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mercredi 6 avril 2016

Offshore ou "extraterritorial".

Le terme anglais "offshore" signifie "au large des côtes", autrement dit "extraterritorial".

Littéralement, une société offshore est donc une société enregistrée à l'étranger, dans un pays où le propriétaire n'est pas résident. Mais à la différence des filiales internationales d'entreprises, ces sociétés n'exercent aucune activité économique dans le pays où elles sont domiciliées.

Est-ce illégal ?

"Il n'est pas forcément interdit d'avoir une société offshore ou un compte à l'étranger. L'important c'est de savoir quelle est l'activité réelle qu'il y a derrière ces comptes, quelle est l'origine des flux financiers", a déclaré lundi le secrétaire d'Etat français au Budget Christian Eckert.

L'objectif est "de faire en sorte que les bénéfices se déclarent dans le territoire où il y a peu ou pas d'impôt", ce qui permet aux entreprises d'augmenter leur rentabilité, explique-t-il.
De fait, ces sociétés sont en général créées dans des Etats où la fiscalité est particulièrement avantageuse, dans ce que l'on appelle les "paradis fiscaux", tels que les Bahamas, les Iles vierges britanniques, le Panama, mais aussi l'Etat du Delaware aux Etats-Unis.

"Cela peut être aussi pour faciliter certaines transactions qui ne sont pas forcément illégales", mais qui nécessitent une certaine discrétion, garantie dans ces paradis fiscaux, indique encore M. Vernier.

Au final, impossible de savoir à qui appartiennent véritablement ces sociétés.


Et cette opacité est idéale pour faire du blanchiment d'argent issu d'activités criminelles, telles que le trafic de drogue ou le grand banditisme, qui se compte en "milliers de milliards de dollars par an".


Il pouvait y avoir bien d'autres motivations que la fiscalité à la création d'une société offshore : ce peut être aussi un moyen de gérer des situations familiales complexes....

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Pierre Erol GIRAUDY

Panama papaers les fuites

Panama Papers. Mossack Fonseca dit avoir été piraté et porte plainte

image: http://www.lemonde.fr/medias/web/img/textes/panama-papers/marqueur.svg

Le Monde, en partenariat avec 108 médias étrangers et le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) a eu accès à une très grande masse d'informations inédites : 11 millions de fichiers provenant des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore. Les données, qui constituent le plus gros "leak" de l'histoire, s'étalent de 1977 à 2015. Elles révèlent que des chefs d'Etat, des milliardaires, des grands patrons, des figures du sport, de la culture, de l'économie recourent, avec l'aide de certaines banques, à des montages de sociétés afin de dissimuler leurs avoirs.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/panama-papers/#Zvji2lX7wVULitvP.99

Panama papers : le cabinet d'avocats Mossack Fonseca porte plainte pour piratage http://l.leparisien.fr/s/pMlU via @LeParisien_Eco
 
"Panama papers": Balkany, Cahuzac, Fifa... Les dernières révélations http://www.challenges.fr/economie/fiscalite/20160406.CHA7352/panama-papers-balkany-cahuzac-fifa-les-dernieres-revelations.html via @Challenges

Le Panama, au coeur des révélations du scandale des "Panama papers", a annoncé mardi qu'il envisageait des représailles économiques contre la France qui va réinscrire le pays d'Amérique centrale sur sa liste des paradis fiscaux. 

La banque française Société Générale fait partie des cinq banques qui ont créé le plus grand nombre de sociétés offshore par l'intermédiaire du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, a détaillé mardi le quotidien Le Monde, après analyse des données "Panama Papers". "Au total, elle compte à son actif 979 sociétés, derrière la britannique HSBC (2.300 sociétés), les suisses UBS (1.100 sociétés) et Credit Suisse (1.105 sociétés)", selon le journal, qui précise que "deux-tiers de ces entités offshore ont été créées par SG Bank and Trust Luxembourg".

 

Pourquoi il n'y pas d'américains et de sujets de la reine dans les "panama papers"?

 
Il suffit de se renseigner deux minutes sur l'ICIJ et le "center for public integrity" et leurs principaux soutiens financiers. On rigole d'avance aux futurs conférences estivales pour la lutte contre la corruption parrainées par Cameron et Obama, les valets officiels des méga-banques et des archipels qui organisent le blanchiment et l'évasion fiscale à l'échelle globale.
 

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Pierre Erol GIRAUDY