mardi 11 octobre 2022

Le PRINCE ABDULAZIZ et les YEGHENS.

Le PRINCE ABDULAZIZ et les YEGHENS.

Şehzade Mehmed Abdulaziz (né le 26 septembre 1901 à Constantinople et mort le 19 janvier 1977 à Nice) a été le chef de la famille impériale de Turquie qui a régné sur l'Empire ottoman de 1281 à 1922. S’il avait régné, il aurait été le sultan Abdulaziz II. En 1973, après la mort d'Osman Fouad, il devient le 40e chef de la dynastie ottomane. 

Le prince Mehmed Abdulaziz est né au palais Ortaköy à Constantinople et était le petit-fils du sultan Abdülaziz par sa sixième épouse.

Son père est le Şehzade Mehmed Seyfeddin (turc ottoman : Şehzadeh Mehmed Seifeddin ; 21 septembre 1874 - 19 octobre 1927) était un prince ottoman, fils du sultan Abdulaziz et de Gevheri Kadın. « Le prince Mehmed Abdülaziz Efendi, le fils cadet du sultan Abdulaziz Khan, le fils aîné de Shahzade Seyfeddin Efendi.

Lors de l'exil de la famille impériale en mars 1924, Seyfeddin et sa famille s'installent à Cimiez, Nice, France. Ils ont acheté une villa près de la Villa Carabacel qui appartenait à sa cousine Seniha Sultan. Il mourut le 19 octobre 1927 à l'âge de cinquante-trois ans et fut enterré au cimetière de la Sulaymaniyya Takiyya, Damas, Syrie.

Prince Abdulaziz et sa famille en Egypte.

Berkemal Yeghen à Nice.

Photo de Berkemal sur la plage, elle a été prise à Nice avant la guerre car, il y avait une bâtisse derrière elle qui a été détruite par les Allemands. La Jetée-Promenade de Nice est un ancien bâtiment, construit sur pilotis sur la mer face au jardin public en 1882 et détruit en 1944. Elle avait une vocation ludique et touristique pour contenter les touristes, Anglais notamment, qui affluaient sur la Côte d’Azur. La jetée niçoise s'inspirait en bonne part de la jetée de Brighton.

Reproduction de la Jetée-Promenade de Nice.

Photo certainement prise en Egypte.


Prince Abdulaziz et Berkemal Yeghen 
sur la terrasse de mes parents à Nice en 1960. 





La famille au complet et ma Mère Méliké en 1963. 

La famille au complet et ma Mère Méliké à Nice. 


Je leurs rendais visite de temps en temps, et il venait nous voir avenue Jean-Médecin à Nice.

Le prince Mehmed Abdulaziz est né au palais Ortaköy à Constantinople et était le petit-fils du sultan Abdülaziz par sa sixième épouse. Il est mort à Nice et où il y a été enterré.

Lors de l'exil de la famille impériale en mars 1924, Abdulaziz et sa famille s'installent à Cimiez, Nice, France. Ils achetèrent une villa près de la Villa Carabacel qui appartenait à Seniha Sultan, fille du Sultan Abdulmejid Ier. [3] Ici, son père est mort en 1927. [1] Abdulaziz s'est alors installé au Caire, en Égypte. [4]

Il fut marié au Caire le 21 février 1929 à Berkemal Yegen Hanım, descendante de Menliki Ahmad Pacha et Emine Zübeyde (sœur de Méhémet Ali Pacha, Wali d’Égypte) et eut une fille, Hürrem Abdulaziz.  Mehmed Abdulaziz — Wikipédia (wikipedia.org)

 



Le livre de radiesthésie et ses pendules.

Planche de pendule.

Les tableaux de bords des radiesthésistes.
Ici la planche de pendule du Prince Abdulaziz. 

Mon père avait appris la radiesthésie grâce au Prince, il arrivait aussi à soigner. Il avait des pendules en métaux et en bois. C'est certain que cette passion de la radiesthésie lui a permis de mieux supporter son exil.

Exemples de pendules.


Exemples de planches.


IL A TRAVAILLÉ AVEC DES MÉDECINS

Prof qui s'occupe de la radiesthésie en plus de sa spécialité. Aysoy a publié des livres sur la radiesthésie en plus des publications professionnelles. « Les miracles de la nature. Radiesthésie médicale et biologique Son livre intitulé New Horizons in Medicine est la première publication en Turquie dans ce domaine ; un autre livre : « Est-ce un garçon ou une fille ? "Que doit-on faire pour devenir mère d'un garçon ou d'une fille selon le désir ? C'était l'un des meilleures ventes des années 1940 et 50.

L'un des noms principaux dans le domaine de la radiesthésie en Europe était un prince ottoman en exil : Mehmed Abdülâziz Efendi, petit-fils du sultan Abdülaziz... 

Abdülâziz Efendi, a contraint Seyfeddin Efendi à l'âge de 23 ans, lors de l'exil où il est allé avec sa famille. Il a bien appris ce métier en France et a passé de nombreuses années avec des médecins à Nice, où il vivait ensemble ont fait un examen de patient. 

Abdulaziz Efendi est décédé en 1977. Hürrem Sultan, la fille du prince, qui vit à Nice, m'avait présenté quelques-uns des pendentifs de son père et des notes de l'écriture de son grand-père Seyfeddin Efendi en 1999 peu avant sa mort.

"Abdulaziz Efendi est décédé en 1977. Hürrem Sultan, la fille du prince vivant à Nice, m'a donné quelques pendules de son père et les notes des compositions de son grand-père Seyfeddin Efendi de sa propre écriture, peu avant sa mort en 1999. Je garde encore les pendules en souvenir de feu Hürrem Sultan ... Murat BARDAKCI / JOURNAL HABERTURK".

Le professeur vétérinaire Samuel Aysoy a été le pionnier de la radiesthésie en Turquie. Né à Komotini en 1885, Samuel Aysoy est envoyé en France pour se spécialiser après avoir été diplômé de l'Ecole vétérinaire d'Istanbul ; De retour dans sa ville natale, il a commencé à enseigner à l'Université d'Ankara, a pris sa retraite en tant que professeur ordinaire et a quitté la vie en 1959.

Aysoy définit la radiesthésie comme "la science de la découverte de l'objet au moyen d'ondes émergeant d'objets vivants ou inanimés". Il a également des travaux sur les chats Angora, la biologie de la reproduction, la radiesthésie. Par exemple, 'Garçon ou fille ? Son livre intitulé "Ce qu'il faut faire pour devenir la mère d'un garçon ou d'une fille selon le désir" est intéressant. De plus, son livre "Miracles naturels, radiesthésie médicale et biologique, nouveaux horizons en médecine", qu'il a écrit sur la radiesthésie, qui n'a jamais été connue de son vivant, a suscité de grandes répercussions non seulement en médecine vétérinaire mais aussi en médecine humaine. Aysoy définit la radiesthésie comme "la science de la découverte de l'objet au moyen d'ondes émergeant d'objets vivants ou inanimés". Son livre "Medical and Biological Radiesthesia, New Horizons in Medicine" a suscité un grand retentissement non seulement en médecine vétérinaire mais aussi en médecine humaine. Aysoy définit la radiesthésie comme "la science de la découverte de l'objet au moyen d'ondes émergeant d'objets vivants ou inanimés". Son livre "Medical and Biological Radiesthesia, New Horizons in Medicine" a suscité un grand retentissement non seulement en médecine vétérinaire mais aussi en médecine humaine. Aysoy définit la radiesthésie comme "la science de la découverte de l'objet au moyen d'ondes émergeant d'objets vivants ou inanimés". Samuel Aysoy, l'un des fondateurs de l'Association des médecins vétérinaires fondée en 1930, a pris sa retraite en 1955 et est décédé à Istanbul en 1959.

MIRACLES DE LA NATURE RADIESTHÈSE MÉDICALE ET BIOLOGIQUE

ORD. PROF. DR. SAMUEL AYSOÏ




Sources :

https://veteriner.org.tr/tr/aramizdan-ayrilanlar/ordprofdrsamuel-aysoy

https://www.nadirkitap.com/kitapara.php?ara=kitaplari&tip=kitap&yazar=samuel+aysoy

https://www.nadirkitap.com/oglan-mi-kiz-mi-arzuya-gore-oglan-veya-kiz-anasi-olmak-icin-ne-yapmali-imzali-samuel-aysoy-kitap1879680.html

https://www.nadirkitap.com/tabiat-mucizeleri-tibbi-ve-biyolojik-radiestezi-ord-prof-dr-samuel-aysoy-kitap28735781.html

Mehmed Abdulaziz :

Ahmed Nihad est devenu le chef de la famille impériale exilée en août 1944, après la mort d' Abdulmejid II. Mais Şehzade Ömer Faruk ne l'a pas accepté comme chef de famille. D'autre part, sa femme Sabiha Sultan a soutenu la décision du conseil et a approuvé le choix du chef. A cette occasion, Mehmed Abdulaziz et ses cousins ​​Şükriye Sultan et Mihrişah Sultan se sont rangés du côté d'Ömer Faruk.

Après la révolution égyptienne de 1952, le président Gamal Abdel Nasser l'a expulsé d'Égypte, après son refus d'accepter la loi égyptienne sur l'identité. Il s'est ensuite rendu à Nice, en France, avec l'aide du président français de l'époque, Charles de Gaulle, qui lui a donné un passeport français. Il recevait également un salaire mensuel de cinquante mille francs.

Il est décédé le 19 janvier 1977 à Nice, France et a été enterré au cimetière de l'Est à Nice. 

Arbre généalogique de la branche de la dynastie ottomane descendant d' Abdülaziz Famille Osmanoglu 

Famille Osmanoglu - Osmanoğlu family :

https://fr.abcdef.wiki/wiki/Osmano%C4%9Flu_family

Dynastie ottomane - Ottoman dynasty :

https://fr.abcdef.wiki/wiki/Ottoman_dynasty


Concernant les documents de Généalogie ci-dessus :

Wikipedia:Text of Creative Commons Attribution-ShareAlike 3.0 Unported License - Wikipedia

https://en.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:Text_of_Creative_Commons_Attribution-ShareAlike_3.0_Unported_License

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HANEDAN NEREDE ÖLDÜ NEREYE GÖMÜLDÜ? (18.12.2014 Türkiye) (ibrahimpazan.com) - Ou la dynastie est-elle morte et où a-t-il été enterré ? (voir numéro 18 dans la liste ci-dessous).

http://www.ibrahimpazan.com/index.php?option=com_content&view=article&id=286:suerueldueler-ama-bitmediler-3&catid=15&Itemid=124

Mehmed Abdulaziz — Wikipédia (wikipedia.org)

https://en.wikipedia.org/wiki/Mehmed_Abdulaziz

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Références :

Selon les mémoires du Prince Ali Vasib Efendi, la Princesse Zekiye Sultan, son mari le Damad Nureddin Pacha, sa fille la Princesse Aliye Hanimsultan, son beau-fils Muhsin Yeghen et ses deux petits-fils Osman et Salih Yeghen vivaient dans une villa à Cimiez, à Nice.



L’oncle maternel de  Berkemal Yeghen, Mehmed Muhsin Yeghen, s’est marié avec la Princesse Ottomane Fatma Aliye Hanımsultan (la petite-fille du Sultan Abdülhamid II), et ils sont vécus aussi à Nice. 

Sa belle-mère la Princesse Zekiye Sultane a vécue aussi à Nice, avant qu’elle ne déménageât avec son mari le Damad Nureddin Pacha à Pau, où ils sont décédés tous les deux. 

"Je vais essayer de me renseigner au cimetière de Pau, le problème c'est souvent la durée de la concession mortuaire. Nos aïeux ne savaient pas, en France si celle-ci n'est pas à perpétuité, les corps finissent dans la fosse commune." Surtout que dans la famille pas beaucoup de personnes connaissaient ces règles en ce qui concerne les concessions.

La Famille ABDULAZIZ et Méliké sur l'avenue de la Victoire à Nice.


Il vous faut savoir qu'il y avait des distensions dans la Famille (les deux branches étaient en procès, plus la branche Mecidiye de Nihad Efendi puis celle de l’oncle Fouad). Et la branche Aziziye de la famille. 
Parce que dans la famille, il y avait deux clans, un pour le Calife et l'autre pour Prince Fouad, et il arriva ce qui devait arriver un procès à Nice, mais c'est une autre histoire familiale. De plus, ma Mère avait tourné la page sur ces conflits hors d'âge, quand les besoins sont tels, il faut se soutenir et non se disputer.

 

Princes Abdulaziz 

BAR-KAMAL et SUREYA



Bar-Kamal Aly Reza Yeghen 

Sexe: Féminin.
Née le : estimé(e) entre 1900
Famille proche : Fille de Aly-Reza Ibrahim Ahmed Neyer Yeghen et Nematallah Saleh Roushdy Yeghen.
Épouse de Al-Amir Abdel-Aziz Mehmed Mehmed Seifeldin "41st Head of the Royal House of Turkey".

Mère de "Sultana" Hurram Abdul-Aziz Mehmed (1939-1999).

Sœur de Satouda Aly Reza Yeghen; Neyer Aly Reza Yeghen; Soraya Aly Reza Yeghen et Nafeya Aly Reza Yeghen (b.1913).

La femme de Prince Orhan était Nafeya Yeghen, qui est la sœur de Berkemal Yeghen. 

“ Reza Yeghen l’Égyptienne résidait dès 1931 à Nice avec ses quatre filles et son fils. 
La mère de ces derniers était la sœur de Muhsin Ali Yeghen, le mari de la Princesse Fatma Aliye Hanımsultan, fille de la Princesse Zekiye Sultane. 
La fille aînée Berkemal Hanım s’est mariée ensuite avec le Prince Abdülaziz en Égypte, et ils ont eu une fille nommée Hürrem. 
La deuxième fille Süreyya avait les cheveux roux et elle est toujours célibataire. 
La troisième Nafia Hanım s’est mariée en premier avec le Prince Orhan Efendi, le fils du Prince Abdülkadir Efendi, et ils ont eu une fille nommée Nejla. 
Après leur divorce, elle s’est remariée avec le Prince Abbas Halim d’Égypte. 
Alors que Mesude, la benjamine, s’est mariée avec Muhsin Sabit Bey. 
Leur frère Neyyir Bey était célibataire. "Je rencontrais beaucoup ces demoiselles et ses gentilhommes dans leur résidence à Nice et sur la Promenade des Anglais. J’avais l'habitude de jouer au ping-pong et au mini-golf avec Neyyir Bey". “(source: Boussaid Ayoub).

Hourem



Mehmed Abdulaziz:











Nice




Des classeurs de photos du Prince Abdulaziz et des Yeghen.

Avec les articles que j'ai fait ceux-ci vont me servir de squelette pour mon livre. Ainsi je vais pouvoir inclure les 7 boucles avec des liens vers des sites et mon blog. Il me faudra ensuite compléter les parties sur Prince Orhan et Abdulaziz, puis viendront les articles sur les Princesses Niloufer et Fevzier. J'ai d'ores et déjà une grande partie qui est rédigé...



(5) Facebook QUELQUES MEMBRES VIVANTS DE LA DYNASTIE OTTOMANE

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Erol GIRAUDY 

lundi 10 octobre 2022

Le Palais Carabacel lieu de résidence du Calif pendant son exil.

Le Palais Carabacel l'un des lieux de résidence du Calif pendant son exil à Nice.

Pianiste et violoncelliste de talent, artiste tout aussi à l’aise de représenter des scènes de nu dans des cours de harem que des portes de mosquées, le prince ottoman Abdülmecid fut l’homme de la renaissance turque par excellence. Il eut aussi une corde majeure à son arc, un accomplissement pour lequel son nom restera à jamais gravé dans les annales de l’histoire : celui d’avoir été le dernier calife musulman officiellement reconnu. Lorsque le Parlement de la République turque éradiqua le dernier vestige du pouvoir ottoman en 1924, dépouillant #Abdülmecid de son titre, il mit fin à une institution créée par l’ami et successeur du prophète Mohammed.

Abdülmecid et sa famille s’installèrent d’abord à Territet, une petite localité suisse, puis dans la ville française de Nice, où il vécut jusqu’en 1939, avant de s’installer à Paris.


L'essentiel de son exil, Abdülmecit II l'aura cependant passé à Nice. Les médias de l'époque gardent la trace des événements marquants de la vie familiale de l'ancien calife. C'est ainsi que les Niçois ont été éblouis par la somptuosité exotique des vêtements portés lors du mariage de sa fille, la princesse Druzehvar (la « perle impériale ») avec le fils du Nizam d'Hyderabad. 


Le Calife à la Villa Xoulces.


"Mon père, mes tantes et ma grand-mère vivaient à Nice avec le calife [Abdülmecit]. Il se sont installés à leur arrivée à hôtel ALHAMBRA, il y avait une suite de 80 personnes en plus de sa Famille (voir en bas de cet article), puis ils sont allés à la Villa Xoulces et enfin au Palais CARABACEL. (Malheureusement ces Villas et Palais ont disparu au profit de constructions modernes plus ou moins réussites)". 

Source : Memoirs of an Ottoman Prince: Ali Vasib Efendi :

Je connaissais bien ce quartier de Nice, car j'allais au Collège Stanislas (ancienne Villa POTOCKA ou POTOSKA) Histoire – Institution Stanislas Nice (stanislas-nice.com)

Les raisons de l'abolition du califat sont essentiellement politiques car le calife était devenu en quelques mois un des points de ralliement de l'opposition monarchiste et religieuse. Il était également un vecteur d'interférences, pour d'autres États, dans la politique intérieure turque. Mustapha Kemal accentue aussi, par cette décision, la rupture avec le passé, et la distinction entre la Turquie, dont il veut faire un État laïc, et l'Islam.

Plan sur l'emplacement du Palais Carabacel.


Plan sur l'emplacement du Palais Carabacel.

Plans comparés de NICE 1950 - 1866.


Mes recherches sur le Palais Carabacel (lieu de résidence du Calif pendant son exil), elles m'ont conduite à l'Allée Carabacel.

Palais (allée du) Cette allée était proche du Palais Carabacel démoli vers 1960 et qui appartenait à Émile Bieckert (une rue porte son nom et se trouve à proximité). Carabacel est le nom d'un quartier et d'un boulevard.  https://www.frwiki.net/wiki/Quartier_Carabacel 

Je la connais bien cette Allée, elle est proche du Collège Stanislas à Nice et du Grand-Palais lieu de résidence de la Princesse Neslisah. J'étais élève dans cette institution en 1965 - 66 - 67.

Mais qui était Émile Bieckert ?
Origine du nom Alsacien de Barr : Jean Émile Bieckert) (1837-1913) : Ce riche brasseur alsacien fit sa fortune en Argentine où il fonda la première brasserie du pays, la marque de bière est mondialement connue. Propriétaire d'une grande partie des terrains de la colline Carabacel, il y fit construire sa villa aujourd'hui disparue (avenue du Palais). Ses terrains furent fractionnés en parcelles très nombreuses. L'avenue zigzague en difficiles virages en épingle et laissent entrevoir des perspectives magnifiques sur la ville sur sa partie supérieure qui se termine sur le même versant de la colline dans le boulevard de Cimiez dont le tracé date des années 1900. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Bieckert

À Nice, il est à l'origine du lotissement du quartier de Carabacel, avec la construction du Palais Langham, mais aussi de l'ancien hôtel Hermitage, œuvre de l'architecte niçois Charles Dalmas. Une avenue niçoise porte le nom d'Émile Bieckert. https://artplastoc.blogspot.com/search?q=carabacel

PLAN de situation du Palais Carabacel.


Titre :  Plan indicateur de la ville de Nice
Éditeur  :  Ch. Jougla (Nice)
Date d'édition :  1865
Sujet :  Nice
Type :  carte
Type :  image fixe
Langue  :  français
Format :  1 flle
Format :  image/jpeg
Format :  Nombre total de vues : 1
Description :  Échelle(s) : 1:5 000
Droits  :  Consultable en ligne
Identifiant :  ark:/12148/btv1b53085026x
Source  :  Bibliothèque nationale de France, département Cartes et plans, GE C-6879
Couverture :  France – Provence-Alpes-Côte-d'Azur – Alpes-Maritimes
Conservation numérique :  Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne  :  08/12/2014


AGRANDISSEMENT du plan ci-dessus.


Case 25 la Villa PATOSKA (actuel Collège Stanislas) et la 26 est celle du Palais CARABACEL.


La Villa PATOSKA


A la droite de l'Institution Stanislas on peut voir l'Allée du Palais.

C'est cette zone où se trouvait le Palais Carabacel. Carabacel n'est pas un patronyme mais un toponyme qui se rapporte à la géologie des premiers contreforts de la colline de Cimiez. On y décèle la racine pré-indo-européenne KAR qui désigne la pierre, le site rocheux.


Vue aérienne du quartier avec l'Allée du Palais.


Il existe une solution Remonter le temps (ign.fr) un outil précieux. Ce portail thématique a pour vocation la diffusion des données anciennes IGN (photos et cartes), leurs visualisations gratuites ou encore leurs téléchargements.
Il permet la comparaison de cartes et de photos avec plusieurs modes de visualisation. La couverture ortho photographique « avant 1965 » par exemple vous permet de remonter le temps en présentant la France vue du ciel entre les années 1947 et 1965. 

Vue du quartier à cette époque.






Exemples de constructions équivalente, car tout le quartier a été transformé.



En 1928, la Villa Ernestine devient l'Impérial Hôtel. 

Quelques modifications sont alors appliquées à la façade sud. Le porche et les deux volées d'escalier latérales sont démolies. L'entrée est cependant précédée d'un nouveau portique central en saillie. Ce dernier offre des baies jumelles reposant alternativement sur une grosse colonne inspirée de l'ordre dorique et sur un culot, et porte la terrasse centrale du premier niveau. L'Hôtel subsiste aujourd'hui sous le nom d'Hôtel Impérial.
A l'arrière de l'Hôtel Impérial, les trois Villas Joly reliées à l'extrême fin des années 1860, subsistent encore sous l'appellation de Villa Beau-Site ou celle de Palais italien. Des colonnes en pierre ont remplacé les anciennes colonnes métalliques de la façade de la villa la plus occidentale.


J'ai bien une photo du mariage (copie écran) mais je ne pense pas que ce soit le Palais Carabacel et encore moins la villa Xoucles, car nous pouvons voir la colline du Chateau en arrière-plan.







Le Grand Palais


Construit en 1911 par la Société des Wagons-Lits, sous la conduite du célèbre architecte Niçois Charles Delmas, le Grand Palais fut tout d’abord un hôtel.

Avec ses 9 étages en position dominante à l’entrée du Boulevard de Cimiez, c’est le plus haut palace construit à Nice à la Belle Époque. Il est impressionnant par ses dimensions, mais aussi par son mode de construction inspiré de la technique « Effel ». Il s’agit d’une ossature métallique sur laquelle on est venu accrocher une façade en parement de pierres !

Plusieurs membres de la famille Ottomane y ont résidé, notamment la Princesse Neslisah.


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Erol GIRAUDY: SAI Le PRINCE GENERAL (129 Promenade des Anglais).

Erol GIRAUDY: Les Villas Mauresques et orientales sur la Riviera Francaise les 7 parcours Ottomans.
 
Livret sur la BOUCLES-DECOUVERTE au format PDF (nice.fr - base cartographique).

Erol GIRAUDY: Les Villas Mauresques et orientales sur la Riviera Francaise les 7 parcours Ottomans.


Erol GIRAUDY: Les apatrides avec leurs passeports NANSEN.

Erol GIRAUDY: Les adresses de la Famille Ottomane en 1938


Autres Sources 

ArtPlastoc: Résultats de recherche pour promenade des anglais

Plan indicateur de la ville de Nice | Gallica (bnf.fr)


Collège Stanislas.
« La mélancolie, empêche-t-elle d’aimer1 ? » Un poète polonais dans un jardin de Nice (unicaen.fr)

https://stanislas-nice.com/site/histoire/

Delfina Potocka — Wikipédia (wikipedia.org)

L'amitié de la comtesse Potocka avec Chopin et Krasiński est immortalisée dans leur correspondance, Listy do Delfiny Potockiej (Lettres à Delphine Potocka, 3 vol., publiée en 1930–38, réimprimée depuis).



Gezicht op boulevard Carabacel te Nice, Eugène Degand, c. 1872 - c. 1874 - Search - Rijksmuseum

Le boulevard Carabacel - 2021 (nicerendezvous.com)

Remonter le temps (ign.fr)


Abdülmecid II (1) : généalogie par Henri FREBAULT (frebault) - Geneanet

Abdülmecid II : artiste, musicien et dernier calife de l’islam | Middle East Eye édition française

Livre sur l'Exil du Calif de Murat Bardakçı

Hyderabad: Niloufer helped in Caliph’s burial in Madina (deccanchronicle.com)

1924 : L’abolition du califat par Mustafa Kemal | RetroNews - Le site de presse de la BnF

(1) 1931 Dürrüşehvar Sultan Marries Azam Jah (Silent) - YouTube - Mariage.





Que reste-t-il aujourd'hui à Nice de cet épisode ottoman ? Quelques princes très discrets et fabuleusement riches de leurs seuls souvenirs.

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Erol GIRAUDY 



samedi 8 octobre 2022

3 villas et des adresses.

L'Italie, Paris, Nice, etc.

Des Villas aux passés changeant, les villas Magnolia, Miraflores et Nobel.

Le bâtiment actuel, situé dans la rue Magnolie juste au-dessus de Corso Cavallotti, est le résultat d'une série d'extensions d'une villa originale construite par le marquis Eugenio Dufour en 1864 sur un projet de l'arpenteur et entrepreneur de Biella Giovenale Gastaldi senior, tandis que le contrat de construction a été attribué au jeune maître d'œuvre Marco Carlo.

Plan de la ville de Sanremo en Italie.

L'ensemble immobilier ainsi agrandi prit le nom de Villa Magnolie et la destination était celle de résidence de familles aristocratiques d'étrangers, dont en 1923 le séjour de la princesse Kadjar de la dynastie du Shah de Perse renversée par un coup d'Etat.

 En1925, il devint la résidence de la cour du dernier Sultan Ottoman Mohammed VI, qui quitta la Villa Nobel où il s'était précédemment installé et qui y mourut dans des circonstances mystérieuses en 1926. Le dernier sultan ottoman Mohammed VI, arrivé à Sanremo en exil volontaire le 19 mai 1923, s'installant avec sa cour pendant les deux premières années. 

Mohammed VI.

Dans la Villa Nobel et dans la Villa Miraflores adjacente, puis il se serait installé dans l'actuelle Villa Magnolie à la suite du mystérieux suicide d'un haut dignitaire de son entourage.

Ensemble immobilier des Villas : Magnolie.

VILLA NOBEL

 La Villa de l'inventeur de la dynamite

L'histoire de la villa, située à Corso Cavallotti, commence vers 1870, lorsque le pharmacien de Rivoli Pietro Vacchieri achète des terrains dans la zone est de la ville, avec un bâtiment élégant et élancé construit en 1871 sur la base d'un projet par le jeune architecte local Filippo Grossi.

Le 28 juillet 1874, Vacchieri cède sa propriété au chevalier génois Lazzaro Patrone.  La Villa Patrone n'a donc subi aucun dommage du tremblement de terre de 1887, qui a plutôt gravement endommagé la Villa Miraflores adjacente.

Le 24 avril 1891, l'héritier du Cavalier Patrone, Lazza Fausto vend la Villa Miraflores à Mme Rosa Cassini, épouse de l'avocat Rossi, tandis que le lendemain il vend la Villa Patrone au savant suédois Alfred Nobel, qui, incapable de poursuivre son expériences dans le laboratoire parisien de Sevran-Livry, il avait décidé de s'installer à Sanremo, et notamment dans la villa du Cavalier Patrone, à la recherche d'un lieu calme et propice à ses travaux scientifiques. 

Lors de son séjour à Matuz, caractérisé par une extrême confidentialité, le sultan rencontra le 12 novembre 1923 au Casino le roi Vittorio Emanuele III, arrivé dans la ville pour l'inauguration du monument aux morts dans l'actuel Corso Mombello.

 Lors de son séjour à la Villa Magnolie, Muhammad VI reçut, entre autres, une délégation de jeunes universitaires turcs venus à Sanremo pour lui rendre hommage et adressa une proclamation le 13 mai 1926 aux représentants du monde islamique, réunis au Caire, pour les exhorter à empêcher que Mustafà Kemal Atatürk n'impose également sa dictature aux peuples d'Anatolie.

Deux jours après la transmission de ce dernier message, le sultan mourut dans la villa qu'il avait choisie comme sa dernière résidence, où son corps fut exposé pendant trente jours dans un précieux sarcophage placé dans une grande pièce de l'édifice.

 Le 16 juin suivant ont eu lieu les funérailles solennelles de Mohammed VI, dont le corps a été transporté à la gare dans un ancien wagon désaffecté de la Croix Verte de Sanremo et placé sur un wagon d'un convoi à destination de Trieste, d'où le cercueil sera transféré à Damas pour y être enterré.


Lors de son séjour dans notre ville, Mohammed VI a également rencontré Fausto Zonaro, qui avait séjourné à Constantinople entre 1891 et 1907 en tant que peintre officiel de la cour ottomane, entre autres en exécutant divers portraits du futur sultan.

(Fausto Zonaro, le dernier peintre de la cour impériale de Constantinople, est resté dans la ville dorée jusqu'en 1909, année où il est retourné en Italie après le coup d'État qui a renversé le sultan Abdul-Hamid. De retour en Italie il s'installe, après une longue recherche, à San Remo, et le choix est tout à fait compréhensible.  San Remo est une authentique Constantinople miniature : une cité balnéaire riche et cosmopolite, la capitale incontestée de la Belle Epoque italienne. San Remo est la destination favorite de la noblesse européenne (surtout les Anglais et les Russes) qui y séjournent de longs mois, tant pour les loisirs que pour les soins, et à San Remo. Sans oublier qu'il était maçon dans sa jeunesse, il a aidé les ouvriers dans la construction de sa maison, un immeuble de trois étages via Dante Alighieri numéro 5, non loin de ce qui sera son atelier avec une salle d'exposition. Il mourut à Sanremo le 19 juillet 1929. Ici s'achève l'histoire du dernier peintre de l'Empire et de son extraordinaire compagne Elisa, récits de vie uniques et rares, pour un passionné comme Zonaro, de l'Orient magique. Repose au cimetière de la Foce.).


Villa de Fausto Zonaro à Sanremo.

 Après 1928, la Villa Magnolie servit d'école à l'importante population anglaise présente dans la ville à l'époque et prit le nom de "St. George's School Sanremo" mais en 1936, suite à la rupture des relations du gouvernement fasciste avec les États-Unis Royaume l'école a été fermée.

 Vers le milieu des années 1950, une école privée d'inspiration catholique y fut créée, dirigée par les Pères doctrinaires, qui fonctionna jusque dans les années 1980.

 La Villa Magnolie, après une période de négligence, a été achetée en 2005 par la Province d'Imperia et utilisée comme succursale du Liceo Gian Domenico Cassini.

 Le duc Amedeo, deuxième fils de Vittorio Emanuele II, qui était monté sur le trône d'Espagne le 2 janvier 1871, avait déjà abdiqué en faveur de la République en 1873 et se distinguait par l'indépendance de caractère, le brio, la facilité d'un aristocrate « beau et mondain » comme on le définissait à l'époque.  

Après la mort de sa femme le 8 novembre 1876, il revient à Turin avec ses trois enfants où il se remarie en devenant le fondateur de la branche Savoie-Aoste et occupe des postes officiels sous le règne de son frère Umberto I.

 Source : en collaboration avec le Lycée Cassini de Sanremo.


Les secrets 

Ceux qui ont accompagné Vahideddin à San Remo ont rappelé que le sultan n'avait pas beaucoup d'argent avec lui pour commencer, et ce était parti, Zeki Bey a perdu aux tables de jeu de Monte-Carlo.  Il était impliqués dans toutes sortes de scandales, ils se sont souvenus : « Sabiha Sultan avait lui donna quelques-uns de ses bijoux en lieu sûr, qu'il revendit puis joué l'argent.  Il a mis enceinte une jeune Italienne dans le service du sultan, qui dut alors débourser une petite fortune pour dissimuler le scandale.  Et il a cassé le nez de Mazar Aga, le second du sultan préposé, avec sa crosse de pistolet.

 Surtout, il a été accusé et arrêté pour le meurtre de Sertabib Reşad Paşa, médecin en chef du sultan Vahideddin.  Reşad Paşa était l'une des personnes les plus proches du sultan, qu'il a rejoint en exil.  Le 15 mars 1924, il est retrouvé mort d'une balle dans la tête à la Villa Nobel, maison que le sultan avait louée à son arrivée à San Remo.  Ceux qui a entendu le coup de feu l'a trouvé avec un pistolet dans sa main tremblante, à peine vivant, et il est décédé quelques instants plus tard. 

Le décès fut enregistré comme un suicide, mais le 15 mai 1926, peu après après le décès du sultan, la police italienne a arrêté Zeki Bey pour le meurtre de Reşad Paşa.  Il a été libéré après vingt-quatre jours faute de preuves, mais une affaire a été ouverte devant le tribunal correctionnel de Istanbul contre Zeki Bey pour le même meurtre, et le 1er mai 1927 il a été reconnu coupable par contumace et condamné à mort.  Des années plus tard, il est venu à la lumière que Zeki Bey, qui figurait sur la "Liste des 150", était un informateur du gouvernement à Ankara;  via le consulat à Gênes, il avait envoyé des informations sur le sultan à l'ambassade de Turquie à Rome.

 Lorsque la police italienne l'a libéré, Zeki Bey est resté à San Remo un temps, puis il part pour Nice et se réfugie chez Ömer Faruk Efen di.  Sabiha Sultan ne lui a pas refusé l'hospitalité, puisqu'il avait nulle part où aller. 

Deux ans plus tard, le 28 novembre 1928, Zeki Bey, à à la surprise générale, se suicida en brûlant du charbon dans l'annexe de la maison d'Ömer Faruk Efendi et s'asphyxiant.  

Personne n'a jamais su s'il s'est suicidé parce qu'il ne pouvait plus supporter les épreuves qu'il avait enduré toute sa vie, ou s'il était écrasé par la culpabilité du actes qu'il avait apparemment commis.  Neslishah a rappelé.

 P102 Livre Murad Bardakçı et Sultan Neslişah.

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Sources 


https://www.sanremostoria.it/it/la-citta/l-urbanistica/palazzi-ed-edifici/227-le-ville/141-villa-magnolie.html

https://www.sanremostoria.it/it/arti-mestieri-tradizioni/260-artisti-figurativi/170-fausto-zonaro.html

Raşit GÜNDOĞDU, Büşra YILDIZ (2020). The Sultans of the Ottoman Empire. p. 247. ISBN 9786055112158His funeral was brought to Beirut and later to Damascus and buried in the cemetery in the garden of Süleymaniye Complex.

https://books.google.ad/books?id=7vDVDwAAQBAJ&pg=PA247&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false

Bardakçı, Murat (2017). Neslishah: The Last Ottoman Princess. Oxford University Press. ISBN 978-9-774-16837-6.

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Villa Magnolie – PON Patrimonio Monumentale – Liceo Cassini – SANREMO (digitalsanremo.com)

https://digitalsanremo.com/2019/02/28/villa-magnolie-2/


VILLA NOBEL (sanremostoria.it)

https://www.sanremostoria.it/it/la-citta/l-urbanistica/palazzi-ed-edifici/227-le-ville/143-villa-nobel.html


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Erol GIRAUDY 


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Erol GIRAUDY 
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