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mercredi 4 octobre 2023

Melike






Princesse Méliké. 

Ma mère me disait assez souvent : « nous sommes des apatrides, des exilés ». Je ne comprenais pas bien ce qu’elle voulait me dire, j’étais un enfant de 6 ans. 

Bien entendu avec le temps j’ai bien compris ce que cela signifiait. Par la suite cette idée a pris une certaine consistance dans mon esprit, j’ai lu des écrits sur les Ottomans les occurrences du mot EXIL sont majoritaires, bien sûr ceci est devenu une réalité pour moi, ce sujet était le cœur de leurs hantises et de leurs désespoirs il y a 100 ans.

Les conférences du Collège de France ont pour beaucoup contribuées à la ma compréhension de cette Turquie Ottomane si complexe avec la révolution de 1923 (5 ans de cours et conférences passionnantes du Collège de France par Edhem Eldem de 2018 à 2022 - Histoire turque et ottomane (chaire internationale). 

100 ans déjà ont passé sur cet Exil des Ottomans en terre de France.

Quand ma mère me parlait de ma Tante, c’était aussi pour me raconter les Indes lointaines et la Turquie Ottomane. Ma cousine Kenizé Murad elle aussi me racontait ces pays lointains et la magie d’Hyderabad, avec ses livres et ses nombreux interviews sur les Ottomans et aussi sur sa famille en Inde. Je suis souvent aller à l’institut du monde Arabe à Paris où il y avait des expositions fantastiques. Je voyais mes Tantes à Paris et la magie de l’orient était toujours présentes grâce à elles.

La Malle des Indes de la Princesse Niloufer et son extraordinaire vie à HAYDERABADE ainsi que ses rencontres avec GANDI et NERU, puis sa vie en France et ses merveilleux saris – L’histoire de sa Bague et de son collier, et bien d’autres aventures.
Les Bijoux de mes Tantes et les phantasmes qu’ils ont suscités, certains étaient bien réels, ainsi que les 600 voitures du Nizam et ses incroyables bijoux et trésors.
Edouard POPE et sa Princesse, sa vie, un grand ami qui est parti bien trop tôt. Il avait une vie hors du commun ainsi que son épouse la Princesse Niloufer.
La bague avec le nom de Princesse Niloufer et le sigle du Nizam.

Mon Oncle Prince Orhan était si présent et lointain, car mystérieux. Les autres Princes ont bercé mon enfance, l’un avait une fleur à la boutonnière, l’autre avait une apparence très sérieuse, le dernier était fantaisiste et riais beaucoup chez nous.

Le Prince Orhan et ses nombreuses aventures avec son cousin au JAPON (puis l’assassinat de ce dernier en Amérique), le Roi ZOG et ensuite ses pérégrinations en Amérique du Sud, son retour à Paris, l’Egypte, Le Liban, et sa fin de vie à Nice.
Ma Mère, ce point de rencontre des trois Princes Ottomans (chefs de la Famille Osman) et de leurs familles à Nice les Yegens, sa sœur Princesse Emiré et leur Père le Damad  Rashid  OSMAN.
Mes rencontres avec de nombreuses personnes passionnées de l’histoire de ma Famille, et de sa généalogie cela a été une surprise pour moi et un grand plaisir.

Mon grand-père, c’était pour moi notre voyage en Suisse en été, son monocle et nos balades en montagne. Les montagnes, nous obligent à lever les yeux, à être humbles, à oublier de nous donner de l'importance dans notre petitesse et nous font sentir que nous faisons partie de quelque chose de beaucoup plus grand et plus important, l'univers du monde.

La tombe de mon Grand-père en Suisse et ses visiteurs.
Sa mystérieuse généalogie, que j’essaye encore de percer.
Sa vie en exil, compliquée, puis la venue de Rose.
Ma rencontre de Eldem mon cousin qui va peut-être me donner des nouvelles pistes.

Lors de nos promenades dans Nice et surtout à Cimiez, ma mère me racontait qui avait vécu ici et qui ils étaient. C’était un peu confus, j’ai dû faire pas mal de tris. Mais beaucoup de palais sont gravés dans ma mémoire à tout jamais.
L’histoire de ma Famille à travers les Palais et Villas Niçois (Je passais devant pendant des années, sans vraiment savoir qui avait habité ces lieux souvent invraisemblables), avec les villas ou mes aïeuls ont vécus. 
Un patrimoine incroyable qui subsiste à Nice, bien que certains palais aient disparut aux bénéfices de quelques promotions immobilières.



L’Histoire avec un grand H, celle de pays lointain et proche à la fois, que je découvre, avec ses merveilles, contes, aventures, mystères et légendes, ses traditions séculaires. Comme toutes les civilisations du moins je le crois.
L’affaire des héritiers du Sultan et les deux clans (J’ai conservé les dossiers sur cette affaire), les intrigues et la perte finalement pour les deux parties aux profits d’autres.
Un honorable correspondant officier français et ses relations avec la famille, de l’espionnage, des manipulations, autres ?
La fin du H.M.I. Calif à Nice et les interdictions de ce dernier à des membres de la Famille, ses mémoires jamais publiées.
L’histoire de la Turquie et les implications des enfants de la Veuve et les confréries, des implications des lumières et des secrets. 
Nice et les Ottomans un parcours des lieux où ils ont vécu en 1923-30-40-50-60-80-90-2000.
Le puit sans fond de Mossoul et ses procès.




Le rêve de l’orient et l’empreinte de l’occident, seront à toujours dans mon cœur quand il s’agit de ma Tante. Nous prenions le café chez elle dans sa petite villa au soleil du haut de Nice sous une tonnelle avec une treille, qui nous préservait du soleil.
Les poèmes de ma Tante Princesse Émiré la sœur de ma mère.
Les contes de Nasreddin Hodja.
Les livres de mes Tantes et cousines et leurs documents. 


En fait, pourquoi avoir des livres d’histoires sur les Ottomans, ils étaient à la maison. Ils ont bercé mon enfance et mon adolescence. Il me fallait écouter et comprendre ces histoires lointaines, elles étaient extraordinaires pour tout le monde, et c’était mon ordinaire. 

L’orient avec ses histoires merveilleuses étaient toujours présent et le décor de mon salon y incluait Turgas, Arbre Généalogique, portraits, photos en noir et blanc et paysages anciens d’Istanbul.

Je me posais la question sur une 1er partie de peu de pages sur l’histoire Ottomane, pour finir je les ai supprimées. Pour ceux qui veulent rapidement mieux comprendre notre famille et son histoire lire « L'Empire ottoman - Edhem Eldem[i] - | Que sais-je ? | Une question à toutes les réponses (quesaisje.com) ».

 https://www.quesaisje.com/content/LEmpire_ottoman

 


Ma nourriture était faîtes de nombreux plats orientaux et de délicieux desserts et pâtisseries orientales bien entendu. Ma Mère savait en faire certaines et c’était la fête quand elle commençait la confection de celles-ci. J’étais jeune (11 ans) et la table était haute, mais j’attendais d’avoir un échantillon…

 

Ces pâtisseries m’ont toujours bien apprécié, combien de restaurant Libanais et Turcs ont eu ma visite. Il faut dire que cela a peut-être contribué à améliorer mon diabète de niveau 2, il est stabilisé à ce jour.

 

Ma Mère était l’une des plus anciennes des Princesses Ottomans qui a quitté L’Empire (en 1923) c’était un bébé, de ce fait elle avait été connue par beaucoup de Prince et Princesse.

Le téléphone sonnait souvent chez nous, les cousines parlaient beaucoup avec elle (un peu en turc et un peu de français, mais manifestement elle se comprenait).

 

Chez moi un coq faisait KIKIRIKI (phonétique), beaucoup de mots me sont restés étrangement, notamment Baba : papa ; Djijim : chérie (employé pour les enfants). Oudh, Damad, (voir le glossaire en fin de ce livre et l’autres sur mon site).

 

Lentement ma mère est devenue le point de rencontre et de partage des informations sur et pour les membres de la famille avec une grande partie des Osmanoglu.

 

Il venait aussi visiter Méliké à Nice quand ils étaient de passage sur cette Riviera Française qui les avaient accueillis il y a bien longtemps. Beaucoup se sont intégrés et ils ont été assimilé, d’autres non pas survécus.

 

Quoi qu’il en soit la France a été une merveilleuse terre d’accueil pour ma Famille.

 

Souvent les découvertes que j’ai faites sont troublantes, j’ai eu la chance de pouvoir vérifier la véracité des faits, en croisant mes sources d’informations.

 

Puis j’ai conforté celles-ci avec une recherche généalogique et avec des livres et conférences.

 

Tout ceci est peut-être mon musée de l'Innocence ?





[i] Professeur à l’université de Boğaziçi à Istanbul et titulaire de la chaire internationale d’histoire turque et ottomane au Collège de France de 2017 à 2022, Edhem Eldem est notamment l’auteur de L’Empire ottoman et la Turquie face à l’Occident (Fayard, 2018) et de L’Alhambra. À la croisée des histoires (Les Belles Lettres, 2021).   https://www.quesaisje.com/Auteur%3AEdhem_Eldem

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Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu


mercredi 30 novembre 2022

Généalogies de la famille Ottomane

J’ai conservé des arbres certainement fait par Murat Bardakçı, dans des journaux turcs.

Je vais tenir à disposition un article en ligne sur ce sujet.

« Murat Bardakçı est celui qui s’est le plus illustré dans l’hagiographie des derniers Ottomans : Son Osmanlılar : Osmanlı Hanedanının Sürgün ve Miras Öyküsü, Istanbul, Pan Yayıncılık, 1991 (avec un şecere non exhaustif et des explications sur les difficultés de l’auteur à représenter un arbre d’un seul tenant, p. 211-219) ; Murat Bardakçı, Şahbaba, Istanbul, Gri, 1998 (avec un arbre généalogique de la descendance de Sultan Mehmed Vahideddin, p. 677). Il est désormais facile de se procurer des représentations généalogiques des sultans dans les éditions populaires : voir Abdülkadir Dedeoğlu, Album of the Ottomans, Istanbul, Osmanlı Publishing House, 1982, p. 6-10. » Olivier Bouquet.

Il est souvent venu à Nice visiter ma mère. 

Article de presse 1995. Extrait d'une longue série.

Courriel de la Hanedan. 1999.

Murat Bardakçı — Wikipédia (wikipedia.org)

La Généalogie (ARBRE) voici la branche AbdulMedjid :

C’est la mienne, je l’ai construite sur Geneanet. Mes premières recherches doivent dater de 1990.







Voici de la main de mon Grand-père un arbre généalogique :
C’est l’arbre généalogique de la famille du Damad  Rashid  Bey, et qui commence à partir de son 4ème arrière-grand-père Galip Bey.  Selon la note au-dessous, en turc ottoman, cette version est la plus correcte, alors que l’autre contient des fautes. Il y avait deux documents. Des Turcs m’ont traduit cette note.

1er ARBRE réalisé par mon grand-père.








J’ai bien connu à Paris Hayriye SEFOULINE, nous allions la voir ainsi que sa fille. 
Elle était charmante, elle adorait le chocolat et les soles, c’était une nourriture peu équilibrée, mais que lui dire ? C’était mon arrière-grand-mère. Sa fin de vie a été un peu compliquée, elle était en vacances en Grèce à Corfou avec sa fille Princesse Fevzier, elle est tombée malade et elle a dû être rapatriée en avion. Nous étions à Paris à cette époque, et nous avons mon épouse Martine et moi aidé ma Tante, pour ce rapatriement et aussi dans de nombreuses démarches. 


Le prince Rashid FENARIZADE de LARISSA.

Rashid Osman du nom de son épouse, il avait comme titre celui de Damad littéralement gendre, titre du gendre du chef de la famille impériale, s'il s’est marié pendant le règne de ce dernier (en turc moderne, Damat). C’était le fils du puissant prince Faik, lui-même souverain d’immenses terres en Albanie et en Grèce. Ce dernier était en outre ministre du sultanat turc et placé directement sous les ordres du sultan, avec qui il était parent (je n’ai pas pu complètement vérifier ce point). https://nobilitytitles.net/turkish-ottoman-nobility-royalty/ 


L’Etymologie de son titre de noblesse :

Larissa (en grec moderne : Λάρισα / Lárisa) est une ville grecque située au bord du fleuve Pénée. Elle est le chef-lieu du district régional de Larissa et la capitale de la périphérie de Thessalie, mais aussi celle du diocèse décentralisé de Thessalie-Grèce centrale. 

L’arbre Généalogique sur RODOVID :

RODOVID offre une possibilité de partager une application avec un document généalogique collectivement mis à jour (nous ne sommes pas à l’abri d’erreurs et il y en a, malheureusement, car il y a souvent des confusions avec les prénoms de certains membres). 
Les arbres généalogique ne cachent pas la forêt (cette petite phrase m’amuse).

C’est ce que l’on nomme une généalogie familiale : 

Elle a pour particularité de remonter dans le temps et de récolter des informations sur nos ancêtres, génération par génération. Le terme familial indique aussi que le noyau familial est étudié pour donner du contexte à nos recherches et mieux comprendre la vie de nos ancêtres. https://www.erolgiraudy.eu/2022/02/plusieurs-types-de-recherches.html?m=1 

An Illustrated Genealogy Between the Ottomans and the Safavids par Melis Taner.

Voici le lien pour télécharger ce livre sur notre généalogie : 

Genealogy of the Imperial Ottoman Family 2005 by Jamil ADRA et d'autres membres de la famille.
Publication date 2005
Usage Attribution-Noncommercial-No Derivative Works 3.0 Creative Commons License.
Topics ottoman, sultan, empire, turkey, turk, genealogy, hanedan, khan, prince, sehzade, sultanzade, beyzade, hanimsultan, hanim, dynasty,
Collection folkscanomy_politics; folkscanomy; additional_collections
Language English

Genealogy of the Imperial Ottoman Family 2005 by Jamil ADRA et d'autres membres de la famille.

Maquette de la première version 1999.


Conclusion Sur la généalogie Ottomane 


« Nous avions quitté les Ottomans piètres généalogistes. Nous les retrouvons à la fin du XXe siècle en adeptes chevronnés de la pratique. 
Ils prennent l’affaire très au sérieux. En 1995, ils ont créé une association à Paris. Ils publient les mémoires laissés par leurs parents, inventorient et classent les descendants (généralement par sultan) selon les statuts distingués plus haut. 
Ils connaissent la position de chacun sur l’arbre de la famille, avant même de se rencontrer, tous, et ce pour la première fois, en septembre 2006. 
Des journalistes écrivent des livres à leur sujet qui font parler d’eux. Le fait n’est paradoxal qu’au premier abord : la famille ottomane vit en exil, dispersée dans plusieurs pays, alliée à d’autres familles princières déchues ou régnantes ; mais l’État n’est plus là pour assurer la continuité de son statut ; elle est définitivement privée des moyens de se concevoir en dynastie politique ; c’est alors qu’elle s’affiche comme noblesse, comme une lignée dont tous les rameaux tirent un prestige semblable de l’ascendance ottomane, laquelle non seulement est ancienne, puisqu’elle remonte à Ertuğrul, donc à la seconde moitié du XIIIe siècle, mais reconnue comme ininterrompue : la continuité de l’État ottoman l’atteste. « Anoblissement de la mémoire » pour le coup, cette culture généalogique entretenue prend les formes d’une culture d’exil, d’une culture de diaspora même. 
C’est la marque d’une famille qui répond, dans un contexte de globalisation, aux craintes de la dispersion par la mobilisation mémorielle. » Olivier Bouquet.


"En Europe occidentale, l’arbre généalogique est un lieu bien connu de l’imaginaire familial. Les historiens en ont retracé les formes d’émergence entre la fin du Moyen Âge et le milieu du XVIe siècle ; les ethnologues ont analysé les points de passage entre le recours aux métaphores de l’arbre et l’étude scientifique de la parenté ; les sociologues ont décrypté l’effervescence de la recherche généalogique observée partout depuis les années 19704. 
En Turquie, la généalogie intéresse un public réduit ; les sociétés de spécialistes y sont rares, et nul ethnologue ou anthropologue n’a encore songé à situer la recherche des ancêtres entre science et passion. 
Les historiens ne s’en étonneront guère : dans l’Empire ottoman, l’intérêt pour la mémoire familiale était restreint et ciblé ; le diagramme généalogique était généralement le produit d’infrastructures juridiques et religieuses de la mémoire, avant d’être un appui symbolique d’un « sentiment de la famille » distinctif. 
Ce sentiment existait, c’est certain, marqué par une forme d’embourgeoisement de la sphère domestique ; mais ce qui le nourrissait hors des nécessités de la transmission matérielle, ne suffit sait pas à constituer un genre généalogique comme il en existait dans les monarchies et les empires voisins. 
Le changement eut lieu plus tard, après que la République fut instaurée en 1923."

Généalogies impériales en République : le cas de la Turquie | Cairn.info

Référence électronique

Olivier Bouquet, « Comment les grandes familles ottomanes ont découvert la généalogie », Cahiers de la Méditerranée [En ligne], 82 | 2011, mis en ligne le 15 décembre 2011. 
URL : http://journals.openedition.org/cdlm/5747 ; 
DOI : https://doi.org/10.4000/cdlm.5747

Sources et Livres :

Les Contes (Contes et légendes des peuples turcs : de Planhol Xavier, Nasreddine Hodja). La vérité ne rejoint jamais la fiction, elle la dépasse souvent. Les légendes sont tenaces et souvent fausses.

Les Blogs. :

https://ayseosmanoglu.com/

https://www.instagram.com/aysegulnevsultan/

https://twitter.com/AyseGulnev

https://www.facebook.com/ayseosmanogluauthor/

OUVRAGES sur la Famille et Conférences :

http://editions.ehess.fr/ouvrages/ouvrage/les-ottomans/

Avec mon père le sultan Abdulhamid (harmattan.fr)

http://liseuse.harmattan.fr/2-7384-1043-X

https://www.editions-harmattan.fr/livre-avec_mon_pere_le_sultan_abdulhamid_de_son_palais_a_la_prison-9782738410436-5278.html

Conférences disponibles en Français gratuites :

https://www.college-de-france.fr/site/edhem-eldem/symposium-2021-10-01-15h00.htm

Amazon.fr : Murat Bardakci

https://www.amazon.fr/s?k=Murat+Bardakci&__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=2GH42IZHDDVCL&sprefix=murat+bardakci%2Caps%2C71&ref=nb_sb_noss

Amazon.fr - Son Osmanlılar: Osmanlı Hanedanının Sürgün ve Miras Öyküsü - Murat Bardakçı :

https://www.amazon.fr/gp/product/6257231205/ref=ox_sc_act_title_2?smid=A3PR7RBXLED7PV&psc=1

 https://www.erolgiraudy.eu/2022/11/des-retrouvailles-familiales-fatma.html








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Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu


mardi 15 novembre 2022

Les deux sœurs et les poèmes d'Émiré.

Les deux sœurs et les poèmes d'Émiré. 

Je voulais faire un article sur les deux sœurs, car elles ont vécu cet exil, sans jamais vraiment en parler, certainement un peu par pudeur, de plus elle ne se plaignaient pas, assez rapidement elles s'étaient intégrées dans cette vie occidentale. Elles ne craignaient pas l'inconnu car elles étaient ensemble en exil.
Bien sûr, elles sont allées à l'école en France, ma mère était à l'Institut Marie-Clotilde à NICE. 

Méliké à L’Institut Marie Clotilde

Cela devait être étrange au commencement pour elle-même et ses amies à ses débuts, être dans une école catholique en 1932.  Elle y avait rencontré de nombreuses jeunes filles, qui sont restées ses amis jusqu'à la fin de sa vie à NICE. En fait, je pense qu’elle s'est bien entendu rapidement avec les autres élèves. 


Des documents de Méliké de l'institut Marie Clotilde 1932.

Car il faut savoir que la Congrégation de Sainte-Clotilde est un Ordre de droit pontifical (Approbation pontificale 1821) par Pie VII cet Institut religieux apostolique est de Spiritualité Ignacienne[i] dédié à l’Education féminine. Mais revenons à L’Institut Marie-Clotilde à NICE. Un jour de septembre 1820, lors du pèlerinage du Calvaire au Mont Valérien, elle fait la rencontre providentielle du Père Rauzan. Le 16 août 1821, elle fonde, avec son aide, l'institut Sainte Clotilde, et le même jour, elle prononce ses vœux de religieuse et prend le nom de Mère Marie-Thérèse de Sainte Clotilde.

Les sœurs Sainte Clotilde ont ouvert en 1928 au 42 boulevard de la madeleine "l'institut Marie Clotilde", établissement d'enseignement secondaire avec internat. Les sœurs de Sainte Clotilde veillent encore aujourd'hui à ce que l'esprit de la fondation demeure vivant. En 1979, le lycée et collège ont été fermés et les bâtiments ont reçus une nouvelle destination, la crèche Marie Clotilde qui ouvre ses portes en juin 1982. En octobre 2010, ouverture de la micro-crèche « Les Pitchouns de Vittone». La crèche Marie-Clotilde et la micro-crèche Les Pitchouns de Vittone sont des établissements d'accueil de la petite enfance rattachés à l'Association Marie Clotilde qui est une Association à but non lucratif de la loi 1901.

Les deux sœurs se voyaient souvent à NICE.

Ensuite le soir elles se téléphonaient, c'est certain qu'elles devaient se soutenir et se comprendre parfaitement. 

Méliké m'avait parlé de l'exil et du fait de devenir apatride, je ne percevais pas bien la gravité de cette terrible situation quand j'étais enfant. 

Il faut bien qu’il se soit joué là-bas un acte inoubliable de cette féerie noire qui a été ma vie, pour que je m’inquiète ainsi de la pensée d’y retourner ; pour que tout ce qui en vient, un mot tartare qui me repasse en tête, une arme d’Orient, une étoffe turque, un parfum, aussitôt me plonge dans une rêverie d’exilé où réapparaît Stamboul ! Pierre LOTI (Fantôme d'Orient).

Il existe un petit livret avec des poèmes de ma Tante. Je vais vous le présenter, c'est la première à être née en France. Voici des photos qui le compose, c'est Jean-Marc CHAUVEL mon cousin qui l'avait conçu.
 Voici le petit livret avec des poèmes de ma Tante Emiré.


Ma mère faisait de beaux dessins (je crois qu'elle avait un certain tallent) mais ceux-ci se sont perdu dans nos déménagements et inondations. Sauf un qui figure dans un petit album, elle y avait déposé des photos sans les coller, elles étaient libres de choisir leurs emplacements. Pour finir je l'ai terminé, le voici, les photos y sont enfin fixées.




Mais avant tout je vais vous présenter notre grand-mère.

Elle devait d'ores et déjà être souffrante (elle est morte très jeune nous ne l'avons pas connu). Elle jouait de la musique. Kadriye Sultane notre grand-mère était une descendante du sultan Abdülmecid. Elle est née à Istanbul en 1895.

La photo n'est pas excellente. Je pense que notre grand-mère est
dans ce groupe de musiciennes, mais je n'en suis pas certain. 
C'est la Valide Pacha la Princesse Emine Ilhamy qui le dirige.

La Princesse Emine Ilhamy.

Arife Kadriye Sultane 


Arife Kadriye Sultane est né le 24 mars 1895 au palais Yıldız. [1] Le palais de Yıldız (Yıldız Sarayı, en turc, littéralement le palais (saray) de l'étoile (yıldız)) est un ensemble de constructions d'époque ottomane, notamment des pavillons et autres villas, situé à Istanbul en Turquie. Construits au xixe siècle et au début du xxe siècle, ces bâtiments servent de résidence au sultan et à sa cour à la fin du xixe siècle.



Les palais Yıldız.

Son père était Şehzade Ibrahim Tevfik , fils de Şehzade Mehmed Burhaneddin et Mestinaz Hanım, et petit-fils du sultan ottoman Abdülmejid I, [2] et sa mère était Fevziye Hanım, une Abkhaze. Elle était l'aînée des enfants de son père et le seul enfant de sa mère. Sa mère est morte quand elle avait trois ans. 

Arife a épousé Fenarizade Mehmed Raşid [3] le 13 décembre 1914 au palais Nişantaşı. Le 6 février 1923, elle a donné naissance à Melike Hanımsultan à Istanbul, qui a été suivi par Emiré Hanımsultan est née le 7 décembre 1927 à Nice en France.

Lors de l'exil de la famille impériale en 1924, Arife Kadriye Sultane était malade et a donc été autorisée à rester dans la capitale jusqu'à ce qu'elle se rétablisse. Hatice Sultan, la fille du sultan Murad V partageait également avec elle le manoir, qui servait d'école primaire. Suite à son rétablissement, elle avec son mari et ses filles ont été exilées en Autriche, puis à Nice, en France. Arife était une pianiste, et pendant l'exil, elle avait l'habitude de jouer du piano pour oublier les problèmes financiers de la famille.  [4] Elle a également composé diverses partitions pour le piano. 

 "Le siècle est une époque où l'Empire ottoman a subi des changements majeurs dans les domaines administratif et social. Outre le changement structurel de l'État, de nombreux changements sont observés dans le domaine social. L'un de ces changements sociaux est la transformation musicale. Avec l'acceptation de la musique occidentale dans les terres ottomanes, le piano, l'instrument le plus important de cette musique, s'est répandu à la fois dans le palais ottoman et parmi les citoyens".

A Nice, il y mène une vie extrêmement troublée jusqu'en 1935, date à laquelle elle meurt de la tuberculose.

Arife Kadriye Sultane.

Arife a épousé Fenarizade Mehmed Raşid le 13 décembre 1914 au palais Nişantaşı. Le prince Rachid assuma ensuite la fonction de délégué de l’Empire ottoman et fréquenta les plus grandes dirigeantes d’Europe centrales. Il négocia tant avec le général allemand Paul von Hindenburg qu’avec le dictateur italien Benito Mussolini. Puis survint la révolution turque en octobre 1923, et Kemal Atatürk prit le pouvoir par un putsch. Le sultan perdit son statut et dut s’exiler, et pour Rachid Osman aussi, une toute nouvelle vie commença. En 1924, il s’exila avec sa femme et sa fille à Nice, où naquit sa deuxième fille.
"Ce prince turc n’était autre que Rachid Osman, fils du puissant prince Faik, lui-même souverain d’immenses terres en Albanie et en Grèce. Ce dernier était en outre ministre du sultanat turc et placé directement sous les ordres du sultan, avec qui il était parent. Le fils de Faik, le prince Rachid, n’avait alors aucun lien avec la Suisse ni avec le col de Kerenzerberg, puisqu’il étudiait les sciences politiques à la Sorbonne à Paris. Durant la première Guerre mondiale, le sultan fit appel à l’ambitieux Rachid, alors âgé de 26 ans, pour des missions politiques. Dans un premier temps, le jeune politologue fut conseiller juridique auprès du ministère turc des Affaires étrangères, bien qu’il ne fût pas juriste. Ensuite, il occupa la fonction de ministre plénipotentiaire dans la partie ottomane de la Grèce, marchant ainsi sur les traces de son père." 

Le 6 février 1923, elle a donné naissance à Melike Hanımsultan à Istanbul, qui a été suivi par Emiré Hanımsultan né le 7 décembre 1927 à Nice, France. 

Voici leurs deux filles.

Le travail de Méliké chez une Ophtalmologiste pendant la guerre.

Cela devait être un épisode peut ordinaire. Je n’ai plus en mémoire son nom (je crois que c'était la Doctoresse Jaquet). Emiré devait être infirmière.


Méliké et Emiré en 1935 à NICE.

Je n’ai pas beaucoup d’information sur cette période de leurs vies. Elles étaient à Nice, la photo ci-dessus a été prise à la villa Danièle devant l’Hôtel (du nom de ma cousine). Je me souviens que Méliké racontait une histoire sur son père arrêter par la police (allemande ?). Elle est allée au commissariat et comment, par quel miracle elle a pu le sortir sous le regard des employés et d’un officier allemand. Ensuite, elle aurait croisé cet officier à Nice (habillé en officier anglais, il semble qu’il ait été infiltré au sein des forces de l’axe Nazie) et il lui aurait fait un petit signe de la main. https://sway.office.com/ri7ynHq3euSVu369?ref=Link


Notre grand-père Rashid et Rose
avec ses deux filles.

Rose était notre grand-mère de cœur, nous n'avions jamais connu notre grand-mère la princesse Arife Kadriye Sultane. Nous allions la voir en Suisse en août, ou il y vivait avec mon grand-père depuis 1951. Voir cet article :  https://www.erolgiraudy.eu/2021/10/art2.html

Les deux sœurs et le Prince Djem.

Les deux sœurs et leur chien.

Emiré et Méliké avec leur mère.

Princesse Emiré ma Tante :

Fille de la Princesse ARIFE Kadriyé et du Damad Mehmet Rachid Osman, Emiré Osman est née le 7 décembre 1927, en exil à Nice.

Arrière-petite-fille du Sultan Abdulmecid I, elle a droit également au titre de Princesse qu'elle portera sous le nom de Emiré Rachid Osman de Larisse, et est membre de la famille Impériale Ottomane de Turquie.

Après une enfance relativement heureuse, malgré le manque certain de moyens, dû en partie à l'exil de ses parents après la révolution Kémaliste, la jeune Emiré va déménager à plusieurs reprises en fonction des rentrées d'argent. Elle va ainsi se forger un caractère de tolérance et de sollicitude envers les plus démunis. Ce qui expliquera plus tard son goût pour aider les autres.

Loin des lumières des palais et de la splendeur passée, que certains membres de la famille impériale ont essayé d'entretenir par des réunions mondaines, la Princesse Emiré se tournera très tôt vers le travail.

Pour arrondir les fins de mois, elle fera plusieurs emplois, avant de créer, grâce à son diplôme de " jardinière d'enfants sa propre structure : "Le cours Osman".

Marquée par ses années de galère, dotée d'une énergie hors du commun et ne supportant pas l'injustice, Emiré toujours à l'écoute des plus démunis, va, durant dix ans, s'occuper d'un enfant, dont les parents ne peuvent assurer l'éducation.

Cette période, riche de bonheur et de rires la marquera jusqu'à la fin de sa vie et cet enfant au regard enjôleur deviendra plus tard le parrain d'un de ses fils.

Toujours portée par un sentiment de générosité, Emiré s'engage en 1954 dans le secourisme, où elle rencontre son futur époux. Leur relation donnera plus tard les plus grandes preuves d'amours avec la naissance de trois enfants.

Malade depuis l’âge de trente-six ans, atteinte d'une maladie cardiaque, Emiré va continuer à se battre et donner d'elle une image de combattante, ne se plaignant jamais de son sort, et s'impliquer plus que jamais au côté des personnes nécessiteuses.

Sa vie faite d'amour avec un grand A, envers sa famille ses amis et ses connaissances au gré de ses pérégrinations, s'arrête le 22 mai 2004, laissant derrière elle un vide difficile à combler, avec un cœur immense qui voulait contenir plus que le bonheur du Monde.

Les poèmes de jeunesse que vous allez découvrir, permettent de mieux cerner le caractère d'Emiré Osman, qui va des rires aux larmes, de la peur au bonheur, du passé au futur, de l'ombre à la lumière, du désespoir à l'espoir.

L'un des premier poème d'Emiré 1949.

Le chant de mon cœur

Le chant de mon âme
S’élève vers toi
Le chant de mon cœur
S’envole vers toi
Car tu es ma mie
Ma fleur chérie
Celle que j’adore
Dans toute sa splendeur
Ravive ta flamme
Qui brille au fond de tes yeux
Tel un astre Divin
Dans un ciel étoilé
Au rayon d’un clair de lune diaphane
Par une belle nuit d’été.

Emiré
      Rachid
          Osman
                     de Larisse
19 août 1949.

Hymne à l’écolier

Sitôt la cage ouverte
L’oiseau s’envole ivre de liberté ;
Dans un ciel radieux il monte,
Toujours plus haut, ne voulant rien céder
A sa délivrance si chèrement acquise ;
Par de touchants espoirs,
Et des appels souvent sans réponse.

L’écolier, de sa classe
Fuit la discipline
Et, dans un ardent besoin de s’ébattre,
S’écrie, fier de sa jeunesse et sa vigueur ;
A nous les vastes horizons ;
La joie de vivre dans la "Liberté "

Emiré
23 mai 1950.



Un autre poème de la Marquise de l’Enfernat.
1918 – Montreux – Suisse.

A son Altesse Impériale
La Princesse Kadrié Rachid Osman

Princesse aux grands yeux de velours
Au clair sourire, au doux visage
Pour que vous passiez tant de jours
Auprès de nous, sur ce rivage,

Pour que vous quittiez la magie
De l’Orient mystérieux
Il a fallu que la folie
L’orgueil humain, lassent les Dieux.

Vous étiez encore une enfant
Lorsque la guerre meurtrière
D’un feu sinistre et triomphant
Incendia l’Europe entière.

Mais loin des cris et de la mort,
Une prévoyante tendresse,
Vous emporta, mignonne Altesse,
Dans les plis de vos voiles d’or.

C’est pourquoi malgré la fureur
Du combat cruel et sans trêve,
Vous n’avez, toute à votre rêve,
Rien perdu du temps du bonheur.

Aujourd’hui, l’ouragan s’apaise
Et l’attrait de vos pays bleus,
Avant que l’exil ne vous pèse
Sur vous, Altesse, impérieux

Et vous, vous fuyez légère
Vers la beauté, vers le soleil,
Vers la joie et vers la lumière,
De votre peuple à son réveil.

Vous viviez heureuse, adorée
Dans l’Impérial splendeur
Admirant le paysage doré
Sous l’éclat d’un ciel enchanteur.

Ne nous oubliez pas trop vite
Vous qui avez su nous charmer
Car nous avons franchi le rite
Nous avons osé vous aimer !

Votre étoile est pure et sereine
A l’horizon de ce beau pays
Adieu Altesse, laissez-nous votre peine,
Mais gardez-nous un souvenir.


La Marquise de l’Enfernat (Lenfernat ou l'Anfernat).
1918 – Montreux – Suisse.

(L’original a été vendu aux enchères à Paris à la salle Drouot en 1938).

Copie ancienne manuscrite de la Lettre.


Copie ancienne manuscrite de la Lettre.


L'écriture manuscrite ressemble à celle de notre grand-père Rashid.
(L’original a été vendu aux enchères à Paris à la salle Drouot en 1938).





Ils étaient en exil et devaient avoir un grand besoin d'argent à cette époque. 



Cet arbre contient : 1522 familles avec 5252 personnes dans 628 lignées, 2525 de ces personnes sont des parents de sang ; 674 familles avec 586 personnes sont cachées.

La partie de la Famille actuelle issue des deux sœurs.

Arbre Arife Kadriye et Rashid.

L’hirondelle

Sur la tourelle d’un vieux château ;
D’où l’on aperçoit de vastes prairies
Formant un splendide domaine ;
Une hirondelle avait bâti son nid,
Et d’un œil attendri regardait sa couvée,
Qui bientôt apprendra la joie de vivre,
Dans un monde sans limite,
Avec pour seul soucis,
La becquetée de chaque jour,
Mais aussi l’espoir de voler
Toujours plus haut.

Emiré
13 septembre 1949.


D'autres poèmes sont publiés ICI : 



Ceux qui connaissent Kadriye Sultan disent que sa mort n'a pas été causée par la tuberculose qu'elle a attrapée en France, mais par le désir de sa patrie et l'inquiétude de ne plus pouvoir revoir Istanbul.

"Parfois, il disait qu'il était Européen, parfois Ottoman. Il y avait toujours un conflit en lui », a-t-elle déclaré dimanche à Zaman. Kayıhan Osmanoğlu, le petit-fils du sultan Abdülhamid II, est le premier şehzade (prince) ottoman à être né en Turquie après l'exil. 


Ma Mère était l’une des plus anciennes Princesses Ottomans qui a quitté L’Empire en 1923, de ce fait elle avait connu beaucoup de Prince et Princesse. Le téléphone sonnait souvent chez nous, les cousines parlaient avec elle. Lentement elle est devenue le point de rencontre et de partage des informations avec une grande partie de la famille. J'entendais des noms, sans pouvoir mettre un visage dessus. Maintenant avec mes recherches et mes nombreux contacts, j'ai enfin des photos et des histoires sur ces noms Ottomans.

Les deux sœurs (maintenant elles sont à nouveau ensemble et elles ont du temps 
pour partager des secrets éternels dans la sérénité ainsi retrouvée).

Mes vacances

J’ai trouvé pour mes vacances
Un tout petit coin charmant
Où je vais me promenant
Parmi les bergères
Qui gardent les chèvres
Tout près d’un ruisselet chantant
Et le doux murmure des oiseaux
Et la vie est vraiment belle
A qui sait la parcourir
En cherchant toujours le bonheur
Qui n’est jamais bien loin de nous.

Emiré
25 janvier 1951.



[i] IGNATIENNE :  La spiritualité ignatienne ou ignacienne est une perception et conception chrétienne de la personne - corps et esprit - dans sa relation avec Dieu et avec le monde ambiant telle qu’inspirée par la vie et l’expérience mystique d'Ignace de Loyola. Fortement christocentrique, la spiritualité ignatienne ne conçoit pas une relation avec Dieu qui n’inclut pas un engagement au service de la communauté humaine, particulièrement dans l’Église catholique. Dans l’action au service du monde est perçue la présence même de Dieu : In actione contemplativus.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Spiritualit%C3%A9_ignatienne

Source : http://marieclotilde.fr/


Erol GIRAUDY : Exilé

Méliké


Arife Kadriye Sultane


Mes autres articles sur ce sujet :





MEDFUN EST UN OTTOMAN DÉFAVORISÉ EN SUISSE. - Développement personnel des jeunes.
https://gencgelisim.com/kategoriler/haberler/5752-isvicrede-medfun-mahzun-bir-osmanli.html


Academic Journal of History and Idea » Submission » XIX. Yüzyılda Piyano ve Osmanlı Kadını (dergipark.org.tr) - Piano et femme ottomane au siècle.
https://dergipark.org.tr/en/pub/atdd/issue/61336/826206

1 - Palais de Yıldız
https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_Y%C4%B1ld%C4%B1z

2 - Abdulmejid I
https://en.wikipedia.org/wiki/Abdulmejid_I

3 - Erol GIRAUDY: Rashid

4 - Osmanlı'da harem orkestrası: Harem-i Hümayun - fikriyat





La princesse Emina Ilhamy ou Amina al-Hamy 

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Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu