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mardi 6 janvier 2015

Un trio a l'action !

La MNEF était, dans les années 1970 et 1980, un gâteau découpé par des dirigeants d’organisations politiques au prorata de leur influence sur la gauche étudiante.
Sont venus au festin non seulement les trotskystes (OCI) de Cambadélis (salarié comme « sociologue »), mais aussi les jeunes rocardiens (Le Guen est « conseiller médical).
Au conseil d’administration de la MNEF siège aussi un certain Manuel Valls…

  1. Cambadélis fut condamné pour emploi fictif,
  2. Le Guen obtint un non-lieu. Cette « génération MNEF » est désormais portée au pouvoir par le remaniement d’avril 2014.
  3. Cambadélis tient le PS, Le Guen a enfin un pied au gouvernement, Valls le dirige.
  4. Le nom du député socialiste Julien Dray est également évoqué par les média.
  5. L'affaire met en cause également Dominique Strauss-Kahn
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source: http://m.marianne.net/Valls-Cambadelis-Le-Guen-la-bande-de-la-MNEF-aux-affaires_a241584.html

source:
http://www.liberation.fr/societe/2001/07/03/quand-la-mnef-espionnait-liberation_370253

source:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_de_la_MNEF
La direction crée un ensemble de filiales afin d'« opacifier » sa gestion. Ces structures satellites servent des intérêts politiques et permettent de salarier des personnalités prometteuses telles que Jean-Marie Le Guen, Manuel Valls[6] ou Fodé Sylla, l'ex-président de SOS Racisme. Elles permettent de créer des systèmes de fausses factures (par exemple pour la filiale EFIC, spécialisée dans l'imprimerie[7]), des montages financiers sophistiqués (un permettant à Marc Rozenblatt, grâce à la vente de sa société Iram, d'encaisser 17 millions de francs de plus-value) ou des opérations immobilières suspectes. Ainsi, en 1998, autour de la MNEF gravite un « entrelacs complexe et obscur d'une cinquantaine de sociétés commerciales réalisant un chiffre d'affaires d'environ 2,5 milliards de francs »[5]. L'affaire met en cause également Dominique Strauss-Kahn qui, avocat d'affaires, avait été rémunéré 600 000 francs TTC par la MNEF. Le nom du député socialiste Julien Dray est également évoqué par les média.

Au bout de huit ans de procédure, des peines de prison avec sursis - la plupart étant couvertes par la loi d'amnistie votée après la présidentielle de 1995 - et des amendes ont finalement été prononcées à l'encontre de 17 prévenus, dans le procès des emplois présumés fictifs de la MNEF.
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Pierre Erol GIRAUDY