lundi 13 janvier 2020

Les Cauvins et les GIRAUDY

L'Italie et NICE et les origines géographiques,

Il y a plusieurs façons de traiter sujet :


GIRAUDY d'Italie avec la famille Scovazzo de Ligurie (mon arrière-grand-mère) et Cauvin de Gênes (oncles et tantes), et avant 1860 Nice était Sarde (italienne mais la réunification n'avait pas eut lieu).

Sacré casse-tête pour établir une généalogie de ma famille.

Cauvin Flaminius et Louise Emilia GIRAUDY. 

Heureusement... J'avais les documents.

Source État civil :


Extrait acte de naissance
Flaminius Cauvin


Bulletin de naissance de Flaminius Cauvin 


Carte d'identité de Flaminius Cauvin 


Certificat remis aux époux 


France Cauvin Extrait de naissance 


A noter que le nom de GIRAUDY est mal orthographié GIRAUDU.


Avec ces documents il m'est possible de connaître ses parents et ses descendants.

Pour aller plus loin il me faudra consulter des documents en Italie.

Mais, malheureusement quelques registres, les mariages de la Province d'Asti sont séparés des naissances et des décès. Il sera donc plus facile de les analyser.

https://fr.geneawiki.com/index.php/Tables_des_mariages_napol%C3%A9oniens_du_Pi%C3%A9mont

Donc il me manque Asti... et Quaranti. Patience. 



Depuis une dizaine d'années, les services d'archives mettent en ligne, sur leurs sites internet, les registres d'état civil ainsi que les tables décennales.
Au début du XIXe siècle, après les victoires de la campagne d'Italie menée par Napoléon, quelques Provinces du Piémont ont adopté l'état civil napoléonien et ont rédigé leur acte d'état civil en français.



Chacune de ces anecdotes, vont me permettre de réaliser un document plus important. 

--- Pierre Erol GIRAU

DY



Les GIRAUDY et Giraudi Italien et Sarde

L'Italie et NICE et les origines géographiques,

Il y a plusieurs façons de traiter sujet :


GIRAUDY d'Italie avec la famille Scovazzo de Ligurie (mon arrière-grand-mère) et Cauvin de Gênes (oncles et tantes), et avant 1860 Nice était Sarde (italienne mais la réunification n'avait pas eut lieu).

Sacré casse-tête pour établir une généalogie de ma famille.


Asti

Un peu d'histoire :

En 1713, le traité d'Utrecht détache la vallée de l'Ubaye du comté de Nice et donc de la Savoie en faveur du royaume de France en compensation de la perte de vallées alpines du Piémont. Administrativement, la vallée de l'Ubaye fut rattachée à la Provence.
Par le traité de Paris du Victor-Amédée II, roi de Sicile et duc de Savoie, cède Le Mas, dans la vallée de l'Estéron, à Philippe d'Orléans, régent. En échange, celui-ci lui cède Entraunes et Saint-Martin-d'Entraunes.
Par le traité de Turin du Charles-Emmanuel III, roi de Sardaigne et duc de Savoie, cède GattièresFougassièresDos FrairesBouyonLes FerresConségudesAiglun, la majeure partie de Roquestéron et les plans de Puget-Théniers à Louis XV, roi de France. En échange, celui-ci lui cède CuébrisSaint-AntoninLa Penne, une partie de Saint-PierrePuget-RostanAuvareLa CroixDaluis, une partie de Saint-Léger ainsi que la place-forte de Guillaumes, préalablement démantelée.

Le Napoléon III et Victor-Emmanuel II signent le traité de Turin, qui prévoit l'annexion de Nice à la France en échange d'une aide de Napoléon III contre les Autrichiens et d'une assistance à Victor-Emmanuel II dans son désir d'unifier l'Italie
Un plébiscite est organisé. Le circondario di Nizza devient français. Divisé en un arrondissement de Nice et un arrondissement de Puget-Théniers, et augmenté de l'arrondissement de Grasse détaché du département du Var, il forme dorénavant le nouveau département des Alpes-Maritimes. Le , les troupes impériales françaises entrent dans Nice et l'annexion est célébrée. 
Le traité de Turin conserve dans le giron italien les localités de TendeLa Brigue, et de plusieurs hameaux dont Mollières et Morignole parce qu'elles sont des réserves de chasse favorites du roi Victor-Emmanuel II (quoi qu'on ait suspecté à cela des objectifs militaires, la nouvelle frontière étant difficilement défendable par la France). Toutes ces localités finiront par devenir françaises à l'issue de la Seconde Guerre mondiale par le traité de Paris (1947), dernier ajout majeur au territoire national français et au département des Alpes-Maritimes
En 1926, l'arrondissement de Puget-Théniers est supprimé à des fins économiques, et réuni à celui de Nice.
Le diocèse de Nice, qui dépendait de l'archidiocèse de Gênes, dépend à partir de 1860 de l'archidiocèse d'Aix-en-Provence. C'est en 1886 que l'arrondissement de Grasse (à l'exception de l'île Saint-Honorat) fut détaché du diocèse de Fréjus pour être rattaché à celui de Nice ; Garavan qui appartenait alors au diocèse de Vintimille est également rattaché à celui de Nice. L'évêque de Nice perd cependant sa juridiction sur Monaco, qui est doté d'un abbé nullius en 1868 puis d'un évêque en 1887, élevé par la suite au rang d'archevêque (l'archidiocèse de Monaco dépendant directement du pape).
Du fait de l'annexion, toute forme d'enseignement supérieur disparaît à Nice après 1860, et il faudra attendre le xxe siècle pour que soit créée ce qui deviendra en 1965 l'université de Nice. De plus, la cour d'appel de Nice est supprimée. Des mouvements culturels et politiques de type régionaliste ou nationaliste militent pour une reconnaissance officielle de la spécificité culturelle du Pays niçois.

Source Wikipédia. 


Heureusement !


C'est la première fois que Geneanet lance un projet d'envergure hors des frontières françaises ou francophones : de nombreux registres en ligne sont disponibles sur le site des archives italiennes. Ils n'attendent que vous !

Contours du projet

Ce sont toutes les archives numérisées italiennes qui sont susceptibles d’être relevées par les volontaires, bien sûr, et plus particulièrement les tables de mariage, mais pour les Français de langue française, nous limitons ce projet aux seules régions du Piémont et de la Ligurie et aux mariages de l’époque napoléonienne (1804 à 1814), puisque cette région était alors française, et que les actes furent rédigés en français, facilement compréhensibles et retranscriptibles.
  • Piémont : l’indexation concerne les mariages de la période napoléonienne (début du XIXe siècle).
  • Ligurie : l’indexation concerne non seulement les mariages, mais aussi les recensements de la province de Gênes. Nous avons inclus ces derniers à ce projet même s’il ne s’agit pas de tables de mariage.

Premiers relevés en ligne

Vous pouvez déjà consulter sur Geneanet divers relevés sur l’Italie, en italien ou en français car ils sont bien sûr tous ajoutés à nos moteurs de recherche au fur et à mesure qu’ils sont terminés, qu’ils aient été faits en langue italienne ou en français. Vous les trouverez en faisant une recherche classique sur Geneanet.
  • Coni : plus de 5 000 mariages d’une partie du district de Saluzzo sont indexés. Un grand merci à tous les contributeurs, et notamment à André Girelli !
  • Gênes : Sophie Doumerc a indexé 3 000 mariages, tandis que Genny Crevier, Colette Courtin et Michele Fournier indexent les recensements de 1806, qu’elles en soit toutes vivement remerciées !
  • D’autres provinces sont en cours de relevés (Asti, Alessandri, etc).

La famille Italienne 


Je vous présente mon arrière grand mère paternelle et son père François Scovazzo, elle  est  née  à Nice. Lui est de Quaranti dans le Piémont.




Sauf pour quelques registres, les mariages de la Province d'Asti sont séparés des naissances et des décès. Il sera donc plus facile de les indexer. 


https://fr.geneawiki.com/index.php/Tables_des_mariages_napol%C3%A9oniens_du_Pi%C3%A9mont

Donc il me manque Asti... et Quaranti. Patience. 



Depuis une dizaine d'années, les services d'archives mettent en ligne, sur leurs sites internet, les registres d'état civil ainsi que les tables décennales.
Au début du XIXe siècle, après les victoires de la campagne d'Italie menée par Napoléon, quelques Provinces du Piémont ont adopté l'état civil napoléonien et ont rédigé leur acte d'état civil en français.

Chacune de ces anecdotes, vont me permettre de réaliser un document plus important. 


-- Pierre Erol GIRAUDY

dimanche 12 janvier 2020

Histoire de mon père

Histoire d'Alfred mon père.

C'est le plus jeune et plus petit des trois frères GIRAUDY.

Derrière mon Grand-père et ma Grand-mère, derrière Ernest le frère de ma Grand-mère Clara.

Les 3 frères et leurs Parents 
Et Ernest LONGONI 

Lycée de toute la famille GIRAUDY 

Soirée à l'hôtel O'connor à NICE 

 à NICE 

NICE les GIRAUDY 

Mes oncles GIRAUDY 

Merci à ma Tante Cauvin pour ces documents et photos.


Chacune de ces anecdotes, vont me permettre de réaliser un document plus important.

--- Pierre Erol GIRAUDY

Trouver ses ancêtres à Nice et dans l’arrière-pays...

Sacrés Ancêtres !: Trouver ses ancêtres à Nice et dans l’arrière-pays...:

La Fédération Française de Généalogie a proposé, sur les réseaux sociaux, que nous retrouvions notre sosa 2020 pour fêter la nouvelle anné...

Méthode de recherche avec * afin d'augmenter les résultats possibles.

"C’est par cette méthode, en avançant petit à petit, en procédant parfois par élimination (trop jeune pour se marier, trop vieux, etc.) qu’on arrive à découvrir les filiations à Nice et dans l’arrière-pays-niçois qui fonctionnent, peu ou prou, de la même manière.

Les actes niçois sont avares d’informations. Rien sur la profession, aucun détail et c’est parfois un peu tristounet !"


En fait j'avais stocké plusieurs caisses d'archives depuis 40 ans. Elle m'ont suivi... Au final maintenant j'ai le temps. La généalogie explique beaucoup d'histoires familiales.

Heureusement mes Oncles et Tantes m'avaient laissé de nombreux documents et photos.

Les nombreux sites de généalogie m'aident beaucoup.

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Pierre Erol GIRAUDY

samedi 11 janvier 2020

Des arbres

Arbres généalogiques GIRAUDY,  SCOVAZZO, LONGONI, CAUVIN, Osman...
Voici ce que permet un logiciel spécialisé et un site comme Geneanet.


20200110 GIRAUDY 

20200110 GIRAUDY 

Avec Geneanet voici la couverture réalisée automatiquement par leur solution Paronomia. Ils indiquent :
Notre partenaire Patronomia propose une génération automatique d'un livre à partir de votre arbre généalogique Geneanet. Si vous le souhaitez, vous pouvez commander une version imprimée de votre livre.


Couverture du livre Généalogie sur ma famille


En fait j'avais stocké plusieurs caisses d'archives depuis 40 ans. Elle m'ont suivi. Au final maintenant j'ai le temps. La généalogie explique beaucoup d'histoires familiales.


--- 
 Pierre Erol GIRAUDY

mercredi 8 janvier 2020

La Bague familiale

Une bague un jour.

Ce bijou était celui de Princesse Niloufer. C'est son maris Ed POPE qui l'avait depuis toujours.
A la mort de Princesse Niloufer à Paris (plus précisément dans une clinique à Suresne dans le 92),  
Ed l'avait emmené aux États-unis. A son décès sa seconde épouse, avec qui j'avais entretenu des relations me l'a fait parvenir. Une lettre l'accompagnait.

Quelle surprise, cela m'a vraiment touché.


La bague de ma Famille. 


Signification des caractères Niloufer.

Voir aussi cette page :

https://www.erolgiraudy.eu/2022/10/princesse-niloufer-et-le-nizam.html

Chacune de ces anecdotes, vont me permettre de réaliser un document plus important. Et maintenant bientôt un livre.

La maquette de la couverture.


 Pierre Erol GIRAUDY


mardi 7 janvier 2020

L'Hôtel de BADE & O’CONNOR à NICE.

Mon Grand-père GIRAUDY Son Hôtel et sa grande maison à Falicon  NICE.

C'est Notre Histoire et celle de l’Hôtel de BADE & O’CONNOR à NICE.

En fait, j’ai réalisé en rédigeant ces chapitres que le « nucléus », le point de rencontre, le cœur de notre vie c’était l’Hôtel de BADE & O’CONNOR à NICE (pourquoi ce nom très Irlandais, certainement du fait que l’ancien propriétaire portait ce nom O’CONNOR, pour BADE aucune idée. Peut-être un message dirigé vers les touristes). 
Il est au centre de l’histoire de notre famille. J’ai passé mon enfance dans une de ses villas. Il vivait avec ses nombreux travaux, embellissements et agrandissements, c’était certainement compliqué de le faire fonctionner avec ces nombreuses améliorations. « Mais, il ne le savaient pas, alors ils l’ont fait ».


Hôtel O'Connor GIRAUDY 's à NICE.

Quand je vois la taille de l’hôtel et en plus ensuite, mon Grand-père a fait construire des villas devant, il devait y en avoir six sur deux étages. Puis, il a fait construire une grande villa à Fabron au-dessus de NICE. Entre temps la famille se construisait aussi.

J’imagine l’étendue du travail pour diriger tout le personnel et obtenir des bons résultats.

J’ai donc choisit de lui consacrer un chapitre dans cette première partie.

Chacune de ces anecdotes, vont me permettre de réaliser un document plus important.


Je comprends mieux les comportements des uns et des autres. Ils vivaient en permanence dans et à l’Hôtel. Mon Père m’avait dit : « Il est le cœur de la famille, ses poumons et ses yeux, ainsi que sa bouche ». Il fallait le nourrir et ceci même pendant la guerre de 1945, mon Père m’avait raconté des anecdotes à ce propos. Il voulait certainement me dire qu’ils y vivaient avec une grande proximité et certaines contraintes. 

C’est peut-être la cause de leurs départs pour PARIS et LAUSANE et leurs études. Puis, leurs vies assez étonnantes. Mais revenons à cet Hôtel.
1911 – 1928 - 1933
Demande d’Auguste GIRAUDY en 1928 pour surélever et modifier la partie de l'immeuble de l'hôtel O'Connor, rue Maréchal Joffre. (La demande a dut être déposée par Monsieur Guyot pour surélever d'un étage une partie de l'hôtel, à l'angle des rues Cotta et Ferrero, et aussi une seconde demande pour badigeonner les façades de ses villas, rue Ferrero et rue du Congrès angle place Alziari de Malausséna).  

Il y a eu aussi de travaux dans les sous-sols (j’en ignore la nature).

Avant, il y avait déjà la surélévation de 1911 (Demande de Guyot pour surélever d'un étage une partie de l'hôtel, à l'angle des rues Cotta et Ferrero). 

Quand je vois la taille de l’hôtel et ensuite mon Grand-père a fait construire des villas devant, il devait y en avoir six. J’imagine l’étendue du travail pour diriger tout le personnel et obtenir des bons résultats. C’était ma Grand-mère Claire GIRAUDY qui pilotait ce paquebot. Elle devait avoir un sacré caractère. Moi je ne l’ai connu que dans le rôle exquis de ma Grand-mère Claire.


En1933 L’Hôtel de BADE & O’CONNOR.

Mon Grand-père et ma Grand-mère avaient des ambitions. 


La Création à NICE :. du ROTARY s’est fait le 23 février 1905 sur l’initiative de Paul HARRIS , par la création du premier club à Chicago. 





En 1921, le Rotary Club de Paris est fondé, constituant, ainsi, le premier club rotarien de France. Ce dernier sera suivi, deux ans plus tard, par deux nouveaux clubs : Toulouse et Lyon. 
En 1924, le club de Nice, le quatrième club rotarien de France, voit le jour. La revue « Les Rotary clubs de France », parue le 25 février 1924, rend compte de l’inauguration de ce club à l’hôtel O’Connor-Giraudy avec la photographie des vingt premiers adhérents entourés de 4 représentants de clubs Américains.

Revenons à notre Hôtel, la totalité des bâtiments était devenue sa propriété et il transforma le fonds de commerce en société anonyme qui porta le nom SA Grand Hôtel O'Connor.

L'acquisition des deux grands immeubles et des six villas a duré des années et a nécessité de la part de Mr une grande diplomatie et de grandes qualités de négociateur et une grande volonté. Pour se rendre compte de l'importance de cette œuvre, il faut se représenter d'abord les dimensions du bâtiment.

Ce terrain, environ cinquante-neuf mètres de long sur quarante-six de large, soit environ la surface de l'Hôtel Negresco de NICE.

Le grand immeuble construit à l'origine sur trois étages, a été surélevé de deux étages sans consolidation intérieure, pour une construction effectuée en 1895, il faut convenir que c'était un travail bien fait. Il faut savoir que l'architecte de l'époque s'appelait Médecin.

Le grand immeuble est donc élevé de cinq étages sur rez-de-chaussée et caves, ce qui fait, pour un neuf mètres de long, treize de large et vingt-sept mètres de hauteur une surface bâti de l'ordre de cinq mille quatre cents mètres carrés.

Les six petites villas étaient élevées d'un étage sur rez-de-chaussée et sous-sol, ce qui fait pour un immeuble de cinquante mètres de long sur douze mètres de large environ soit deux mille cent mètres carrés de surface bâtie.

La totalité de la surface bâtie est donc de l'ordre de sept mille quatre cents mètres.

Si l'on prend une valeur moyenne actuelle de dix mille euros le mètre carré bâti, cet ensemble vaudrait aujourd'hui soixante-quinze millions d’euros.





Pour ma part (texte de TOG mon Oncle):

« En fait quand j’étais adolescence j’ignorais que tout l’immeuble avait été la propriété de ma famille. Malheureusement personne ne m’avait raconté tout cette période de notre vie.

Heureusement le livre de TOG à éveiller ma curiosité. Je me suis lancé dans des recherches aux Archives Française. 


Ayant passé une partie de ma jeunesse dans une des villas. Etrangement personne dans la famille GIRAUDY n’a vraiment donné des explications. 

La vie doit être ainsi, il faut tourner la page sur le passé, jusqu’à ce que quelqu’un ouvre ce livre à nouveau. »

A l’époque de mon Grand-père était Adjoint du Maire de NICE et ceci sous trois mandatures.
« La guerre se termine et en 1919, mon père se met dans l'idée de faire de la politique. Il se présente comme Conseiller Municipal sur la liste du Maire Honoré Sauvan et il est élu. »
Mon Grand-père s'était taillé une bonne réputation et avait de très nombreux soutiens. En effet, pendant la guerre, il avait porté ses efforts à assurer le ravitaillement de la population, tant en denrées qu'en combustibles. Il avait demandé et obtenu que Nice devint un centre de détente pour permissionnaires américains, ce qui avait contribué à créer par la suite un vaste mouvement touristique sur la Côte d'Azur. Il était devenu Président de la Chambre Syndicale des hôteliers, président du Syndicat d’initiative.

En 1916, il avait créé l'école hôtelière de Nice et écrit un ouvrage "Le Comptable Hôtelier" .
Mon Grand-père fut élu et le fut de même aux élections suivantes, celles du Maire Pierre Gauthier, dont il devint adjoint, place qu'il garda à la Municipalité suivante d'Alexandre Mari et encore à la suivante, celle de Jean Médecin. 

Ces quatre municipalités le maintiennent sans interruption jusqu'en 1935 soit pendant seize ans dont douze en tant qu'adjoint.

Maintenant vous pouvez mesurer la taille de l’Hôtel et je crois que la métaphore de mon Père avait du sens : « Il est le cœur de la famille, ses poumons et ses yeux, ainsi que sa bouche ».

--- Pierre Erol GIRAUDY