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samedi 2 mars 2024

'Recherche sur GIRAUDY ou I pendant la Révolution Française'''

Recherche sur GIRAUDY ou I pendant la Révolution Française


Les citoyens Robespierre et Ricord, représentants du peuple près l'armée d'Italie, annoncent que le général L'Etenduer, qui commandait à Entrevaux, paraissant avoir traité avec nos ennemis, par le dénuement absolu où il avait laissé cette place, ils l'ont fait remplacer par le général Serrurier : ils demandent que le fort de Monaco soit appelé à l'avenir le fort d'Hercule. Ils font passer, en même temps, la copie des papiers saisis sur un lieutenant-colonel fait prisonnier de guerre avec 76 des siens, et la copie des papiers saisis sur Giraudi, juge de paix à Nice.

Le but de cette recherche est de faire la liaison avec les Giraudy de CUBA et ceux des Alpes-Maritimes.

https://searchworks.stanford.edu/view/1071767

Page 568 (malheureusement ces documents ne sont visible qu'aux Archives Nationales de PARIS). [Convention nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES.

24° jour du 1er mois de l'an I] 15-octobre 1793

Sommaire

 1 - Ces papiers consistent :

1° Dans une lettre de Rebuffo, consul à Vintimille;

2° Dans un passeport de ce même Rebufîo;

3° Dans une lettre, ou minute de lettre non signée, qu'il est facile de croire écrite par le citoyen Giraudi;

4° Dans des détails sur les fortifications de quelques places du département des Alpes-Maritimes;

5° Dans la minute d'un mémoire au roi de Sardaigne;

6° Dans un billet de Rebuffo à Giraudi, juge de paix;

7° Dans la lettre d'une femme à son mari, que l'on présume être celle de Giraudi;

8° Dans la convention faite entre les deux despotes de Londres et de Turin;

9° Dans une lettre de Giraudi au commandant de la place de Monaco, pour se procurer un entretien avec lui;

10° Dans une lettre pressante de Giraudi au commandant de Monaco, pour l'engager à tourner ses armes contre la France;

11° Dans un édit de Ferdinand IV, roi des Deux-Siciles, portant ordonnance à tous les Français d'être hors de la capitale, et de tout autre lieu de ses domaines, dans l'espace de vingt jours. A côté des papiers les plus impies, brillent les vertus les plus républicaines. Le capitaine des Pionniers, Rusca, homme d'un rare courage et d'une active surveillance, la terreur des Barbets, dont la tête est à prix par le tyran piémontais, fait don à la patrie de 50 livres par mois pendant tout le temps de la guerre : le premier payement est déposé chez le payeur de cette armée. La Convention nationale décrète le renvoi des papiers saisis au comité de Salut public, mention honorable du don fait par le citoyen Rusca, et change le nom du fort de Monaco en celui du fort d'Hercule (1).

Suit un extrait de la lettre de Robespierre le jeune et Ricord, d'après le Bulletin de la Convention (2) : « Les représentants du peuple près l'armée d'Italie écrivent de Nice, le treizième jour du premier mois, qu'ils viennent de faire mettre en état d'arrestation le général Lestenduaire commandant à Entrevaux qui avait laissé cette...

(1) Procès-verbaux de ta Convention, t. 23, p. 63.

(2) Bulletin de la Convention du 4e jour delà 3° décade du mois de l'an II (mardi 15 octobre 1793). Le Moniteur universel [n° 25 du 25" jour du 1er mois de l'an II (mercredi 16 octobre 1793), p. 101, col. 1] publie un résumé du Bulletin. M. Aulard, dans son Recueil des Actes et de la Correspondance du comité de Salut public (t. 7, p. 228) reproduit le texte du Moniteur.

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 2 - 1793 Giraudi et L'ADMINISTRATION PROVISOIRE DE NICE.

Les citoyens Giraudi et Laisson, officiers municipaux de la commune de Nice, et Pellegrini, commis au greffe, sont accusés d'avoir délivré sciemment à une fille, travestie en habits d'hommes, un passeport pour Menton, tandis que cette personne avait pour objet de faire le voyage de Vintimille afin de remettre une lettre à un Nizard, officier dans les troupes Piémontaises, ce qu'elle a effectivement exécuté, ainsi qu'il constate par le procès-verbal ci-joint. La présomption que les conseillers municipaux qui ont expédié le passeport commettaient sciemment un faux, paraît résulter de la teneur du passeport : « Il est accordé à François Rogier », et plus bas, « elle déclare ne savoir écrire ». Vous sentez que, dans les circonstances où se trouve la Patrie une telle conduite est répréhensible.

Nous vous envoyons le dit passeport et le procès-verbal d'interrogatoire de Maria Rogier, dressé par le citoyen Seagnier, officier de gendarmerie nationale. Vous voudrez bien, au plus tôt vérifier les faits et nous en rendre compte. Nice, le 22 avril.


 3 - Français à Cuba 1798 et 1803

Les Réfugiés français de Saint-Domingue à Cuba, sont les quelques milliers de personnes, principalement des Français, arrivées en deux vagues, en 1798 et 1803, pour fuir la révolte noire de Saint-Domingue. Ils ont d'abord développé une activité de piraterie contre leur ancienne terre, puis ont été à l'origine de la croissance de la production de café à Cuba, que l'on peut qualifier de véritable « révolution du café ». Les Français se sont installés à Baracoa, dans la baie de Guantánamo et à Santiago de Cuba[1]. Après 1808, ils se sont ensuite déplacés vers la région caféière de l'ouest de l'île.

Federico Julián Antonio Giraudy y Cassard

Geneviève Dupin

Union(s) et enfant(s) Mariée avec Antonio Grimaldi dont F María Isabel Grimaldi y Dupin Mariée avec Andrés Cassard y Marceli 1770


 4 - Une autre piste :

J'ai trouvé un Bavastro marié à Estelle Rey à Santiago de Cuba. Estelle est la fille de Bélisaire Rey, colon de Saint-Domingue établi à Santiago où il avait fondé une cotonnerie appelée "Saint François" :

Ref.: Etat des propriétés rurales appartenant à des Français dans l'île de Cuba, Ministère des Affaires EtrangèresCorrespondance consulaire et commercialeLa HavaneVolume 13Microfilm P13688

Bélisaire s'est marié (à Madrid) à Françoise Marie Savon et a eu 6 enfants dont Estelle.

Peut-être pourriez-vous trouver un lien avec les Giraudy. La famille Rey semble avoir des origines savoyardes comme Jean-Jacques Rey qui a opté pour la France en 1860. Les Rey ayant des liens avec la famille Heredia étaient de Chambéry. Dans ces conditions il est possible que la généalogie Rey se trouve plutôt du coté Italien.





 5 - Incroyable aventure :

Après des mois de lecture de vieux documents et de vérifications multiples. Une piste s'est avérée juste.

Découverte sur MyHeritage d'une généalogie très intéressantes.

 6 - Mais pourquoi cette recherche ?

Il y a longtemps ma grand-mère m'avait parlé de ces cousins Cubains. En 1965...

Soudain il y a quelques années j'ai créé une page Facebook GIRAUDY 's et invité, des GIRAUDY... Quelques années passent et je me lance. Car des Cubains au nom de GIRAUDY sont inscrits.

Voir aussi cette page sur ce sujet : https://erolgiraudy.blogspot.com/2020/01/cuba-et-giraudy.html Voici le début de l'histoire !

 7 - Les origines Niçoises.

Pourquoi ils sont allés dans ces îles lointaines, ont-ils fuient la révolution française ?

Cela laisse une place à l'hypothèse du GIRAUDY fusillé ou guillotiné.

Pour le moment je vais essayer de trouver des documents sur eux dans les archives Niçoise.

Ils ont eut de nombreux enfants.

Honorato Francisco Giraudy, de Santiago de Cuba, demande la légitimation de treize enfants naturels qu'il a eu avec Luisa Cassard.

 8 - Honorato Francissco GIRAUDY

"Il s’est distingué en tant que patriote séparatiste, écrivain, journaliste et musicien. C’était un homme d’une grande culture et doté de nombreux vêtements moraux.

Il a fondé à Santo Domingo les journaux Columbus Institute et El Laborante, en collaboration avec Domingo Delmonte, romancier Matanzas d’origine dominicaine, parue le 8 septembre 1870 et El Universal, révélée le 23 août 1872.

Giraudy fut le premier représentant diplomatique à Santo Domingo, à Cuba, lorsque ce pays devint un État indépendant "(Tiré de F Martínez Arango, "Próceres de Santiago de Cuba",

Imprimerie de l'Université de La Havane, 1946, p.88-89. El Dominicano, publié par Francisco Socarrás y Wilson, est le troisième organe de la presse révolutionnaire diffusé à Saint-Domingue.

Chacune de ces anecdotes, vont me permettre de réaliser un document plus important.

 9 - CUBA et les Iles

 10 - Recherche sur CUBA et les GIRAUDY-I

Federico connaissait très bien Francisco Socarrás Wilson, et les deux ont travaillé comme journalistes en faveur de l'indépendance de Cuba. C'est probablement par son intermédiaire qu'il a connu sa future épouse.

Il y a d'autres Giraudy à Santiago: Manuel et Leopoldo Giraudy Vivar, qui ont travaillé à la mairie de Santiago de Cuba sous la houlette du maire, d'origine française, Emilio Bacardí Moreau, homme d'une extrême culture, fondateur de la maison Bacardí; le docteur Angel Alberto Giraudy, membre du parti Ortodoxe cubain dans les années 40 et de la ligue antifasciste pendant la Deuxième guerre mondiale; Enrique Giraudy Faurest fondateur en 1906 de la fabrique Giraudy y Compañia à Santiago, etc.

Aperçu de l'arbre

CASSARD Y MARCELLI Andres 1823   Emilia PUIG Y SAUTO   Andres CASSARD Y MARCELLI 1770   Maria Isabelle GRIMALDI Y DUPIN

| | | | | | HONORATO GIRAUDY FAUREST 1795   Marie Louise CASSARD GIRAUDY 1797 | | | Angel Alberto GIRAUDY CASSARD


FICHE

 HONORATO GIRAUDY FAUREST   

Sosa : 8 • Né en 1795 - Nice France  Parents • CASSARD Y MARCELLI Andres 1823 • Emilia PUIG Y SAUTO  Union(s) et enfant(s)

 Marié avec Marie Louise CASSARD GIRAUDY 1797 dont

 Angel Alberto GIRAUDY CASSARD

 Octavio Edouardo GIRAUDY FAUREST Y CASSARD 1833

 Teresa Manuela GIRAUDY FAUREST Y CASSARD 1834

 Frederico GIRAUDY FAUREST Y CASSARD 1836

 Luisa del Carmen GIRAUDY FAUREST Y CASSARD 1837

 Andres Honorato GIRAUDY FAUREST Y CASSARD 1838  Frères et sœurs

 Frederico GIRAUDY FAUREST 1836-1868

 Williams de Jesus CASSARD Y MARCELLI 1850-1925

 Emilia France CASSARD Y MARCELLI 1852-1876

 Felix CASSARD Y MARCELLI 1852

 Manuel GIRAUDY FAUREST 1878


Francois CASSARD 1770   Isabelle GRIMALDI   | | | CASSARD Y MARCELLI Andres 1823   Emilia PUIG Y SAUTO | | | HONORATO GIRAUDY FAUREST 1795




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 Pierre Erol GIRAUDY


mercredi 30 novembre 2022

Généalogies de la famille Ottomane

J’ai conservé des arbres certainement fait par Murat Bardakçı, dans des journaux turcs.

Je vais tenir à disposition un article en ligne sur ce sujet.

« Murat Bardakçı est celui qui s’est le plus illustré dans l’hagiographie des derniers Ottomans : Son Osmanlılar : Osmanlı Hanedanının Sürgün ve Miras Öyküsü, Istanbul, Pan Yayıncılık, 1991 (avec un şecere non exhaustif et des explications sur les difficultés de l’auteur à représenter un arbre d’un seul tenant, p. 211-219) ; Murat Bardakçı, Şahbaba, Istanbul, Gri, 1998 (avec un arbre généalogique de la descendance de Sultan Mehmed Vahideddin, p. 677). Il est désormais facile de se procurer des représentations généalogiques des sultans dans les éditions populaires : voir Abdülkadir Dedeoğlu, Album of the Ottomans, Istanbul, Osmanlı Publishing House, 1982, p. 6-10. » Olivier Bouquet.

Il est souvent venu à Nice visiter ma mère. 

Article de presse 1995. Extrait d'une longue série.

Courriel de la Hanedan. 1999.

Murat Bardakçı — Wikipédia (wikipedia.org)

La Généalogie (ARBRE) voici la branche AbdulMedjid :

C’est la mienne, je l’ai construite sur Geneanet. Mes premières recherches doivent dater de 1990.







Voici de la main de mon Grand-père un arbre généalogique :
C’est l’arbre généalogique de la famille du Damad  Rashid  Bey, et qui commence à partir de son 4ème arrière-grand-père Galip Bey.  Selon la note au-dessous, en turc ottoman, cette version est la plus correcte, alors que l’autre contient des fautes. Il y avait deux documents. Des Turcs m’ont traduit cette note.

1er ARBRE réalisé par mon grand-père.








J’ai bien connu à Paris Hayriye SEFOULINE, nous allions la voir ainsi que sa fille. 
Elle était charmante, elle adorait le chocolat et les soles, c’était une nourriture peu équilibrée, mais que lui dire ? C’était mon arrière-grand-mère. Sa fin de vie a été un peu compliquée, elle était en vacances en Grèce à Corfou avec sa fille Princesse Fevzier, elle est tombée malade et elle a dû être rapatriée en avion. Nous étions à Paris à cette époque, et nous avons mon épouse Martine et moi aidé ma Tante, pour ce rapatriement et aussi dans de nombreuses démarches. 


Le prince Rashid FENARIZADE de LARISSA.

Rashid Osman du nom de son épouse, il avait comme titre celui de Damad littéralement gendre, titre du gendre du chef de la famille impériale, s'il s’est marié pendant le règne de ce dernier (en turc moderne, Damat). C’était le fils du puissant prince Faik, lui-même souverain d’immenses terres en Albanie et en Grèce. Ce dernier était en outre ministre du sultanat turc et placé directement sous les ordres du sultan, avec qui il était parent (je n’ai pas pu complètement vérifier ce point). https://nobilitytitles.net/turkish-ottoman-nobility-royalty/ 


L’Etymologie de son titre de noblesse :

Larissa (en grec moderne : Λάρισα / Lárisa) est une ville grecque située au bord du fleuve Pénée. Elle est le chef-lieu du district régional de Larissa et la capitale de la périphérie de Thessalie, mais aussi celle du diocèse décentralisé de Thessalie-Grèce centrale. 

L’arbre Généalogique sur RODOVID :

RODOVID offre une possibilité de partager une application avec un document généalogique collectivement mis à jour (nous ne sommes pas à l’abri d’erreurs et il y en a, malheureusement, car il y a souvent des confusions avec les prénoms de certains membres). 
Les arbres généalogique ne cachent pas la forêt (cette petite phrase m’amuse).

C’est ce que l’on nomme une généalogie familiale : 

Elle a pour particularité de remonter dans le temps et de récolter des informations sur nos ancêtres, génération par génération. Le terme familial indique aussi que le noyau familial est étudié pour donner du contexte à nos recherches et mieux comprendre la vie de nos ancêtres. https://www.erolgiraudy.eu/2022/02/plusieurs-types-de-recherches.html?m=1 

An Illustrated Genealogy Between the Ottomans and the Safavids par Melis Taner.

Voici le lien pour télécharger ce livre sur notre généalogie : 

Genealogy of the Imperial Ottoman Family 2005 by Jamil ADRA et d'autres membres de la famille.
Publication date 2005
Usage Attribution-Noncommercial-No Derivative Works 3.0 Creative Commons License.
Topics ottoman, sultan, empire, turkey, turk, genealogy, hanedan, khan, prince, sehzade, sultanzade, beyzade, hanimsultan, hanim, dynasty,
Collection folkscanomy_politics; folkscanomy; additional_collections
Language English

Genealogy of the Imperial Ottoman Family 2005 by Jamil ADRA et d'autres membres de la famille.

Maquette de la première version 1999.


Conclusion Sur la généalogie Ottomane 


« Nous avions quitté les Ottomans piètres généalogistes. Nous les retrouvons à la fin du XXe siècle en adeptes chevronnés de la pratique. 
Ils prennent l’affaire très au sérieux. En 1995, ils ont créé une association à Paris. Ils publient les mémoires laissés par leurs parents, inventorient et classent les descendants (généralement par sultan) selon les statuts distingués plus haut. 
Ils connaissent la position de chacun sur l’arbre de la famille, avant même de se rencontrer, tous, et ce pour la première fois, en septembre 2006. 
Des journalistes écrivent des livres à leur sujet qui font parler d’eux. Le fait n’est paradoxal qu’au premier abord : la famille ottomane vit en exil, dispersée dans plusieurs pays, alliée à d’autres familles princières déchues ou régnantes ; mais l’État n’est plus là pour assurer la continuité de son statut ; elle est définitivement privée des moyens de se concevoir en dynastie politique ; c’est alors qu’elle s’affiche comme noblesse, comme une lignée dont tous les rameaux tirent un prestige semblable de l’ascendance ottomane, laquelle non seulement est ancienne, puisqu’elle remonte à Ertuğrul, donc à la seconde moitié du XIIIe siècle, mais reconnue comme ininterrompue : la continuité de l’État ottoman l’atteste. « Anoblissement de la mémoire » pour le coup, cette culture généalogique entretenue prend les formes d’une culture d’exil, d’une culture de diaspora même. 
C’est la marque d’une famille qui répond, dans un contexte de globalisation, aux craintes de la dispersion par la mobilisation mémorielle. » Olivier Bouquet.


"En Europe occidentale, l’arbre généalogique est un lieu bien connu de l’imaginaire familial. Les historiens en ont retracé les formes d’émergence entre la fin du Moyen Âge et le milieu du XVIe siècle ; les ethnologues ont analysé les points de passage entre le recours aux métaphores de l’arbre et l’étude scientifique de la parenté ; les sociologues ont décrypté l’effervescence de la recherche généalogique observée partout depuis les années 19704. 
En Turquie, la généalogie intéresse un public réduit ; les sociétés de spécialistes y sont rares, et nul ethnologue ou anthropologue n’a encore songé à situer la recherche des ancêtres entre science et passion. 
Les historiens ne s’en étonneront guère : dans l’Empire ottoman, l’intérêt pour la mémoire familiale était restreint et ciblé ; le diagramme généalogique était généralement le produit d’infrastructures juridiques et religieuses de la mémoire, avant d’être un appui symbolique d’un « sentiment de la famille » distinctif. 
Ce sentiment existait, c’est certain, marqué par une forme d’embourgeoisement de la sphère domestique ; mais ce qui le nourrissait hors des nécessités de la transmission matérielle, ne suffit sait pas à constituer un genre généalogique comme il en existait dans les monarchies et les empires voisins. 
Le changement eut lieu plus tard, après que la République fut instaurée en 1923."

Généalogies impériales en République : le cas de la Turquie | Cairn.info

Référence électronique

Olivier Bouquet, « Comment les grandes familles ottomanes ont découvert la généalogie », Cahiers de la Méditerranée [En ligne], 82 | 2011, mis en ligne le 15 décembre 2011. 
URL : http://journals.openedition.org/cdlm/5747 ; 
DOI : https://doi.org/10.4000/cdlm.5747

Sources et Livres :

Les Contes (Contes et légendes des peuples turcs : de Planhol Xavier, Nasreddine Hodja). La vérité ne rejoint jamais la fiction, elle la dépasse souvent. Les légendes sont tenaces et souvent fausses.

Les Blogs. :

https://ayseosmanoglu.com/

https://www.instagram.com/aysegulnevsultan/

https://twitter.com/AyseGulnev

https://www.facebook.com/ayseosmanogluauthor/

OUVRAGES sur la Famille et Conférences :

http://editions.ehess.fr/ouvrages/ouvrage/les-ottomans/

Avec mon père le sultan Abdulhamid (harmattan.fr)

http://liseuse.harmattan.fr/2-7384-1043-X

https://www.editions-harmattan.fr/livre-avec_mon_pere_le_sultan_abdulhamid_de_son_palais_a_la_prison-9782738410436-5278.html

Conférences disponibles en Français gratuites :

https://www.college-de-france.fr/site/edhem-eldem/symposium-2021-10-01-15h00.htm

Amazon.fr : Murat Bardakci

https://www.amazon.fr/s?k=Murat+Bardakci&__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=2GH42IZHDDVCL&sprefix=murat+bardakci%2Caps%2C71&ref=nb_sb_noss

Amazon.fr - Son Osmanlılar: Osmanlı Hanedanının Sürgün ve Miras Öyküsü - Murat Bardakçı :

https://www.amazon.fr/gp/product/6257231205/ref=ox_sc_act_title_2?smid=A3PR7RBXLED7PV&psc=1

 https://www.erolgiraudy.eu/2022/11/des-retrouvailles-familiales-fatma.html








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Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu


samedi 5 février 2022

Les arbres ne cachent pas la forêt.

Les nombreux types de généalogie et d'arbres, réflexions et exemples. 


En effet, nous entendons parler de généalogie familiale ou successorale, de généalogie ascendante, descendante, agnatique ou cognatique, de généalogie foncière, de psycho généalogie ou même de généalogie par ADN. (Voir article de Écrit par Laurent Monpouet). https://www.genealogiepratique.fr/types-de-genealogie/

Ce sont bien différents types de généalogie que nous faisons presque sans le savoir tellement les frontières entre elles sont faciles à franchir.

  1. Mais que signifient vraiment tous ces types de généalogie ? 
  2. Et qu'est-ce qui fait leurs différences ?
  3. Quelles en sont les représentations graphiques ?
  4. Comment sont-elles faites dans d'autres pays ?


Les limites de certaines représentations notamment cognatiques en Orient y seront abordées.


1) La généalogie familiale :

Elle à pour particularité de remonter dans le temps et de récolter des informations sur nos ancêtres, génération par génération.

Le terme familial indique aussi que le noyau familial est étudié pour donner du contexte à nos recherches et mieux comprendre la vie de nos ancêtres.

Il existe une représentation sous forme de roue ou "en éventail", comme sur un arbre en forme de roue.


Je vous présente ma lignée GIRAUDY-LONGONI. Sans le savoir, c'est souvent la généalogie ascendante que pratiquent les généalogistes débutants.

Une famille « se constitue en se racontant et se reconnaît grâce à la narration » (Isabelle CARON). La Généalogie m’a permis de mieux comprendre et cerner les tenants et aboutissant de notre Arbre et de ses branches.


Arbre des Giraudy

Il existe aussi une représentation horizontale de l'arbre d'ascendance dont voici un exemple de Geneanet.

Autre forme d'Arbre représentation horizontale de l'arbre d'ascendance

La généalogie agnatique se consacre à l'étude de la lignée mâle d'un individu.
La généalogie cognatique se concentre sur la lignée des femmes, on parle aussi de lignée utérine. 
Pour les autres types de généalogies voir : 10 types de généalogie (genealogiepratique.fr)


Généalogies impériales Ottoman :  le cas de la Turquie

Mon Grand-père le Damas Rashid FENARIZADE de LARISSA (Généalogie).
Vous remarquez l'absence des lignées des épouses souvent méconnues. Donc aucune lignée utérine.

L'arbre de la famille de mon Grand-père.




Arbre Historique de la Famille Impériale de Turquie.
(Détail sur mes Grand-parents)

This tree contains: 1540 families with 5341 people in 632 lineages, 2571 of these people are blood relatives; 685 families with 592 people are hidden.

Arbre Historique de la Famille Impériale de Turquie.
(Le 128eme c'est moi).

Voir aussi l'arbre des Balyan Ailesi

http ://tr.wikipedia.org/wiki/Balyan_Ailesi

Voir l'arbre Historique des Ottomans :


Voir sur mon site :



Petit complément sur la Généalogie Ottomane :

En Europe occidentale, l’arbre généalogique est un lieu bien connu de l’imaginaire familial[1]. Les historiens en ont retracé les formes d’émergence entre la fin du Moyen Âge et le milieu du XVIe siècle[2] ; les ethnologues ont analysé les points de passage entre le recours aux métaphores de l’arbre et l’étude scientifique de la parenté[3] ; les sociologues ont décrypté l’effervescence de la recherche généalogique observée partout depuis les années 1970[4]. En Turquie, la généalogie intéresse un public réduit ; les sociétés de spécialistes y sont rares, et nul ethnologue ou anthropologue n’a encore songé à situer la recherche des ancêtres entre science et passion[5]. Les historiens ne s’en étonneront guère : dans l’Empire ottoman, l’intérêt pour la mémoire familiale était restreint et ciblé ; le diagramme généalogique était généralement le produit d’infrastructures juridiques et religieuses de la mémoire, avant d’être un appui symbolique d’un « sentiment de la famille » distinctif[6]. Ce sentiment existait, c’est certain, marqué par une forme d’embourgeoisement de la sphère domestique ; mais ce qui le nourrissait hors des nécessités de la transmission matérielle, ne suffisait pas à constituer un genre généalogique comme il en existait dans les monarchies et les empires voisins. Le changement eut lieu plus tard, après que la République fut instaurée en 1923 : dépossédées de leur statut et de leur pouvoir, les grandes familles de dignitaires déchus donnèrent à la pratique généalogique les lettres de noblesse que ne lui avait jamais reconnues un État impérial peu enclin à admettre l’existence du fait nobiliaire[7]. Des arbres et diagrammes furent insérés dans des mémoires et des ouvrages d’érudition, certains soucieux des règles de représentation des traités généalogiques, d’autres aux formes plus aléatoires. Mais il fallut attendre la fin du XXe siècle avant de voir les références aux grandes lignées franchir l’espace confiné de la mémoire familiale, et apparaître dans les articles de presse ou les ouvrages de vulgarisation historique. On n’était plus sous Kemal Atatürk : les Turcs retrouvaient le goût du passé impérial et des arts classiques ; après l’arrivée au pouvoir du parti islamique (AKP, Parti de la Justice et du Développement) en 2002, le régime officiel ne considérait plus d’un si mauvais œil le souvenir des hautes figures impériales[8] ; des idéologues nationalistes encourageaient les leaders politiques à évaluer le génie familial des élites républicaines à l’aune de la contribution apportée à la fabrique nationale. Dans un tel contexte, « la valeur sociale de la généalogie » connut une hausse constante[9]. On vit ainsi des éditorialistes multiplier les rapprochements entre les grands hommes du temps et leurs ancêtres ottomans, à l’instar de Kemal Dervi?, ministre de l’Économie, célébré par les médias pour avoir tiré la Turquie de la crise financière de 2001, et de son ascendant, Halil Hamid Pacha (1736-1785), présenté par l’historiographie classique et récente comme l’un des plus illustres grands vizirs de la période moderne. C’est à partir de cet exemple que nous voudrions décrypter les modalités d’une captation publique de la mémoire généalogique privée, révélatrice des mutations d’une société politique républicaine engagée dans le réinvestissement de l’histoire impériale et de ses plus hautes figures.


L’administrateur était notamment chargé de la répartition des revenus de la fondation selon les bénéficiaires. Dans le cas où ceux-là étaient des descendants du fondateur, il lui fallait les identifier, génération après génération. Le meilleur moyen de le faire était de recourir à un arbre généalogique. Comme les vakıf s’étaient multipliés, surtout au XVIIIe siècle, ils furent à l’origine de nombreux secrets que les familles constituaient, actualisaient et transmettaient. On en trouve encore aujourd’hui, car certains de ces vakıf continuent d’exister. 

Nous allons prendre l’exemple de l’un d’entre eux.

C’est là un second vecteur à prendre en compte : avec l’effondrement du système impérial, les Ottomans de la maison d’Osman (hanedan) et les Ottomans du service, jadis séparés par une barrière symbolique certes franchissable (un dignitaire pouvait devenir damad, gendre du sultan) mais réelle, connurent un destin commun : l’exclusion politique et l’exil. 

Pour les uns comme pour les autres, il y eut cette fois-ci une passion généalogique nourrie par l’auto-anoblissement des Ottomans : le hanedan n’avait pas la possibilité véritable de se penser comme famille royale ; il devint une dynastie déchue. 

Les Ottomans n’avaient pas le droit de se penser comme aristocratie ; les néo-Ottomans se plurent à se constituer en noblesse. 

Bref, les impériaux firent de la généalogie un moyen de rester ensemble et de faire savoir qu’ils continueraient de l’être, dans l’apatridie (pour les membres du hanedan), sinon dans la dispersion (pour les autres).

Dans le cas de certaines familles dont les fortunes étaient encore implantées en Turquie, les Halil Hamid Paşa-zâde par exemple, ces facteurs se conjuguèrent, au point de nourrir une passion naissante pour la généalogie. Il y eut une évolution entre les exigences du vakıf et le goût de la recherche identitaire ; il y eut un glissement, de la seule obligation de recension pour tous, au souvenir entretenu par quelques amateurs. Les descendants avaient travaillé pour les descendants à venir, en garantissant leurs droits ; ils s’intéressaient désormais aux ascendants, hors de la seule figure de l’ancêtre fondateur. De solidarités objectives et réciproques (sinon multilatérales) en appréhension subjective de soi dans une lignée, une histoire, un passé mais aussi un devenir : la généalogie faisait désormais famille.

"Cet autre article s’attache à comprendre pourquoi les grandes familles de dignitaires pratiquaient peu la généalogie, alors que les Ottomans étaient nombreux à accorder une haute importance aux chaînes de transmission, et que la famille impériale produisait des arbres généalogiques depuis la fin du xvie siècle. 
Après avoir retracé l’émergence du genre chez les Ottomans et inventorié les représentations généalogiques auxquelles ils recouraient, cet article aborde le cas bien documenté de la dynastie régnante. L’analyse porte ensuite sur les généalogies de familles de dignitaires, analysées à la lumière des conceptions de la noblesse et des formes de représentation de soi. 
Puis est intégré à l’étude un diagramme généalogique conçu par une famille (les descendants de Halil Hamid Pacha) comme outil de redistribution des ressources d’une fondation pieuse. Il apparaît que l’arbre est un instrument de solidarité patrimoniale avant d’être un appui référentiel et symbolique du sentiment de la famille. Nous tâchons enfin d’expliquer pourquoi les généalogies familiales ottomanes furent mises à l’honneur sous le régime républicain turc."


Référence papier

Olivier Bouquet, « Comment les grandes familles ottomanes ont découvert la généalogie », Cahiers de la Méditerranée, 82 | 2011, 297-324.

Référence électronique

Olivier Bouquet, « Comment les grandes familles ottomanes ont découvert la généalogie », Cahiers de la Méditerranée [En ligne], 82 | 2011, mis en ligne le 15 décembre 2011, consulté le 06 février 2022. URL : http://journals.openedition.org/cdlm/5747 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cdlm.5747



En conclusion :

Nous savons maintenant que la généalogie se pratique sous diverses formes graphiques et aussi dans divers pays avec des nuances. 

En fonction de vos envies, vous vous orienterez certainement en priorité sur une ou deux de ces formes. Mais comme toujours, ne vous enfermez pas et passez d'un type à l'autre quand et si vous le souhaiterez pour que la recherche généalogique soit et reste un plaisir. Voir article de Écrit par Laurent Monpouet

Projet de livres sur ma famille 


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Pierre Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu