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samedi 25 juin 2016

BREXIT et les bonnes raisons d'aimer l'UE

Les bonnes raisons d’aimer l’Union européenne sont pourtant nombreuses et persuasives,

 
si évidentes peut-être que chacun les considère comme acquises, alors qu’elles sont miraculeuses et fragiles.
 

J’en citerai sept, mais cette liste n’est pas exhaustive.

 
Tout d’abord, la paix : a-t-on déjà oublié que l’Union est parvenue à mettre un terme, sans doute définitif, à mille ans de guerres civiles ?
Grâce à la méthode dessinée initialement par Jean Monnet : créer des solidarités économiques entre Européens, de manière à entremêler leur destin. Et de fait, le commerce a réussi là où tous les diplomates avaient échoué.
 

Cette paix par le concret a résolu la “question allemande”

 
– deuxième raison d’aimer l’Union – dont la puissance menaçait la paix et l’ordre du continent, depuis un siècle.
 

Cette Union, de par la facilitation des échanges, a apporté à tous en Europe

 

- troisième raison - un supplément de croissance, généralement estimé à 1% par an :

 
la misère a reculé dans toutes nos nations grâce à ce supplément de croissance et à la solidarité entre les membres.
 

Une quatrième raison, essentielle, est la stabilité monétaire qu’apportent l’Euro et les monnaies qui y sont accrochées

 
comme le Franc suisse, et la Couronne suédoise. Grâce à l’Euro et à sa gestion indépendante par la Banque de Francfort, l’inflation, qui fut la cause de malheurs considérables, a totalement disparu : aucun gouvernement national ne peut désormais détruire notre épargne ou anéantir notre pouvoir d’achat, parce que la monnaie est au-delà de leurs manipulations.
La libre circulation des hommes et des marchandises - cinquième raison -, le droit d’étudier et de travailler où on le souhaite, enrichit nos vies personnelles et professionnelles et enrichit aussi les pays d’accueil, en y apportant des talents et de la diversité culturelle : ceci est tellement intériorisé, quoique si récent, que l’on a oublié combien l’Union européenne seule nous a conféré ces libertés nouvelles.
Les jeunes gens qui passent un week-end à Gdansk ou Barcelone, étudient à Milan et travaillent à Londres, semblent ignorer que cette liberté de choix était inconcevable il y a une génération à peine ; mais ceux-là même qui profitent le plus de l’Union, sont souvent les moins informés et les moins militants.
Pour mémoire, rappelons que l’immigration des non Européens ne dépend pas de l’Union mais des nations : les Britanniques qui ont voté pour le Brexit n’en étaient apparemment pas informés.
 

Aux cinq raisons positives d’aimer l’Europe que j’ai énoncées, j’en ajouterai deux en forme de réfutation.

 

Non, l’Europe n’est pas trop coûteuse compte tenu des avantages qu’elle procure.

 
Pour les pays qui contribuent le plus, Allemagne, France, Grande-Bretagne jusqu’ici, la taxe est de l’ordre de 2 000 euros par an, par personne, mais dont il faut déduire ce que l’Europe restitue, en subventions à l’agriculture et aux infrastructures. La France se voit restituer les deux tiers de sa contribution, en particulier pour ses agriculteurs. Pour l’Espagne et les pays de l’Est, l’Europe est quasiment gratuite. A l’échelle de toute l’Union, celle-ci revient à moins de mille euros par an : la paix ne les vaut-elle pas ? Pour mémoire, la Suisse et la Norvège cotisent à l’Union sans en être membres pour, en contrepartie, bénéficier de la libre circulation. Ce que feront les Britanniques après leur suicide collectif dit Brexit.
 

Enfin, subsiste le débat, symbolique plus que réel, sur l’identité nationale :

 
l’Europe porterait-elle atteinte à notre identité, à notre souveraineté ? Des politiciens populistes  en France, aux Pays-Bas, au Danemark, prospèrent sur cette peur entretenue mais sans fondement. D’aucune manière, l’Union européenne nous prive de nos racines, mais elle nous confère une identité supplémentaire : nous sommes devenus des Européens en sus de notre identité locale et le reste du monde nous envie pour cela. En Asie et en Amérique latine, l’Union européenne est justement perçue comme le grand succès diplomatique de l’après-guerre mondiale.
 
Ce qui manque à l’Union européenne ? Sans doute un mouvement intellectuel qui militerait en sa faveur et des organisations de citoyens européens pour empêcher d’autres Brexit.
 
Nous avons bien un drapeau (inspiré, c’est peu connu, du voile de la Vierge Marie) et un hymne, l’Ode à la joie de Ludwig van Beethoven, mais que nul ne chante, parce qu’il n’a pas de paroles.
 
Il est temps de les écrire, en Espéranto peut-être pour que nous chantions à l’unisson.

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Pierre Erol GIRAUDY

vendredi 24 juin 2016

Les 9 points que l'UE compte faire après la victoire du Brexit

Ecosse ? Irlande ? Marchés financiers sont à la baisse, les fonctionnaires de Bruxelles font leurs cartons... Un bien, pour un mal ?

Les leaders d'extrêmes droite en font leur miel...

Dans moins de trois mois le nouveau premier Ministre sera nommé. Il faudra un vote des Communes pour activer l'article 50.

Quel avenir de l'UK ! Il faut trouver un successeur à David CAMERON (le désintégrateur du UK).

Rassurer les marchés


Une communication de la Banque Centrale européenne (BCE) pour rassurer les marchés et les milieux économiques est attendue vendredi matin. Avant le référendum britannique, dont l'issue inquiétait les marchés, la BCE s'était dite "prête" à faire face "à tous les imprévus", quel que soit le résultat.


Les dirigeants de l'UE mobilisés


Les présidents de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, du Parlement européen Martin Schulz, et du Conseil européen Donald Tusk ont rendez-vous vendredi à 10h30 (08h30 GMT) à Bruxelles pour donner de nouvelles perspectives au projet européen. Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de l'UE (réunion des Etats membres) est également convié.


Les Etats membres se concertent


La première réunion post-Brexit de pays de l'UE est aussi prévue vendredi, à la mi-journée à Luxembourg, pour un Conseil au niveau des secrétaires d'Etat aux affaires européennes, qui doit préparer le sommet européen des 28 et 29 juin. Avant cela, une réunion des ministres des Affaires étrangères socialistes est programmée dans la matinée à Luxembourg.


Vers l'Allemagne


Une rencontre entre ministres des Affaires étrangères des six pays fondateurs de l'UE (France, Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg, Belgique, Italie) est envisagée samedi en Allemagne, selon des sources européennes, mais sans confirmation officielle pour l'heure.
Le président français François Hollande a lui déjà annoncé qu'il se rendrait "la semaine prochaine" en Allemagne, sans plus de précision.


Un plan franco-allemand?


Plusieurs sources ont indiqué ces dernières semaines qu'une initiative du couple franco-allemand était à l'étude pour redonner une nouvelle perspective à l'UE, même si la France semblait davantage demandeuse que l'Allemagne.
M. Hollande a plaidé jeudi pour une UE en mesure d'"assurer d'abord sa protection, sa sécurité, sa défense", de se doter d'"institutions plus simples, plus rapides" et de "coopérations renforcées" entre ses Etats membres désireux d'avancer plus vite.


Session extraordinaire du Parlement


Une série de réunions politiques sont planifiées au Parlement européen dès vendredi matin, notamment entre chefs des différents groupes politiques. Ils pourraient notamment s'entendre sur la convocation d'une session plénière extraordinaire, lundi 27 ou mardi 28 juin.


La Commission au travail


Une réunion des 28 commissaires européens est prévue lundi 27 juin à Bruxelles, pour plancher sur la mise en oeuvre pratique du Brexit. Avant même les résultats du référendum, des juristes de l'exécutif européen avaient été invités à suspendre leurs projets de vacances en juillet pour se lancer sans tarder dans l'intense travail juridique attendu.


Un sommet à Bruxelles


Un sommet européen est prévu les 28 et 29 juin à Bruxelles, normalement, comme à la fin des six mois de chaque présidence tournante. Les chefs d'Etat ou de gouvernement des 28 y parleront de la crise migratoire, d'emploi et d'investissement... Mais le calendrier du Brexit, s'il est confirmé, en constituera évidemment le sujet central.


Rendez-vous à Bratislava


La Slovaquie doit prendre la succession des Pays-Bas, le 1er juillet, à la tête de la présidence tournante du Conseil de l'UE, pour le deuxième semestre de 2016. A cette occasion, les commissaires européens se rendront à Bratislava pour la traditionnelle visite du début d'une présidence. L'organisation du Brexit serait immanquablement au menu.

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Pierre Erol GIRAUDY

jeudi 23 juin 2016

BREXIT

Brexit et contagions http://www.lepoint.fr/tiny/1-2048750 En cas de «Brexit», la question ne serait probablement pas la plus épineuse à laquelle l’Union aurait à répondre, mais elle aurait une forte charge symbolique: quel sort sera réservé aux quelques centaines de fonctionnaires européens de nationalité britannique, vivant et travaillant pour la plupart entre Bruxelles et Luxembourg? Plus encore que leurs collègues des 27 autres Etats de l’UE, ils appréhendent le résultat du référendum du jeudi 23juin. La plupart, en Européens convaincus, vivraient la victoire d’un «Leave» comme un véritable traumatisme. Mais ils craignent aussi de perdre leur emploi. Cependant, certains ont pris les devants. Peter Guilford, fondateur de l’agence de relations publiques GPlus, est de ceux-là: «Je ne suis pas fonctionnaire, mais je ne veux pas rester dans l’incertitude pendant les années que pourrait durer le divorce entre le Royaume-Uni et l’UE. Je vis ici depuis trente ans, j’ai demandé la nationalité belge.» Ce chef d’entreprise, ex-fonctionnaire de la Commission, explique avoir entrepris les démarches il y a un mois. Il espère recevoir ses papiers en octobre: «La dame qui m’a répondu au téléphone m’a parlé comme si j’étais la cent unième personne à lui poser la question», témoigne-t-il… Banques et BREXIT le krasch ? http://a.msn.com/r/2/AAhpLHT?ocid=Actualité L'excitation est à son comble sur la planète finance. Le référendum de jeudi au Royaume-Uni propose un cocktail explosif d'incertitudes aux conséquences potentiellement alarmantes. Tout ce que détestent les acteurs du monde financier. Alors ils se préparent «au pire», et s'organisent pour réagir à un krach, même furtif. De New York à Tokyo, mais surtout à la City, les équipes de traders renforcées seront sur le qui-vive dans la nuit de jeudi à vendredi, Brexit ou pas Brexit. --- Pierre Erol GIRAUDY