement reste inflexible. "La CGT ne fait pas la loi dans le pays", a lancé Manuel Valls mercredi, à l'Assemblée nationale, excluant aussi bien le "retrait" du projet de loi que la "remise en cause" de son très contesté article 2, qui donne la primauté aux accords d'entreprises dans l'aménagement du temps de travail. De son côté, la CFDT, principal soutien syndical au projet de loi, a estimé qu'un retrait serait "inacceptable". "Hors de question que le gouvernement renonce à ses engagements", a déclaré Laurent Berger.

Quant à la CFE-CGC, qui réclame des modifications de la réforme plutôt que son retrait, elle s'est insurgée contre "la prise en otage et la paralysie de la France", craignant qu'elles ne "torpillent" le début de reprise économique du pays.
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Pierre Erol GIRAUDY