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samedi 1 avril 2023

Notre grand-père le Damad Rachid à Berlin en 1917.

Je publie ces photos de notre grand-père le Damad Rachid pour plusieurs raisons.

Notre grand-père et moi en Suisse.

L'une qui me semble important est lié aux échanges que j'ai eu avec Boussaid Ayoub à ce sujet : Le Visa pour voyager à Vienne en 1917 (Je pense qu’il a voyagé avec la Princesse Kadriyé - Ils ont voyagé aussi à Berlin durant la guerre) et Il y’a un document qui leur demande de revenir le plus tôt possible à Istanbul, #Ayshe Sultane était aussi à Berlin,
Visa pour Berlin.




Elle est mentionnée aussi dans le même document que je vais ajouter ci-dessous (merci à Boussaid Ayoub pour celui-ci).

(ces copies du passeport de notre grand-père me sont communiquées par Jean-Marc Chauvel)


Voici la lettre de l'Ambassade Impériale #Ottomane

lettre de l'ambassade impériale ottomane - Bing images


Arbre de la main de notre grand-père.

Deux amis.


Sa tombe en Suisse.


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Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu


mercredi 30 novembre 2022

Généalogies de la famille Ottomane

J’ai conservé des arbres certainement fait par Murat Bardakçı, dans des journaux turcs.

Je vais tenir à disposition un article en ligne sur ce sujet.

« Murat Bardakçı est celui qui s’est le plus illustré dans l’hagiographie des derniers Ottomans : Son Osmanlılar : Osmanlı Hanedanının Sürgün ve Miras Öyküsü, Istanbul, Pan Yayıncılık, 1991 (avec un şecere non exhaustif et des explications sur les difficultés de l’auteur à représenter un arbre d’un seul tenant, p. 211-219) ; Murat Bardakçı, Şahbaba, Istanbul, Gri, 1998 (avec un arbre généalogique de la descendance de Sultan Mehmed Vahideddin, p. 677). Il est désormais facile de se procurer des représentations généalogiques des sultans dans les éditions populaires : voir Abdülkadir Dedeoğlu, Album of the Ottomans, Istanbul, Osmanlı Publishing House, 1982, p. 6-10. » Olivier Bouquet.

Il est souvent venu à Nice visiter ma mère. 

Article de presse 1995. Extrait d'une longue série.

Courriel de la Hanedan. 1999.

Murat Bardakçı — Wikipédia (wikipedia.org)

La Généalogie (ARBRE) voici la branche AbdulMedjid :

C’est la mienne, je l’ai construite sur Geneanet. Mes premières recherches doivent dater de 1990.







Voici de la main de mon Grand-père un arbre généalogique :
C’est l’arbre généalogique de la famille du Damad  Rashid  Bey, et qui commence à partir de son 4ème arrière-grand-père Galip Bey.  Selon la note au-dessous, en turc ottoman, cette version est la plus correcte, alors que l’autre contient des fautes. Il y avait deux documents. Des Turcs m’ont traduit cette note.

1er ARBRE réalisé par mon grand-père.








J’ai bien connu à Paris Hayriye SEFOULINE, nous allions la voir ainsi que sa fille. 
Elle était charmante, elle adorait le chocolat et les soles, c’était une nourriture peu équilibrée, mais que lui dire ? C’était mon arrière-grand-mère. Sa fin de vie a été un peu compliquée, elle était en vacances en Grèce à Corfou avec sa fille Princesse Fevzier, elle est tombée malade et elle a dû être rapatriée en avion. Nous étions à Paris à cette époque, et nous avons mon épouse Martine et moi aidé ma Tante, pour ce rapatriement et aussi dans de nombreuses démarches. 


Le prince Rashid FENARIZADE de LARISSA.

Rashid Osman du nom de son épouse, il avait comme titre celui de Damad littéralement gendre, titre du gendre du chef de la famille impériale, s'il s’est marié pendant le règne de ce dernier (en turc moderne, Damat). C’était le fils du puissant prince Faik, lui-même souverain d’immenses terres en Albanie et en Grèce. Ce dernier était en outre ministre du sultanat turc et placé directement sous les ordres du sultan, avec qui il était parent (je n’ai pas pu complètement vérifier ce point). https://nobilitytitles.net/turkish-ottoman-nobility-royalty/ 


L’Etymologie de son titre de noblesse :

Larissa (en grec moderne : Λάρισα / Lárisa) est une ville grecque située au bord du fleuve Pénée. Elle est le chef-lieu du district régional de Larissa et la capitale de la périphérie de Thessalie, mais aussi celle du diocèse décentralisé de Thessalie-Grèce centrale. 

L’arbre Généalogique sur RODOVID :

RODOVID offre une possibilité de partager une application avec un document généalogique collectivement mis à jour (nous ne sommes pas à l’abri d’erreurs et il y en a, malheureusement, car il y a souvent des confusions avec les prénoms de certains membres). 
Les arbres généalogique ne cachent pas la forêt (cette petite phrase m’amuse).

C’est ce que l’on nomme une généalogie familiale : 

Elle a pour particularité de remonter dans le temps et de récolter des informations sur nos ancêtres, génération par génération. Le terme familial indique aussi que le noyau familial est étudié pour donner du contexte à nos recherches et mieux comprendre la vie de nos ancêtres. https://www.erolgiraudy.eu/2022/02/plusieurs-types-de-recherches.html?m=1 

An Illustrated Genealogy Between the Ottomans and the Safavids par Melis Taner.

Voici le lien pour télécharger ce livre sur notre généalogie : 

Genealogy of the Imperial Ottoman Family 2005 by Jamil ADRA et d'autres membres de la famille.
Publication date 2005
Usage Attribution-Noncommercial-No Derivative Works 3.0 Creative Commons License.
Topics ottoman, sultan, empire, turkey, turk, genealogy, hanedan, khan, prince, sehzade, sultanzade, beyzade, hanimsultan, hanim, dynasty,
Collection folkscanomy_politics; folkscanomy; additional_collections
Language English

Genealogy of the Imperial Ottoman Family 2005 by Jamil ADRA et d'autres membres de la famille.

Maquette de la première version 1999.


Conclusion Sur la généalogie Ottomane 


« Nous avions quitté les Ottomans piètres généalogistes. Nous les retrouvons à la fin du XXe siècle en adeptes chevronnés de la pratique. 
Ils prennent l’affaire très au sérieux. En 1995, ils ont créé une association à Paris. Ils publient les mémoires laissés par leurs parents, inventorient et classent les descendants (généralement par sultan) selon les statuts distingués plus haut. 
Ils connaissent la position de chacun sur l’arbre de la famille, avant même de se rencontrer, tous, et ce pour la première fois, en septembre 2006. 
Des journalistes écrivent des livres à leur sujet qui font parler d’eux. Le fait n’est paradoxal qu’au premier abord : la famille ottomane vit en exil, dispersée dans plusieurs pays, alliée à d’autres familles princières déchues ou régnantes ; mais l’État n’est plus là pour assurer la continuité de son statut ; elle est définitivement privée des moyens de se concevoir en dynastie politique ; c’est alors qu’elle s’affiche comme noblesse, comme une lignée dont tous les rameaux tirent un prestige semblable de l’ascendance ottomane, laquelle non seulement est ancienne, puisqu’elle remonte à Ertuğrul, donc à la seconde moitié du XIIIe siècle, mais reconnue comme ininterrompue : la continuité de l’État ottoman l’atteste. « Anoblissement de la mémoire » pour le coup, cette culture généalogique entretenue prend les formes d’une culture d’exil, d’une culture de diaspora même. 
C’est la marque d’une famille qui répond, dans un contexte de globalisation, aux craintes de la dispersion par la mobilisation mémorielle. » Olivier Bouquet.


"En Europe occidentale, l’arbre généalogique est un lieu bien connu de l’imaginaire familial. Les historiens en ont retracé les formes d’émergence entre la fin du Moyen Âge et le milieu du XVIe siècle ; les ethnologues ont analysé les points de passage entre le recours aux métaphores de l’arbre et l’étude scientifique de la parenté ; les sociologues ont décrypté l’effervescence de la recherche généalogique observée partout depuis les années 19704. 
En Turquie, la généalogie intéresse un public réduit ; les sociétés de spécialistes y sont rares, et nul ethnologue ou anthropologue n’a encore songé à situer la recherche des ancêtres entre science et passion. 
Les historiens ne s’en étonneront guère : dans l’Empire ottoman, l’intérêt pour la mémoire familiale était restreint et ciblé ; le diagramme généalogique était généralement le produit d’infrastructures juridiques et religieuses de la mémoire, avant d’être un appui symbolique d’un « sentiment de la famille » distinctif. 
Ce sentiment existait, c’est certain, marqué par une forme d’embourgeoisement de la sphère domestique ; mais ce qui le nourrissait hors des nécessités de la transmission matérielle, ne suffit sait pas à constituer un genre généalogique comme il en existait dans les monarchies et les empires voisins. 
Le changement eut lieu plus tard, après que la République fut instaurée en 1923."

Généalogies impériales en République : le cas de la Turquie | Cairn.info

Référence électronique

Olivier Bouquet, « Comment les grandes familles ottomanes ont découvert la généalogie », Cahiers de la Méditerranée [En ligne], 82 | 2011, mis en ligne le 15 décembre 2011. 
URL : http://journals.openedition.org/cdlm/5747 ; 
DOI : https://doi.org/10.4000/cdlm.5747

Sources et Livres :

Les Contes (Contes et légendes des peuples turcs : de Planhol Xavier, Nasreddine Hodja). La vérité ne rejoint jamais la fiction, elle la dépasse souvent. Les légendes sont tenaces et souvent fausses.

Les Blogs. :

https://ayseosmanoglu.com/

https://www.instagram.com/aysegulnevsultan/

https://twitter.com/AyseGulnev

https://www.facebook.com/ayseosmanogluauthor/

OUVRAGES sur la Famille et Conférences :

http://editions.ehess.fr/ouvrages/ouvrage/les-ottomans/

Avec mon père le sultan Abdulhamid (harmattan.fr)

http://liseuse.harmattan.fr/2-7384-1043-X

https://www.editions-harmattan.fr/livre-avec_mon_pere_le_sultan_abdulhamid_de_son_palais_a_la_prison-9782738410436-5278.html

Conférences disponibles en Français gratuites :

https://www.college-de-france.fr/site/edhem-eldem/symposium-2021-10-01-15h00.htm

Amazon.fr : Murat Bardakci

https://www.amazon.fr/s?k=Murat+Bardakci&__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=2GH42IZHDDVCL&sprefix=murat+bardakci%2Caps%2C71&ref=nb_sb_noss

Amazon.fr - Son Osmanlılar: Osmanlı Hanedanının Sürgün ve Miras Öyküsü - Murat Bardakçı :

https://www.amazon.fr/gp/product/6257231205/ref=ox_sc_act_title_2?smid=A3PR7RBXLED7PV&psc=1

 https://www.erolgiraudy.eu/2022/11/des-retrouvailles-familiales-fatma.html








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Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu


mardi 27 septembre 2022

Les apatrides avec leurs passeports NANSEN.

Les Ottomans deviennent des apatrides, avec leurs passeports NANSEN.

 LES APATRIDES

Comme je l’ai indiqué Méliké ma mère, était apatride et résidait en France à Nice. Ma mère, son père mon Grand-père Rachid avait-t-il un passeport Nansen ? J’ai souvent entendu ce mot dans la bouche de ma Mère. Nous allons essayer de comprendre en quoi ceci consistait.

Dans un des livres de Murat Bardakçı il cite Prince Orhan, mon oncle aurait pendant longtemps utilisé ce type de passeport.

C’est à la lecture de son livre[i] que j’ai compris.

« Femmes, hommes et enfants, ils étaient 155. La dynastie ottomane se composait de ces 155 personnes, et en mars 1924, ils ont tous été expulsés de Turquie. Ils ont reçu deux mille livres britanniques chacun et un passeport pour un an mais irréversible. Leurs actifs ont été liquidés. Il leur est interdit d’entrer et de transiter par la Turquie. Ils n’avaient plus de patrie ni de revenu. Ils vivaient dans un exil aventureux. »

Donc, il fallait renouveler ce passeport d’un an, le NANSEN a pris la suite.

Près de 450 000 passeports Nansen a été distribués pendant l'entre-deux-guerres.

Le passeport Nansen était entre 1922 et 1945 un document d'identité reconnu par de nombreux États permettant aux réfugiés apatrides de voyager alors que le régime international des passeports qui avait émergé à la faveur de la Première Guerre mondiale assujettissait les déplacements aux formalités douanières.

Un apatride est, selon la convention de New York du 28 septembre 1954[1], « toute personne qu'aucun État ne considère comme son ressortissant par application de sa législation ».

Plus simplement, un apatride est une personne dépourvue de nationalité, qui ne bénéficie de la protection d'aucun État.

Le Passeport Nansen.

Il a bénéficié d'abord principalement à d'anciens Russes déchus de leur nationalité en 1922, puis à des réfugiés venus de l'ancien empire ottoman, arméniens et assyriens, puis ironie de l’Histoire à la Famille Ottomane.


Source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Passeport_Nansen

Des précisions sur les passeports temporaire ou définitif.

Il ne s’agit pas en fait du passeport donné aux membres de la famille impériale avant de quitter Istanbul en 1924. Plusieurs d’entre eux ont reçu le Passeport Nansen d’autres ont eu des passeports diplomatiques, alors que d’autres ont reçu la nationalité et le passeport de leur pays de résidence (c’était le cas au Liban) me disait Boussaid Ayoub. Effectivement, Prince FUAD avait un passeport diplomatique. (Je dois en avoir une copie). C’est son ami le Comte Raymond de Castellane[ii] qui l’a aidé ainsi que les autres membres de la famille impériale à avoir le passeport français.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Castellane

Voici l’inventeur du passeport : Fridtjof Nansen

Le passeport Nansen a été imaginé en 1921 et créé le 5 juillet 1922 à l’initiative de Fridtjof Nansen, premier Haut-commissaire pour les réfugiés de la Société des Nations, via l’Office international Nansen pour les réfugiés, à l’origine pour les réfugiés de la Russie soviétique fuyant la terreur rouge et/ou la famine soviétique de 1921-1922. Il est considéré comme le « premier instrument juridique utilisé dans le cadre de la protection internationale des réfugiés ».

Dans la dernière décennie de sa vie, Nansen se consacre essentiellement à la Société des Nations, après sa nomination en 1921 en tant que Haut-commissaire pour les réfugiés. En 1922, il reçoit le prix Nobel de la paix pour son travail au nom des victimes déplacées de la Première Guerre mondiale et des conflits liés. Parmi les initiatives qu'il introduit se trouve le « passeport Nansen » pour les apatrides, un certificat reconnu par plus de cinquante pays. Il travaille pour le compte des réfugiés jusqu'à sa mort soudaine en 1930, après que la Société eut établi l'Office international Nansen pour les réfugiés afin de s'assurer que ses travaux se poursuivent. Cet office reçoit le prix Nobel de la Paix en 1938. Nansen est honoré par de nombreuses nations et par de nombreux toponymes, en particulier dans les régions polaires.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fridtjof_Nansen 

Le prix Nobel de la paix 1922

Il est décerné à Nansen pour cette création et l'Office international Nansen pour les réfugiés le reçoit en 1938. 

Office général des réfugiés turcs

Cet office[iii], créé en 1932, a été agréé par le ministère des affaires étrangères. Dirigé par Mehmed Ali Bey, ancien ministre de l’Intérieur turc, il a cessé de fonctionner en 1939, année du décès de M. Ali Bey.

Pendant la seconde guerre :

Dans son livre la Princesse Neslisah (Neslişah: Cumhuriyet Devrinde Bir Osmanlı – 13 octobre 2011) précise que le Calif avait délivré des documents certifiant que le porteur de ce dernier était de la famille Ottomane des LAISSER PASSER (car les Allemands était en bon terme avec les Turcs). Voir la Page 201et 202 du livre de Princesse Neslişah.

« Lorsque la fille du calife Abdülmecid, Princesse Dürrüşehvar, a déménagé en Inde et son fils Ömer Faruk Efendi a déménagé avec sa famille en Egypte, il est allé seul à Nice, il s'installe à Paris dans les premières années de la Seconde Guerre mondiale, lorsque la ville était sous occupation allemande. 

Pendant la Première Guerre mondiale, les Turcs s'étaient rangés du côté des Allemands, alors quand Paris était occupé, ils étaient très respectueux envers le chef des déchu dynastie dont le pays avait été autrefois leur allié. De temps en temps quand Abdülmecid Efendi ferait une demande pour quelque chose, ils essaieraient pour satisfaire ses exigences.

Et, le calife appellera les Allemands à intercéder en faveur de membres de sa famille : la famille ottomane exilée n'avait ni nationalité, ni passeports, et la plupart d'entre eux n'avaient pas d'argent pour vivre. Avec l'éclosion de la guerre, la vie était devenue encore plus difficile, surtout pour ceux qui vivaient dans les territoires occupés.

Abdülmecid Efendi a distribué une sorte de certificat aux membres de la famille qui l'a demandé, en prouvant son identité, dans laquelle il a également été a mentionné que « cette personne est un membre de la famille ottomane » et il était signé « Le sultan-calife AbdulMedjid II ».

Le calife a utilisé les titres de prince et de princesse pour tous les membres de la famille, sans distinction de statut, comme şehzade, sultan, Hanımsultan ou sultanzade, même pour les gendres.

Carte signée de la main du Calif.

Neslişah Osmanoğlu, la petite-fille du dernier Sultan Vahideddin et du dernier calife Abdülmecid Efendi, était la dernière princesse à être née avant l'effondrement de l'empire ottoman vieux de six siècles. Elle est née le 4 février 1921 et le livre de la dynastie dans lequel les membres de la famille Osmanoğlu étaient enregistrés était ponctué de son nom. Neslişah Osmanoğlu a vécu une vie pleine d'aventures, notamment à Nice dans sa jeunesse, puis en Egypte et elle a terminé sa vie en Turquie.

Alors qu'elle était la première dame d'un pays étrange, l’Egypte où elle est allée en tant qu'épouse, elle a été prise dans les vents de la révolution et du coup d'État, et elle a été traînée du sommet de sa gloire aux jours de danger devant les juges des tribunaux militaires.

Elle a été expulsée à l'âge de trois ans, elle n'a pu retourner dans sa patrie, à savoir la Turquie, qu'après l'âge de 40 ans.

Et quand, en 1952, son mari a été nommé régent du jeune roi d'Égypte, elle a pris sa place au sommet de la société égyptienne en tant que première dame du pays, jusqu'à l'abolition de la monarchie l'année suivante. L'exil a suivi une fois de plus, cette fois d'Egypte, après que le couple royal ait été accusé de trahison. Finalement, Princesse Neslishah a été autorisée à retourner dans sa ville natale, où elle est décédée à l'âge de 91 ans en 2012.

Basé sur des documents originaux et de nombreux entretiens personnels, ce récit de la vie extraordinaire d'une femme est aussi l'histoire de la fin de deux puissantes dynasties à trente ans d'intervalle. Le livre de Murat Bardakçı, qui traite de l'histoire de la vie de Neslişah Osmanoğlu d'après ses propres histoires et documents, et qui est la première biographie complète jamais écrite sur un membre d'une dynastie exilée, est l'histoire non seulement de Neslişah Osmanoğlu, mais aussi de l'aristocratie d'un empire effondré dans l'histoire.



Mon Grand-père avait certainement aussi ce genre de carte avec lui afin de lui éviter des problèmes avec la soldatesque Allemande à cette époque. Cette carte postale de 1943 semble démontrer que des relations apaisées se sont établies.  https://www.erolgiraudy.eu/search/label/Rashid Il résidait à cette époque à Nice. Puis, il s'est installé en Suisse en 1951, la famille Osman-Keller déménagea en Suisse. Rose avait trouvé une annonce de location d’un salon de coiffure à Filzbach, près du col de Kerenzerberg. Elle apprit à couper les cheveux dans le cadre d’un cours accéléré et se lança avec courage. Rose avait toujours eu beaucoup de volonté.
Après tout, elle avait autrefois suivi quelques cours à l’école des arts appliqués et avait un bon coup d’œil pour la décoration. Elle subvint alors aux besoins de la famille qui vivait désormais modestement dans un simple deux-pièces. 

Moi et mon Grand-père en Suisse.

Dans le même temps, les avocats de mon Grand-père Rachid mettaient tout en œuvre pour récupérer les millions de l’héritage du sultan. En vain. Ils parvinrent seulement à ce que la famille reçoive 24 000 francs de dédommagement pour l’expropriation de forêts et d’une mine de béton. Cela permit au moins de payer les frais d’avocat. À l’issue d’un grand procès portant sur l’héritage du Sultan, Rachid obtint la promesse d’une part de 100 millions de francs de son immense fortune, incluant des champs de pétrole, des terres et des mines. Mais en tant que prince ottoman renversé en exil, il n’en perçut pas un centime. 



La période devait être à la réconciliation, la preuve cette carte. Car, un protocole entre les deux branches avait éte signé le 1er juin 1938. SMJ le Calif et le Prince Osman Fuad.
 Des documents sont conservés par devers moi, ce sont ceux de mon Grand-père le Damad Rachid OSMAN. Voici un extrait : « J'ai eu la preuve, que le conseiller intime de S.M.I. le Calife avait touché des millions et titres a et une rente mensuelle de Jenks. Que les procès faits au Moyen Orient ne servaient qu'à appeller notre attention ailleurs et qu’ils ne duraient que pour noyer l’affaire. » Malheureusement les clans se sont divisés plutôt que de s’allier.

Selon les mémoires du Prince Ali Vasib Efendi, la Princesse Zekiye Sultan, son mari le Damad Nureddin Pacha, sa fille la Princesse Aliye Hanimsultan, son beau-fils Muhsin Yeghen et ses deux petits-fils Osman et Salih Yeghen vivaient dans une villa à Cimiez, à Nice. 

Couverture du livre sur les 
Memoirs of an Ottoman Prince.


SAI Le prince Ali Vâsib (connu en turc sous le nom de "Ali Vâsib Efendi" - ou, en utilisant son nom de famille turc, sous le nom de "Ali Vâsib Osmanoglu") est né au palais Çiragan, sur les rives du Bosphore à Istanbul, en 1903. 

Ses mémoires traitent avec la vie et l'époque de la famille impériale ottomane au cours des dernières années du sultanat ottoman, ainsi qu'avec sa vie pendant son exil forcé en Hongrie, en France et en Égypte. 

Pendant son séjour à Istanbul, il a été témoin de la Première Guerre mondiale, de l'abolition du sultanat en 1923 puis de celle du califat en 1924, date à laquelle il a été exilé avec le reste de la famille impériale. Il a finalement été autorisé à retourner dans son pays natal en 1974, après un demi-siècle d'exil. Ali Vâsib Efendi est le seul prince impérial ottoman à avoir écrit ses mémoires, et ils donnent un aperçu unique du peuple et de la politique de son époque. 

SAI Le prince Ali Vâsib, l'arrière-petit-fils du sultan Murad V, était à plusieurs reprises en présence des quatre derniers sultans ottomans ainsi que du dernier calife. Il connaissait personnellement les personnalités de l'époque - comme Enver Pacha. 

Il a été témoin d'événements clés de l'histoire ottomane des derniers jours de l'Empire. Il a vécu l'occupation d'Istanbul par les Alliés - la période la plus difficile de la cour ottomane - puis l'exil de la dynastie ottomane en 1924. 

De 1925 à 1935, il a vécu sur la Côte d'Azur, où de nombreux membres des familles royales européennes déchues s'étaient rassemblés. 

Plus tard, alors qu'il vivait en Égypte, il a vécu un deuxième traumatisme avec le renversement de la monarchie égyptienne. 


[i] Murat Bardakçı : Son Osmanlılar + Sürgündeki Hanedan 2 Kitap Set (merkezkitabevi.com)

https://www.merkezkitabevi.com/urun/son-osmanlilar-surgundeki-hanedan-2-kitap-set

[ii]  Comte Raymond de Castellane qui l’a aidé ainsi que les autres membres de la famille impériale à avoir le passeport français. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Castellane 

    Lignée de Salernes Branche ainée : barons d'Entrecasteaux et comtes de Grignan. La branche ainée des seigneurs de Salernes s'éteignit au début du XVIIIe siècle avec le marquis de Grignan, sans postérité de son mariage en 1704 avec Mademoiselle de Saint-Amand. Sa mère, la comtesse de Grignan, était Françoise de Sévigné (1646-1705), la principale destinataire des lettres de sa mère, Madame de Sévigné[7]. Branche de Castellane-Esparron et rameau de Castellane Saint-Julien : Georges de Castellane-Salernes est marié en 1435 à Marguerite de Trians ; ils ont 4 fils dont Raymond Geoffroy qui est l'auteur de la branche d'Esparron et du rameau de Saint-Julien. Louis Provence de Castellane-Esparron est autorisé par le Roi Juan-Carlos d'Espagne en 1993 à relever le titre espagnol de duc d'Almazan de Saint-Priest et de grand d'Espagne de 1ère classe, à lui transmis en ligne féminine.

[iii]   Office général des réfugiés turcs. Cet office, créé en 1932, a été agréé par le ministère des affaires étrangères. Dirigé par Mehmed Ali Bey, ancien ministre de l’Intérieur turc, il a cessé de fonctionner en 1939, année du décès de M. Ali Bey.

    OFII : Créé en 2009, l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration (OFII) est l'opérateur de l'Etat en charge de l'intégration des migrants durant les cinq premières années de leur séjour en France. L'OFII a en outre pour missions la gestion des procédures de l'immigration professionnelle et familiale, la gestion du dispositif national d'accueil des demandeurs d'asile, celle des aides au retour et à la réinsertion participant au développement solidaire, ainsi que la lutte contre le travail illégal.

    OFPRA : Créé en 1952, l'Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) est un établissement public placé sous le tutelle du ministère de l'intérieur depuis 2010. Il est en charge de trois missions principales : l'instruction des demandes d'asile et d'apatridie enregistrées sur le territoire français la protection juridique et administrative des réfugiés, des bénéficiaires de la protection subsidiaire et des apatrides l'émission d'avis sur les demandes d'asile déposées dans le cadre de l'asile à la frontière. https://www.ofpra.gouv.fr/glossaire?lettre=O

Sources :




Son Osmanlılar + Sürgündeki Hanedan 2 Kitap Set (merkezkitabevi.com)

LIENS :




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Erol GIRAUDY 


mardi 9 août 2022

Les OTTOMANS à NICE. tome3. Livre ePUB En rédaction.

Les OTTOMANS à NICE. tome 3. 

En rédaction.

LES PRINCESSES ET LES PRINCES QUE J’AI RENCONTRÉ



Pour le moment il est en Word et au format ePUB.








Mon Grand-père est le premier des Ottomans[i] que j’ai rencontré après ma Mère bien sûr. C’était un Monsieur charmant, j’ai fait de belles promenades en SUISSE avec Rashid FENARIZADE de LARISSA. Il était d’un calme remarquable, qui n’avait d’égal que sa gentillesse.


[i] Ottomans Origines :  Le passé turc n’est pas qu’ottoman et l’histoire ottomane n’est pas que turque. C’est dire que l’intitulé de cette nouvelle chaire couvre un domaine très vaste et pour le moins complexe, voire ambigu. Nous porterons cependant notre regard sur un contexte plus ciblé qui, tout en réduisant l’ampleur du sujet, permettra d’intégrer ces deux dimensions de la question dans une réflexion historique particulière : celle de l’Empire ottoman et de la Turquie républicaine face à l’Occident. Ce questionnement s’inscrira à son tour dans une chronologie chevauchant les périodes moderne et contemporaine, du dix-­huitième siècle à nos jours. Edhem Eldem présente son cours de l'année dans la série les cours du Collège de France.

https://www.college-de-france.fr/site/edhem-eldem/course-2017-2018.htm

 L'Empire ottoman (en turc ottoman : دولت عليه عثمانیه / devlet-i ʿaliyye-i ʿos̲mâniyye, littéralement « l'État ottoman exalté » ; en turc : Osmanlı İmparatorluğu ou Osmanlı Devletia), connu historiquement en Europe de l'Ouest comme l'Empire turc, la Turquie ottomane ou simplement la Turquie, est un empire fondé à la fin du xiiie siècle au nord-ouest de l'Anatolie, dans la commune de Söğüt (actuelle province de Bilecik), par le chef tribal oghouze Osman Ier. Après 1354, les Ottomans entrèrent en Europe, et, avec la conquête des Balkans, le Beylik ottoman se transforma en un empire transcontinental. Après l'avoir encerclé puis réduit à sa capitale et à quelques lambeaux, les Ottomans mirent fin à l'Empire byzantin en 1453 par la conquête de Constantinople sous le règne du sultan Mehmed II.


Rashid FENARIZADE de LARISSA. Était le fils du puissant prince Faik, lui-même souverain d’immenses terres en Albanie et en Grèce. Ce dernier était en outre ministre du sultanat turc et placé directement sous les ordres du sultan, avec qui il était parent. Le fils de Faik. Le prince Rashid FENARIZADE de LARISSA.  avait étudié les sciences politiques à la Sorbonne à Paris. Durant la première Guerre mondiale, le sultan fit appel à mon Grand-père, alors âgé de 26 ans, pour des missions politiques. Dans un premier temps, le jeune politologue fut conseiller juridique auprès du ministère turc des Affaires étrangères. Ensuite, il occupa la fonction de ministre plénipotentiaire dans la partie ottomane de la Grèce, marchant ainsi sur les traces de son père. C’était un DAMAD[i]. Je crois qu’il avait dû travailler à la SDN[ii] à GENEVE comme Ministre Plénipotentiaire à l’époque du Sultana Ottoman en 1920.



[i] Dans l'Empire ottoman, un damad (en turc ottoman : داماد / dâmâd, du persan داماد ; en turc moderne : damat) était un beau-frère du sultan. C’était le cas de mon Grand-père Rachid de LARISSA.

[ii] SDN : La Suisse neutre, épargnée par les conflits, se réveille pourtant appauvrie, affamée et sonnée par le plus important conflit social de son histoire. Dans le sillage de la Révolution russe de février 1917, les soulèvements ouvriers se succèdent sur tout le continent. Hausse du chômage, des prix, des heures de travail, baisse des salaires, aboutissent, en Suisse, à la « Grève générale » qui paralyse totalement le pays entre les 12 et 13 novembre 1918.

La paix revenue, le monde découvre son nouveau visage ; trois empires (allemand, autrichien et ottoman) se sont écroulés. A leur place émergent des « nations ».

Dont il va désormais s'agir de définir les nouvelles relations qu'elles vont entretenir entre elles. Comment faire en sorte que ces nations ne se battent plus et qu'aucune « Grande Guerre » ne se reproduise ?

Le président américain Woodrow Wilson propose une « Société des Nations ». Comme un Comité élargi qui réunira la majorité des pays du monde, au sein duquel les problèmes sensibles seront discutés, négociés, et les conflits éventuels désamorcés. Cette Société se donnera un « Pacte » interdisant l'usage de la force. Les nations elles-mêmes élaboreront, ensemble et sur un pied d'égalité juridique, toutes les modalités de leur coexistence.

Et quiconque violera ce Pacte sera passible de sanctions.

https://www.suisse-romande.com/societe-des-nations.html La Suisse, forte de son expérience diplomatique, souhaite accueillir le siège de la future Société des Nations. Rappelons que le Conseil fédéral avait tenté plusieurs médiations, durant la Grande Guerre, entre les belligérants, qui ont toutes échoué. La Confédération demande donc à être invitée à la Conférence de la paix qui se tient le 18 janvier 1919 à Paris. Conférence de la Paix, Paris. Le président de la Confédération, le Genevois Gustave Ador, rencontre les responsables français, Georges Clemenceau, anglais, Lloyd George et américain, Woodrow Wilson. Il leur présente la Suisse « comme un modèle réduit mais consolidé par l'expérience des siècles, de la future Société des Nations. » Le 15 novembre 1920 La Société des Nations est inaugurée à Genève dans des locaux provisoires. Car pour Genève, tout reste à faire : construire le bâtiment qui accueillera le siège de l'organisation mais aussi des résidences pour les diplomates, des hôtels et même un aéroport ! La petite ville du bout du lac se prépare à son destin international.

En 1940, dès la défaite française, les services de la Société des Nations et du Bureau international du Travail (BIT), alors installés à Genève, se réfugient aux États-Unis au Canada et en Grande-Bretagne. Après la dissolution de l'organisation, le bâtiment de tous les records se vide et demeure désert durant presque 5 ans.

Au lendemain de la Deuxième guerre mondiale, lorsque l'ONU, Organisation des Nations Unies, succède à la SDN, elle choisira d'installer son nouveau siège principal à New York, États-Unis.

Mais Genève reconquerra progressivement son rayonnement international. Le Palais des Nations sera désigné siège européen de l'Organisation des Nations Unies. https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/026468/2015-04-15/

 



En couverture du Livre ePUB mon grand-père.


Les OTTOMANS à NICE tome3. 

LES PRINCESSES ET LES PRINCES QUE J’AI RENCONTRÉ


Mon Grand-père le DAMAD Rashid FENARIZADE de LARISSA est le premier des Ottomans que j’ai rencontré après ma Mère bien sûr. C’était un Monsieur charmant, j’ai fait de belles promenades en SUISSE avec mon Grand-père Rashid FENARIZADE de LARISSA. Il était d’un calme remarquable, qui n’avait d’égal que sa gentillesse. Les livres d’histoires sur les Ottomans, étaient à la maison en la personne de ma famille. Ils ont bercé mon enfance et adolescence. Il fallait écouter et comprendre ces histoires lointaines, elles étaient extraordinaires pour tout le monde, et c’était mon ordinaire avec des Princes et des Princesses Ottomans. Je vais vous le raconter, tout en y incluant des aventures et des histoires merveilleuses et certains secrets. Je me suis servi de la généalogie pour y parvenir et de nombreuses photos et documents appartenant à ma famille Ottomane, et des réseaux sociaux.

Au fur et à mesure de mes recherches et des nombreuses investigations que j’ai menée, je me suis rendu compte que je faisais une véritable enquête sur les histoires qui ont fait nos familles, leurs aventures et mésaventures. J’ai pour ce faire j’ai utilisé de nombreux outils informatiques et des logiciels spécifiques (voir les annexes).

 La généalogie les classements des documents, la recherche et la lecture de nombreuses informations (j’en fait état dans ma bibliographie et dans les notes de fin dans cet ouvrage), m’ont largement obligé à de la rigueur historique.

C’est une longue enquête que je vais vous faire vivre dans ce livre.

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Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu