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mercredi 4 octobre 2023

Melike






Princesse Méliké. 

Ma mère me disait assez souvent : « nous sommes des apatrides, des exilés ». Je ne comprenais pas bien ce qu’elle voulait me dire, j’étais un enfant de 6 ans. 

Bien entendu avec le temps j’ai bien compris ce que cela signifiait. Par la suite cette idée a pris une certaine consistance dans mon esprit, j’ai lu des écrits sur les Ottomans les occurrences du mot EXIL sont majoritaires, bien sûr ceci est devenu une réalité pour moi, ce sujet était le cœur de leurs hantises et de leurs désespoirs il y a 100 ans.

Les conférences du Collège de France ont pour beaucoup contribuées à la ma compréhension de cette Turquie Ottomane si complexe avec la révolution de 1923 (5 ans de cours et conférences passionnantes du Collège de France par Edhem Eldem de 2018 à 2022 - Histoire turque et ottomane (chaire internationale). 

100 ans déjà ont passé sur cet Exil des Ottomans en terre de France.

Quand ma mère me parlait de ma Tante, c’était aussi pour me raconter les Indes lointaines et la Turquie Ottomane. Ma cousine Kenizé Murad elle aussi me racontait ces pays lointains et la magie d’Hyderabad, avec ses livres et ses nombreux interviews sur les Ottomans et aussi sur sa famille en Inde. Je suis souvent aller à l’institut du monde Arabe à Paris où il y avait des expositions fantastiques. Je voyais mes Tantes à Paris et la magie de l’orient était toujours présentes grâce à elles.

La Malle des Indes de la Princesse Niloufer et son extraordinaire vie à HAYDERABADE ainsi que ses rencontres avec GANDI et NERU, puis sa vie en France et ses merveilleux saris – L’histoire de sa Bague et de son collier, et bien d’autres aventures.
Les Bijoux de mes Tantes et les phantasmes qu’ils ont suscités, certains étaient bien réels, ainsi que les 600 voitures du Nizam et ses incroyables bijoux et trésors.
Edouard POPE et sa Princesse, sa vie, un grand ami qui est parti bien trop tôt. Il avait une vie hors du commun ainsi que son épouse la Princesse Niloufer.
La bague avec le nom de Princesse Niloufer et le sigle du Nizam.

Mon Oncle Prince Orhan était si présent et lointain, car mystérieux. Les autres Princes ont bercé mon enfance, l’un avait une fleur à la boutonnière, l’autre avait une apparence très sérieuse, le dernier était fantaisiste et riais beaucoup chez nous.

Le Prince Orhan et ses nombreuses aventures avec son cousin au JAPON (puis l’assassinat de ce dernier en Amérique), le Roi ZOG et ensuite ses pérégrinations en Amérique du Sud, son retour à Paris, l’Egypte, Le Liban, et sa fin de vie à Nice.
Ma Mère, ce point de rencontre des trois Princes Ottomans (chefs de la Famille Osman) et de leurs familles à Nice les Yegens, sa sœur Princesse Emiré et leur Père le Damad  Rashid  OSMAN.
Mes rencontres avec de nombreuses personnes passionnées de l’histoire de ma Famille, et de sa généalogie cela a été une surprise pour moi et un grand plaisir.

Mon grand-père, c’était pour moi notre voyage en Suisse en été, son monocle et nos balades en montagne. Les montagnes, nous obligent à lever les yeux, à être humbles, à oublier de nous donner de l'importance dans notre petitesse et nous font sentir que nous faisons partie de quelque chose de beaucoup plus grand et plus important, l'univers du monde.

La tombe de mon Grand-père en Suisse et ses visiteurs.
Sa mystérieuse généalogie, que j’essaye encore de percer.
Sa vie en exil, compliquée, puis la venue de Rose.
Ma rencontre de Eldem mon cousin qui va peut-être me donner des nouvelles pistes.

Lors de nos promenades dans Nice et surtout à Cimiez, ma mère me racontait qui avait vécu ici et qui ils étaient. C’était un peu confus, j’ai dû faire pas mal de tris. Mais beaucoup de palais sont gravés dans ma mémoire à tout jamais.
L’histoire de ma Famille à travers les Palais et Villas Niçois (Je passais devant pendant des années, sans vraiment savoir qui avait habité ces lieux souvent invraisemblables), avec les villas ou mes aïeuls ont vécus. 
Un patrimoine incroyable qui subsiste à Nice, bien que certains palais aient disparut aux bénéfices de quelques promotions immobilières.



L’Histoire avec un grand H, celle de pays lointain et proche à la fois, que je découvre, avec ses merveilles, contes, aventures, mystères et légendes, ses traditions séculaires. Comme toutes les civilisations du moins je le crois.
L’affaire des héritiers du Sultan et les deux clans (J’ai conservé les dossiers sur cette affaire), les intrigues et la perte finalement pour les deux parties aux profits d’autres.
Un honorable correspondant officier français et ses relations avec la famille, de l’espionnage, des manipulations, autres ?
La fin du H.M.I. Calif à Nice et les interdictions de ce dernier à des membres de la Famille, ses mémoires jamais publiées.
L’histoire de la Turquie et les implications des enfants de la Veuve et les confréries, des implications des lumières et des secrets. 
Nice et les Ottomans un parcours des lieux où ils ont vécu en 1923-30-40-50-60-80-90-2000.
Le puit sans fond de Mossoul et ses procès.




Le rêve de l’orient et l’empreinte de l’occident, seront à toujours dans mon cœur quand il s’agit de ma Tante. Nous prenions le café chez elle dans sa petite villa au soleil du haut de Nice sous une tonnelle avec une treille, qui nous préservait du soleil.
Les poèmes de ma Tante Princesse Émiré la sœur de ma mère.
Les contes de Nasreddin Hodja.
Les livres de mes Tantes et cousines et leurs documents. 


En fait, pourquoi avoir des livres d’histoires sur les Ottomans, ils étaient à la maison. Ils ont bercé mon enfance et mon adolescence. Il me fallait écouter et comprendre ces histoires lointaines, elles étaient extraordinaires pour tout le monde, et c’était mon ordinaire. 

L’orient avec ses histoires merveilleuses étaient toujours présent et le décor de mon salon y incluait Turgas, Arbre Généalogique, portraits, photos en noir et blanc et paysages anciens d’Istanbul.

Je me posais la question sur une 1er partie de peu de pages sur l’histoire Ottomane, pour finir je les ai supprimées. Pour ceux qui veulent rapidement mieux comprendre notre famille et son histoire lire « L'Empire ottoman - Edhem Eldem[i] - | Que sais-je ? | Une question à toutes les réponses (quesaisje.com) ».

 https://www.quesaisje.com/content/LEmpire_ottoman

 


Ma nourriture était faîtes de nombreux plats orientaux et de délicieux desserts et pâtisseries orientales bien entendu. Ma Mère savait en faire certaines et c’était la fête quand elle commençait la confection de celles-ci. J’étais jeune (11 ans) et la table était haute, mais j’attendais d’avoir un échantillon…

 

Ces pâtisseries m’ont toujours bien apprécié, combien de restaurant Libanais et Turcs ont eu ma visite. Il faut dire que cela a peut-être contribué à améliorer mon diabète de niveau 2, il est stabilisé à ce jour.

 

Ma Mère était l’une des plus anciennes des Princesses Ottomans qui a quitté L’Empire (en 1923) c’était un bébé, de ce fait elle avait été connue par beaucoup de Prince et Princesse.

Le téléphone sonnait souvent chez nous, les cousines parlaient beaucoup avec elle (un peu en turc et un peu de français, mais manifestement elle se comprenait).

 

Chez moi un coq faisait KIKIRIKI (phonétique), beaucoup de mots me sont restés étrangement, notamment Baba : papa ; Djijim : chérie (employé pour les enfants). Oudh, Damad, (voir le glossaire en fin de ce livre et l’autres sur mon site).

 

Lentement ma mère est devenue le point de rencontre et de partage des informations sur et pour les membres de la famille avec une grande partie des Osmanoglu.

 

Il venait aussi visiter Méliké à Nice quand ils étaient de passage sur cette Riviera Française qui les avaient accueillis il y a bien longtemps. Beaucoup se sont intégrés et ils ont été assimilé, d’autres non pas survécus.

 

Quoi qu’il en soit la France a été une merveilleuse terre d’accueil pour ma Famille.

 

Souvent les découvertes que j’ai faites sont troublantes, j’ai eu la chance de pouvoir vérifier la véracité des faits, en croisant mes sources d’informations.

 

Puis j’ai conforté celles-ci avec une recherche généalogique et avec des livres et conférences.

 

Tout ceci est peut-être mon musée de l'Innocence ?





[i] Professeur à l’université de Boğaziçi à Istanbul et titulaire de la chaire internationale d’histoire turque et ottomane au Collège de France de 2017 à 2022, Edhem Eldem est notamment l’auteur de L’Empire ottoman et la Turquie face à l’Occident (Fayard, 2018) et de L’Alhambra. À la croisée des histoires (Les Belles Lettres, 2021).   https://www.quesaisje.com/Auteur%3AEdhem_Eldem

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Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu


lundi 22 août 2022

Fabrication de livres ePUB pour Liseuses.

Les livre électronique et les ePUB et +.

Créez un livre électronique à partir de votre fichier PDF ou EPUB prêt à être visualisé sur une liseuse, une tablette ou un smartphone.  MobileRead Wiki - FAQ/fr : https://wiki.mobileread.com/wiki/FAQ/fr

Commencez par nous dire ce que vous comptez faire avec votre livre électronique. Vous pouvez répertorier votre livre électronique dans la librairie Lulu et, si en anglais, auprès de tous les principaux détaillants de livres électroniques en utilisant notre distribution globale.





MobileRead Wiki - E-book Reader Matrix/fr


Informations sur le copyright et les contributeurs

Veuillez vérifier attentivement toutes les informations. Les informations relatives au titre, à l'édition, au copyright et aux contributeurs doivent correspondre aux informations figurant dans votre fichier intérieur.

Le copyright, souvent indiqué par le symbole ©, est, dans les pays de common law, l’ensemble des prérogatives exclusives dont dispose une personne physique ou morale sur une œuvre de l’esprit originale. Il désigne donc un ensemble de lois en application, notamment, dans les pays du Commonwealth et aux États-Unis ; et qui diffère du droit d'auteur appliqué dans les pays de droit civil (tels que la France ou la Belgique) même si le terme est usité dans le langage courant. Le copyright relève plus d’une logique économique et accorde un droit moral restreint, là où le droit d'auteur assure un droit moral fort en s'appuyant sur le lien entre l'auteur et son œuvre.

Format ePUB

C'est une « publication électronique » en français, parfois typographié « ePub », « EPub » ou « epub ») est un format ouvert standardisé pour les livres numériques et proposé par l'International Digital Publishing Forum (IDPF). Il est fondé sur le XML. Les fichiers ont l’extension .epub.
 
Source à partir de l’adresse https://fr.wikipedia.org/wiki/EPUB_%28format%29 



Les-OTTOMANS-NICE-T3 de EROL (Projet de plan du livre avec un fil rouge sur l'exil de la famille en incluant les lieux de résidence à Nice). Une première épreuve est rédigée de 300 pages avec de nombreuses photos.



BOUCLES-DECOUVERTES NICE de EROLChaque boucle va être un point de rencontre avec la résidence d'un des membres de la Famille Impériale. 
Dans ce document ci-dessus il y a 9 parcours, 7 boucles correspondent aux lieux de résidence de la Famille #Ottomane. 

Plan ancien de la Ville de NICE - 1900 afin de comparer.


Plan provisoire du Livre sur les Ottomans.


Plan provisoire du Livre sur les Ottomans.



Autres liens :


Online Self-Publishing Book & Ebook Company | Lulu

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Aquile Reader : 

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Par le store :




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Erol GIRAUDY 


mardi 9 août 2022

Les OTTOMANS à NICE. tome3. Livre ePUB En rédaction.

Les OTTOMANS à NICE. tome 3. 

En rédaction.

LES PRINCESSES ET LES PRINCES QUE J’AI RENCONTRÉ



Pour le moment il est en Word et au format ePUB.








Mon Grand-père est le premier des Ottomans[i] que j’ai rencontré après ma Mère bien sûr. C’était un Monsieur charmant, j’ai fait de belles promenades en SUISSE avec Rashid FENARIZADE de LARISSA. Il était d’un calme remarquable, qui n’avait d’égal que sa gentillesse.


[i] Ottomans Origines :  Le passé turc n’est pas qu’ottoman et l’histoire ottomane n’est pas que turque. C’est dire que l’intitulé de cette nouvelle chaire couvre un domaine très vaste et pour le moins complexe, voire ambigu. Nous porterons cependant notre regard sur un contexte plus ciblé qui, tout en réduisant l’ampleur du sujet, permettra d’intégrer ces deux dimensions de la question dans une réflexion historique particulière : celle de l’Empire ottoman et de la Turquie républicaine face à l’Occident. Ce questionnement s’inscrira à son tour dans une chronologie chevauchant les périodes moderne et contemporaine, du dix-­huitième siècle à nos jours. Edhem Eldem présente son cours de l'année dans la série les cours du Collège de France.

https://www.college-de-france.fr/site/edhem-eldem/course-2017-2018.htm

 L'Empire ottoman (en turc ottoman : دولت عليه عثمانیه / devlet-i ʿaliyye-i ʿos̲mâniyye, littéralement « l'État ottoman exalté » ; en turc : Osmanlı İmparatorluğu ou Osmanlı Devletia), connu historiquement en Europe de l'Ouest comme l'Empire turc, la Turquie ottomane ou simplement la Turquie, est un empire fondé à la fin du xiiie siècle au nord-ouest de l'Anatolie, dans la commune de Söğüt (actuelle province de Bilecik), par le chef tribal oghouze Osman Ier. Après 1354, les Ottomans entrèrent en Europe, et, avec la conquête des Balkans, le Beylik ottoman se transforma en un empire transcontinental. Après l'avoir encerclé puis réduit à sa capitale et à quelques lambeaux, les Ottomans mirent fin à l'Empire byzantin en 1453 par la conquête de Constantinople sous le règne du sultan Mehmed II.


Rashid FENARIZADE de LARISSA. Était le fils du puissant prince Faik, lui-même souverain d’immenses terres en Albanie et en Grèce. Ce dernier était en outre ministre du sultanat turc et placé directement sous les ordres du sultan, avec qui il était parent. Le fils de Faik. Le prince Rashid FENARIZADE de LARISSA.  avait étudié les sciences politiques à la Sorbonne à Paris. Durant la première Guerre mondiale, le sultan fit appel à mon Grand-père, alors âgé de 26 ans, pour des missions politiques. Dans un premier temps, le jeune politologue fut conseiller juridique auprès du ministère turc des Affaires étrangères. Ensuite, il occupa la fonction de ministre plénipotentiaire dans la partie ottomane de la Grèce, marchant ainsi sur les traces de son père. C’était un DAMAD[i]. Je crois qu’il avait dû travailler à la SDN[ii] à GENEVE comme Ministre Plénipotentiaire à l’époque du Sultana Ottoman en 1920.



[i] Dans l'Empire ottoman, un damad (en turc ottoman : داماد / dâmâd, du persan داماد ; en turc moderne : damat) était un beau-frère du sultan. C’était le cas de mon Grand-père Rachid de LARISSA.

[ii] SDN : La Suisse neutre, épargnée par les conflits, se réveille pourtant appauvrie, affamée et sonnée par le plus important conflit social de son histoire. Dans le sillage de la Révolution russe de février 1917, les soulèvements ouvriers se succèdent sur tout le continent. Hausse du chômage, des prix, des heures de travail, baisse des salaires, aboutissent, en Suisse, à la « Grève générale » qui paralyse totalement le pays entre les 12 et 13 novembre 1918.

La paix revenue, le monde découvre son nouveau visage ; trois empires (allemand, autrichien et ottoman) se sont écroulés. A leur place émergent des « nations ».

Dont il va désormais s'agir de définir les nouvelles relations qu'elles vont entretenir entre elles. Comment faire en sorte que ces nations ne se battent plus et qu'aucune « Grande Guerre » ne se reproduise ?

Le président américain Woodrow Wilson propose une « Société des Nations ». Comme un Comité élargi qui réunira la majorité des pays du monde, au sein duquel les problèmes sensibles seront discutés, négociés, et les conflits éventuels désamorcés. Cette Société se donnera un « Pacte » interdisant l'usage de la force. Les nations elles-mêmes élaboreront, ensemble et sur un pied d'égalité juridique, toutes les modalités de leur coexistence.

Et quiconque violera ce Pacte sera passible de sanctions.

https://www.suisse-romande.com/societe-des-nations.html La Suisse, forte de son expérience diplomatique, souhaite accueillir le siège de la future Société des Nations. Rappelons que le Conseil fédéral avait tenté plusieurs médiations, durant la Grande Guerre, entre les belligérants, qui ont toutes échoué. La Confédération demande donc à être invitée à la Conférence de la paix qui se tient le 18 janvier 1919 à Paris. Conférence de la Paix, Paris. Le président de la Confédération, le Genevois Gustave Ador, rencontre les responsables français, Georges Clemenceau, anglais, Lloyd George et américain, Woodrow Wilson. Il leur présente la Suisse « comme un modèle réduit mais consolidé par l'expérience des siècles, de la future Société des Nations. » Le 15 novembre 1920 La Société des Nations est inaugurée à Genève dans des locaux provisoires. Car pour Genève, tout reste à faire : construire le bâtiment qui accueillera le siège de l'organisation mais aussi des résidences pour les diplomates, des hôtels et même un aéroport ! La petite ville du bout du lac se prépare à son destin international.

En 1940, dès la défaite française, les services de la Société des Nations et du Bureau international du Travail (BIT), alors installés à Genève, se réfugient aux États-Unis au Canada et en Grande-Bretagne. Après la dissolution de l'organisation, le bâtiment de tous les records se vide et demeure désert durant presque 5 ans.

Au lendemain de la Deuxième guerre mondiale, lorsque l'ONU, Organisation des Nations Unies, succède à la SDN, elle choisira d'installer son nouveau siège principal à New York, États-Unis.

Mais Genève reconquerra progressivement son rayonnement international. Le Palais des Nations sera désigné siège européen de l'Organisation des Nations Unies. https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/026468/2015-04-15/

 



En couverture du Livre ePUB mon grand-père.


Les OTTOMANS à NICE tome3. 

LES PRINCESSES ET LES PRINCES QUE J’AI RENCONTRÉ


Mon Grand-père le DAMAD Rashid FENARIZADE de LARISSA est le premier des Ottomans que j’ai rencontré après ma Mère bien sûr. C’était un Monsieur charmant, j’ai fait de belles promenades en SUISSE avec mon Grand-père Rashid FENARIZADE de LARISSA. Il était d’un calme remarquable, qui n’avait d’égal que sa gentillesse. Les livres d’histoires sur les Ottomans, étaient à la maison en la personne de ma famille. Ils ont bercé mon enfance et adolescence. Il fallait écouter et comprendre ces histoires lointaines, elles étaient extraordinaires pour tout le monde, et c’était mon ordinaire avec des Princes et des Princesses Ottomans. Je vais vous le raconter, tout en y incluant des aventures et des histoires merveilleuses et certains secrets. Je me suis servi de la généalogie pour y parvenir et de nombreuses photos et documents appartenant à ma famille Ottomane, et des réseaux sociaux.

Au fur et à mesure de mes recherches et des nombreuses investigations que j’ai menée, je me suis rendu compte que je faisais une véritable enquête sur les histoires qui ont fait nos familles, leurs aventures et mésaventures. J’ai pour ce faire j’ai utilisé de nombreux outils informatiques et des logiciels spécifiques (voir les annexes).

 La généalogie les classements des documents, la recherche et la lecture de nombreuses informations (j’en fait état dans ma bibliographie et dans les notes de fin dans cet ouvrage), m’ont largement obligé à de la rigueur historique.

C’est une longue enquête que je vais vous faire vivre dans ce livre.

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Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu 


samedi 5 février 2022

Les arbres ne cachent pas la forêt.

Les nombreux types de généalogie et d'arbres, réflexions et exemples. 


En effet, nous entendons parler de généalogie familiale ou successorale, de généalogie ascendante, descendante, agnatique ou cognatique, de généalogie foncière, de psycho généalogie ou même de généalogie par ADN. (Voir article de Écrit par Laurent Monpouet). https://www.genealogiepratique.fr/types-de-genealogie/

Ce sont bien différents types de généalogie que nous faisons presque sans le savoir tellement les frontières entre elles sont faciles à franchir.

  1. Mais que signifient vraiment tous ces types de généalogie ? 
  2. Et qu'est-ce qui fait leurs différences ?
  3. Quelles en sont les représentations graphiques ?
  4. Comment sont-elles faites dans d'autres pays ?


Les limites de certaines représentations notamment cognatiques en Orient y seront abordées.


1) La généalogie familiale :

Elle à pour particularité de remonter dans le temps et de récolter des informations sur nos ancêtres, génération par génération.

Le terme familial indique aussi que le noyau familial est étudié pour donner du contexte à nos recherches et mieux comprendre la vie de nos ancêtres.

Il existe une représentation sous forme de roue ou "en éventail", comme sur un arbre en forme de roue.


Je vous présente ma lignée GIRAUDY-LONGONI. Sans le savoir, c'est souvent la généalogie ascendante que pratiquent les généalogistes débutants.

Une famille « se constitue en se racontant et se reconnaît grâce à la narration » (Isabelle CARON). La Généalogie m’a permis de mieux comprendre et cerner les tenants et aboutissant de notre Arbre et de ses branches.


Arbre des Giraudy

Il existe aussi une représentation horizontale de l'arbre d'ascendance dont voici un exemple de Geneanet.

Autre forme d'Arbre représentation horizontale de l'arbre d'ascendance

La généalogie agnatique se consacre à l'étude de la lignée mâle d'un individu.
La généalogie cognatique se concentre sur la lignée des femmes, on parle aussi de lignée utérine. 
Pour les autres types de généalogies voir : 10 types de généalogie (genealogiepratique.fr)


Généalogies impériales Ottoman :  le cas de la Turquie

Mon Grand-père le Damas Rashid FENARIZADE de LARISSA (Généalogie).
Vous remarquez l'absence des lignées des épouses souvent méconnues. Donc aucune lignée utérine.

L'arbre de la famille de mon Grand-père.




Arbre Historique de la Famille Impériale de Turquie.
(Détail sur mes Grand-parents)

This tree contains: 1540 families with 5341 people in 632 lineages, 2571 of these people are blood relatives; 685 families with 592 people are hidden.

Arbre Historique de la Famille Impériale de Turquie.
(Le 128eme c'est moi).

Voir aussi l'arbre des Balyan Ailesi

http ://tr.wikipedia.org/wiki/Balyan_Ailesi

Voir l'arbre Historique des Ottomans :


Voir sur mon site :



Petit complément sur la Généalogie Ottomane :

En Europe occidentale, l’arbre généalogique est un lieu bien connu de l’imaginaire familial[1]. Les historiens en ont retracé les formes d’émergence entre la fin du Moyen Âge et le milieu du XVIe siècle[2] ; les ethnologues ont analysé les points de passage entre le recours aux métaphores de l’arbre et l’étude scientifique de la parenté[3] ; les sociologues ont décrypté l’effervescence de la recherche généalogique observée partout depuis les années 1970[4]. En Turquie, la généalogie intéresse un public réduit ; les sociétés de spécialistes y sont rares, et nul ethnologue ou anthropologue n’a encore songé à situer la recherche des ancêtres entre science et passion[5]. Les historiens ne s’en étonneront guère : dans l’Empire ottoman, l’intérêt pour la mémoire familiale était restreint et ciblé ; le diagramme généalogique était généralement le produit d’infrastructures juridiques et religieuses de la mémoire, avant d’être un appui symbolique d’un « sentiment de la famille » distinctif[6]. Ce sentiment existait, c’est certain, marqué par une forme d’embourgeoisement de la sphère domestique ; mais ce qui le nourrissait hors des nécessités de la transmission matérielle, ne suffisait pas à constituer un genre généalogique comme il en existait dans les monarchies et les empires voisins. Le changement eut lieu plus tard, après que la République fut instaurée en 1923 : dépossédées de leur statut et de leur pouvoir, les grandes familles de dignitaires déchus donnèrent à la pratique généalogique les lettres de noblesse que ne lui avait jamais reconnues un État impérial peu enclin à admettre l’existence du fait nobiliaire[7]. Des arbres et diagrammes furent insérés dans des mémoires et des ouvrages d’érudition, certains soucieux des règles de représentation des traités généalogiques, d’autres aux formes plus aléatoires. Mais il fallut attendre la fin du XXe siècle avant de voir les références aux grandes lignées franchir l’espace confiné de la mémoire familiale, et apparaître dans les articles de presse ou les ouvrages de vulgarisation historique. On n’était plus sous Kemal Atatürk : les Turcs retrouvaient le goût du passé impérial et des arts classiques ; après l’arrivée au pouvoir du parti islamique (AKP, Parti de la Justice et du Développement) en 2002, le régime officiel ne considérait plus d’un si mauvais œil le souvenir des hautes figures impériales[8] ; des idéologues nationalistes encourageaient les leaders politiques à évaluer le génie familial des élites républicaines à l’aune de la contribution apportée à la fabrique nationale. Dans un tel contexte, « la valeur sociale de la généalogie » connut une hausse constante[9]. On vit ainsi des éditorialistes multiplier les rapprochements entre les grands hommes du temps et leurs ancêtres ottomans, à l’instar de Kemal Dervi?, ministre de l’Économie, célébré par les médias pour avoir tiré la Turquie de la crise financière de 2001, et de son ascendant, Halil Hamid Pacha (1736-1785), présenté par l’historiographie classique et récente comme l’un des plus illustres grands vizirs de la période moderne. C’est à partir de cet exemple que nous voudrions décrypter les modalités d’une captation publique de la mémoire généalogique privée, révélatrice des mutations d’une société politique républicaine engagée dans le réinvestissement de l’histoire impériale et de ses plus hautes figures.


L’administrateur était notamment chargé de la répartition des revenus de la fondation selon les bénéficiaires. Dans le cas où ceux-là étaient des descendants du fondateur, il lui fallait les identifier, génération après génération. Le meilleur moyen de le faire était de recourir à un arbre généalogique. Comme les vakıf s’étaient multipliés, surtout au XVIIIe siècle, ils furent à l’origine de nombreux secrets que les familles constituaient, actualisaient et transmettaient. On en trouve encore aujourd’hui, car certains de ces vakıf continuent d’exister. 

Nous allons prendre l’exemple de l’un d’entre eux.

C’est là un second vecteur à prendre en compte : avec l’effondrement du système impérial, les Ottomans de la maison d’Osman (hanedan) et les Ottomans du service, jadis séparés par une barrière symbolique certes franchissable (un dignitaire pouvait devenir damad, gendre du sultan) mais réelle, connurent un destin commun : l’exclusion politique et l’exil. 

Pour les uns comme pour les autres, il y eut cette fois-ci une passion généalogique nourrie par l’auto-anoblissement des Ottomans : le hanedan n’avait pas la possibilité véritable de se penser comme famille royale ; il devint une dynastie déchue. 

Les Ottomans n’avaient pas le droit de se penser comme aristocratie ; les néo-Ottomans se plurent à se constituer en noblesse. 

Bref, les impériaux firent de la généalogie un moyen de rester ensemble et de faire savoir qu’ils continueraient de l’être, dans l’apatridie (pour les membres du hanedan), sinon dans la dispersion (pour les autres).

Dans le cas de certaines familles dont les fortunes étaient encore implantées en Turquie, les Halil Hamid Paşa-zâde par exemple, ces facteurs se conjuguèrent, au point de nourrir une passion naissante pour la généalogie. Il y eut une évolution entre les exigences du vakıf et le goût de la recherche identitaire ; il y eut un glissement, de la seule obligation de recension pour tous, au souvenir entretenu par quelques amateurs. Les descendants avaient travaillé pour les descendants à venir, en garantissant leurs droits ; ils s’intéressaient désormais aux ascendants, hors de la seule figure de l’ancêtre fondateur. De solidarités objectives et réciproques (sinon multilatérales) en appréhension subjective de soi dans une lignée, une histoire, un passé mais aussi un devenir : la généalogie faisait désormais famille.

"Cet autre article s’attache à comprendre pourquoi les grandes familles de dignitaires pratiquaient peu la généalogie, alors que les Ottomans étaient nombreux à accorder une haute importance aux chaînes de transmission, et que la famille impériale produisait des arbres généalogiques depuis la fin du xvie siècle. 
Après avoir retracé l’émergence du genre chez les Ottomans et inventorié les représentations généalogiques auxquelles ils recouraient, cet article aborde le cas bien documenté de la dynastie régnante. L’analyse porte ensuite sur les généalogies de familles de dignitaires, analysées à la lumière des conceptions de la noblesse et des formes de représentation de soi. 
Puis est intégré à l’étude un diagramme généalogique conçu par une famille (les descendants de Halil Hamid Pacha) comme outil de redistribution des ressources d’une fondation pieuse. Il apparaît que l’arbre est un instrument de solidarité patrimoniale avant d’être un appui référentiel et symbolique du sentiment de la famille. Nous tâchons enfin d’expliquer pourquoi les généalogies familiales ottomanes furent mises à l’honneur sous le régime républicain turc."


Référence papier

Olivier Bouquet, « Comment les grandes familles ottomanes ont découvert la généalogie », Cahiers de la Méditerranée, 82 | 2011, 297-324.

Référence électronique

Olivier Bouquet, « Comment les grandes familles ottomanes ont découvert la généalogie », Cahiers de la Méditerranée [En ligne], 82 | 2011, mis en ligne le 15 décembre 2011, consulté le 06 février 2022. URL : http://journals.openedition.org/cdlm/5747 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cdlm.5747



En conclusion :

Nous savons maintenant que la généalogie se pratique sous diverses formes graphiques et aussi dans divers pays avec des nuances. 

En fonction de vos envies, vous vous orienterez certainement en priorité sur une ou deux de ces formes. Mais comme toujours, ne vous enfermez pas et passez d'un type à l'autre quand et si vous le souhaiterez pour que la recherche généalogique soit et reste un plaisir. Voir article de Écrit par Laurent Monpouet

Projet de livres sur ma famille 


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Pierre Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu 



vendredi 5 février 2021

Suite de mon livre sur KINDLE

Aspects Techniques du KDP


Un outil simple d'usage et performant. Je suis parti directement d'un format WORD avec un Style.


Il faut bien lire les aides et règles :


Lisez nos Règles relatives au contenu KDP et chargez le manuscrit correspondant au contenu qui figurera dans votre ebook Kindle. Pour créer des livres pour enfants, des manuels pédagogiques, des bandes dessinées et des mangas, vous pouvez utiliser les outils de création de contenu KindleAfficher les types de fichier pris en charge
Technologie de gestion des droits numériques (DRM)

Le nouveau tableau de bord en BETA.



Exemple de publication au format KINDLE

Exemple de publication au format TABLETTE

il existe aussi le format SMARTPHONE.


Pour déterminer la marche à suivre pour préparer un livre qui offrira la meilleure expérience de lecture sur Kindle, il est nécessaire d'identifier des éléments clés dans le fichier source, puis de les évaluer par rapport aux différents formats de conversion. Certains formats sont spécialement conçus pour des types de livres spécifiques (par exemple, l'affichage case à case pour les bandes dessinées), mais les livres plus complexes doivent être analysés de façon à déterminer le format le plus approprié. Un seul format peut être utilisé par livre Kindle.

Le tableau suivant présente un comparatif des formats de livre Kindle les plus courants.