jeudi 23 juin 2016

BREXIT

Brexit et contagions http://www.lepoint.fr/tiny/1-2048750 En cas de «Brexit», la question ne serait probablement pas la plus épineuse à laquelle l’Union aurait à répondre, mais elle aurait une forte charge symbolique: quel sort sera réservé aux quelques centaines de fonctionnaires européens de nationalité britannique, vivant et travaillant pour la plupart entre Bruxelles et Luxembourg? Plus encore que leurs collègues des 27 autres Etats de l’UE, ils appréhendent le résultat du référendum du jeudi 23juin. La plupart, en Européens convaincus, vivraient la victoire d’un «Leave» comme un véritable traumatisme. Mais ils craignent aussi de perdre leur emploi. Cependant, certains ont pris les devants. Peter Guilford, fondateur de l’agence de relations publiques GPlus, est de ceux-là: «Je ne suis pas fonctionnaire, mais je ne veux pas rester dans l’incertitude pendant les années que pourrait durer le divorce entre le Royaume-Uni et l’UE. Je vis ici depuis trente ans, j’ai demandé la nationalité belge.» Ce chef d’entreprise, ex-fonctionnaire de la Commission, explique avoir entrepris les démarches il y a un mois. Il espère recevoir ses papiers en octobre: «La dame qui m’a répondu au téléphone m’a parlé comme si j’étais la cent unième personne à lui poser la question», témoigne-t-il… Banques et BREXIT le krasch ? http://a.msn.com/r/2/AAhpLHT?ocid=Actualité L'excitation est à son comble sur la planète finance. Le référendum de jeudi au Royaume-Uni propose un cocktail explosif d'incertitudes aux conséquences potentiellement alarmantes. Tout ce que détestent les acteurs du monde financier. Alors ils se préparent «au pire», et s'organisent pour réagir à un krach, même furtif. De New York à Tokyo, mais surtout à la City, les équipes de traders renforcées seront sur le qui-vive dans la nuit de jeudi à vendredi, Brexit ou pas Brexit. --- Pierre Erol GIRAUDY

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