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mardi 27 septembre 2022

Les apatrides avec leurs passeports NANSEN.

Les Ottomans deviennent des apatrides, avec leurs passeports NANSEN.

 LES APATRIDES

Comme je l’ai indiqué Méliké ma mère, était apatride et résidait en France à Nice. Ma mère, son père mon Grand-père Rachid avait-t-il un passeport Nansen ? J’ai souvent entendu ce mot dans la bouche de ma Mère. Nous allons essayer de comprendre en quoi ceci consistait.

Dans un des livres de Murat Bardakçı il cite Prince Orhan, mon oncle aurait pendant longtemps utilisé ce type de passeport.

C’est à la lecture de son livre[i] que j’ai compris.

« Femmes, hommes et enfants, ils étaient 155. La dynastie ottomane se composait de ces 155 personnes, et en mars 1924, ils ont tous été expulsés de Turquie. Ils ont reçu deux mille livres britanniques chacun et un passeport pour un an mais irréversible. Leurs actifs ont été liquidés. Il leur est interdit d’entrer et de transiter par la Turquie. Ils n’avaient plus de patrie ni de revenu. Ils vivaient dans un exil aventureux. »

Donc, il fallait renouveler ce passeport d’un an, le NANSEN a pris la suite.

Près de 450 000 passeports Nansen a été distribués pendant l'entre-deux-guerres.

Le passeport Nansen était entre 1922 et 1945 un document d'identité reconnu par de nombreux États permettant aux réfugiés apatrides de voyager alors que le régime international des passeports qui avait émergé à la faveur de la Première Guerre mondiale assujettissait les déplacements aux formalités douanières.

Un apatride est, selon la convention de New York du 28 septembre 1954[1], « toute personne qu'aucun État ne considère comme son ressortissant par application de sa législation ».

Plus simplement, un apatride est une personne dépourvue de nationalité, qui ne bénéficie de la protection d'aucun État.

Le Passeport Nansen.

Il a bénéficié d'abord principalement à d'anciens Russes déchus de leur nationalité en 1922, puis à des réfugiés venus de l'ancien empire ottoman, arméniens et assyriens, puis ironie de l’Histoire à la Famille Ottomane.


Source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Passeport_Nansen

Des précisions sur les passeports temporaire ou définitif.

Il ne s’agit pas en fait du passeport donné aux membres de la famille impériale avant de quitter Istanbul en 1924. Plusieurs d’entre eux ont reçu le Passeport Nansen d’autres ont eu des passeports diplomatiques, alors que d’autres ont reçu la nationalité et le passeport de leur pays de résidence (c’était le cas au Liban) me disait Boussaid Ayoub. Effectivement, Prince FUAD avait un passeport diplomatique. (Je dois en avoir une copie). C’est son ami le Comte Raymond de Castellane[ii] qui l’a aidé ainsi que les autres membres de la famille impériale à avoir le passeport français.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Castellane

Voici l’inventeur du passeport : Fridtjof Nansen

Le passeport Nansen a été imaginé en 1921 et créé le 5 juillet 1922 à l’initiative de Fridtjof Nansen, premier Haut-commissaire pour les réfugiés de la Société des Nations, via l’Office international Nansen pour les réfugiés, à l’origine pour les réfugiés de la Russie soviétique fuyant la terreur rouge et/ou la famine soviétique de 1921-1922. Il est considéré comme le « premier instrument juridique utilisé dans le cadre de la protection internationale des réfugiés ».

Dans la dernière décennie de sa vie, Nansen se consacre essentiellement à la Société des Nations, après sa nomination en 1921 en tant que Haut-commissaire pour les réfugiés. En 1922, il reçoit le prix Nobel de la paix pour son travail au nom des victimes déplacées de la Première Guerre mondiale et des conflits liés. Parmi les initiatives qu'il introduit se trouve le « passeport Nansen » pour les apatrides, un certificat reconnu par plus de cinquante pays. Il travaille pour le compte des réfugiés jusqu'à sa mort soudaine en 1930, après que la Société eut établi l'Office international Nansen pour les réfugiés afin de s'assurer que ses travaux se poursuivent. Cet office reçoit le prix Nobel de la Paix en 1938. Nansen est honoré par de nombreuses nations et par de nombreux toponymes, en particulier dans les régions polaires.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fridtjof_Nansen 

Le prix Nobel de la paix 1922

Il est décerné à Nansen pour cette création et l'Office international Nansen pour les réfugiés le reçoit en 1938. 

Office général des réfugiés turcs

Cet office[iii], créé en 1932, a été agréé par le ministère des affaires étrangères. Dirigé par Mehmed Ali Bey, ancien ministre de l’Intérieur turc, il a cessé de fonctionner en 1939, année du décès de M. Ali Bey.

Pendant la seconde guerre :

Dans son livre la Princesse Neslisah (Neslişah: Cumhuriyet Devrinde Bir Osmanlı – 13 octobre 2011) précise que le Calif avait délivré des documents certifiant que le porteur de ce dernier était de la famille Ottomane des LAISSER PASSER (car les Allemands était en bon terme avec les Turcs). Voir la Page 201et 202 du livre de Princesse Neslişah.

« Lorsque la fille du calife Abdülmecid, Princesse Dürrüşehvar, a déménagé en Inde et son fils Ömer Faruk Efendi a déménagé avec sa famille en Egypte, il est allé seul à Nice, il s'installe à Paris dans les premières années de la Seconde Guerre mondiale, lorsque la ville était sous occupation allemande. 

Pendant la Première Guerre mondiale, les Turcs s'étaient rangés du côté des Allemands, alors quand Paris était occupé, ils étaient très respectueux envers le chef des déchu dynastie dont le pays avait été autrefois leur allié. De temps en temps quand Abdülmecid Efendi ferait une demande pour quelque chose, ils essaieraient pour satisfaire ses exigences.

Et, le calife appellera les Allemands à intercéder en faveur de membres de sa famille : la famille ottomane exilée n'avait ni nationalité, ni passeports, et la plupart d'entre eux n'avaient pas d'argent pour vivre. Avec l'éclosion de la guerre, la vie était devenue encore plus difficile, surtout pour ceux qui vivaient dans les territoires occupés.

Abdülmecid Efendi a distribué une sorte de certificat aux membres de la famille qui l'a demandé, en prouvant son identité, dans laquelle il a également été a mentionné que « cette personne est un membre de la famille ottomane » et il était signé « Le sultan-calife AbdulMedjid II ».

Le calife a utilisé les titres de prince et de princesse pour tous les membres de la famille, sans distinction de statut, comme şehzade, sultan, Hanımsultan ou sultanzade, même pour les gendres.

Carte signée de la main du Calif.

Neslişah Osmanoğlu, la petite-fille du dernier Sultan Vahideddin et du dernier calife Abdülmecid Efendi, était la dernière princesse à être née avant l'effondrement de l'empire ottoman vieux de six siècles. Elle est née le 4 février 1921 et le livre de la dynastie dans lequel les membres de la famille Osmanoğlu étaient enregistrés était ponctué de son nom. Neslişah Osmanoğlu a vécu une vie pleine d'aventures, notamment à Nice dans sa jeunesse, puis en Egypte et elle a terminé sa vie en Turquie.

Alors qu'elle était la première dame d'un pays étrange, l’Egypte où elle est allée en tant qu'épouse, elle a été prise dans les vents de la révolution et du coup d'État, et elle a été traînée du sommet de sa gloire aux jours de danger devant les juges des tribunaux militaires.

Elle a été expulsée à l'âge de trois ans, elle n'a pu retourner dans sa patrie, à savoir la Turquie, qu'après l'âge de 40 ans.

Et quand, en 1952, son mari a été nommé régent du jeune roi d'Égypte, elle a pris sa place au sommet de la société égyptienne en tant que première dame du pays, jusqu'à l'abolition de la monarchie l'année suivante. L'exil a suivi une fois de plus, cette fois d'Egypte, après que le couple royal ait été accusé de trahison. Finalement, Princesse Neslishah a été autorisée à retourner dans sa ville natale, où elle est décédée à l'âge de 91 ans en 2012.

Basé sur des documents originaux et de nombreux entretiens personnels, ce récit de la vie extraordinaire d'une femme est aussi l'histoire de la fin de deux puissantes dynasties à trente ans d'intervalle. Le livre de Murat Bardakçı, qui traite de l'histoire de la vie de Neslişah Osmanoğlu d'après ses propres histoires et documents, et qui est la première biographie complète jamais écrite sur un membre d'une dynastie exilée, est l'histoire non seulement de Neslişah Osmanoğlu, mais aussi de l'aristocratie d'un empire effondré dans l'histoire.



Mon Grand-père avait certainement aussi ce genre de carte avec lui afin de lui éviter des problèmes avec la soldatesque Allemande à cette époque. Cette carte postale de 1943 semble démontrer que des relations apaisées se sont établies.  https://www.erolgiraudy.eu/search/label/Rashid Il résidait à cette époque à Nice. Puis, il s'est installé en Suisse en 1951, la famille Osman-Keller déménagea en Suisse. Rose avait trouvé une annonce de location d’un salon de coiffure à Filzbach, près du col de Kerenzerberg. Elle apprit à couper les cheveux dans le cadre d’un cours accéléré et se lança avec courage. Rose avait toujours eu beaucoup de volonté.
Après tout, elle avait autrefois suivi quelques cours à l’école des arts appliqués et avait un bon coup d’œil pour la décoration. Elle subvint alors aux besoins de la famille qui vivait désormais modestement dans un simple deux-pièces. 

Moi et mon Grand-père en Suisse.

Dans le même temps, les avocats de mon Grand-père Rachid mettaient tout en œuvre pour récupérer les millions de l’héritage du sultan. En vain. Ils parvinrent seulement à ce que la famille reçoive 24 000 francs de dédommagement pour l’expropriation de forêts et d’une mine de béton. Cela permit au moins de payer les frais d’avocat. À l’issue d’un grand procès portant sur l’héritage du Sultan, Rachid obtint la promesse d’une part de 100 millions de francs de son immense fortune, incluant des champs de pétrole, des terres et des mines. Mais en tant que prince ottoman renversé en exil, il n’en perçut pas un centime. 



La période devait être à la réconciliation, la preuve cette carte. Car, un protocole entre les deux branches avait éte signé le 1er juin 1938. SMJ le Calif et le Prince Osman Fuad.
 Des documents sont conservés par devers moi, ce sont ceux de mon Grand-père le Damad Rachid OSMAN. Voici un extrait : « J'ai eu la preuve, que le conseiller intime de S.M.I. le Calife avait touché des millions et titres a et une rente mensuelle de Jenks. Que les procès faits au Moyen Orient ne servaient qu'à appeller notre attention ailleurs et qu’ils ne duraient que pour noyer l’affaire. » Malheureusement les clans se sont divisés plutôt que de s’allier.

Selon les mémoires du Prince Ali Vasib Efendi, la Princesse Zekiye Sultan, son mari le Damad Nureddin Pacha, sa fille la Princesse Aliye Hanimsultan, son beau-fils Muhsin Yeghen et ses deux petits-fils Osman et Salih Yeghen vivaient dans une villa à Cimiez, à Nice. 

Couverture du livre sur les 
Memoirs of an Ottoman Prince.


SAI Le prince Ali Vâsib (connu en turc sous le nom de "Ali Vâsib Efendi" - ou, en utilisant son nom de famille turc, sous le nom de "Ali Vâsib Osmanoglu") est né au palais Çiragan, sur les rives du Bosphore à Istanbul, en 1903. 

Ses mémoires traitent avec la vie et l'époque de la famille impériale ottomane au cours des dernières années du sultanat ottoman, ainsi qu'avec sa vie pendant son exil forcé en Hongrie, en France et en Égypte. 

Pendant son séjour à Istanbul, il a été témoin de la Première Guerre mondiale, de l'abolition du sultanat en 1923 puis de celle du califat en 1924, date à laquelle il a été exilé avec le reste de la famille impériale. Il a finalement été autorisé à retourner dans son pays natal en 1974, après un demi-siècle d'exil. Ali Vâsib Efendi est le seul prince impérial ottoman à avoir écrit ses mémoires, et ils donnent un aperçu unique du peuple et de la politique de son époque. 

SAI Le prince Ali Vâsib, l'arrière-petit-fils du sultan Murad V, était à plusieurs reprises en présence des quatre derniers sultans ottomans ainsi que du dernier calife. Il connaissait personnellement les personnalités de l'époque - comme Enver Pacha. 

Il a été témoin d'événements clés de l'histoire ottomane des derniers jours de l'Empire. Il a vécu l'occupation d'Istanbul par les Alliés - la période la plus difficile de la cour ottomane - puis l'exil de la dynastie ottomane en 1924. 

De 1925 à 1935, il a vécu sur la Côte d'Azur, où de nombreux membres des familles royales européennes déchues s'étaient rassemblés. 

Plus tard, alors qu'il vivait en Égypte, il a vécu un deuxième traumatisme avec le renversement de la monarchie égyptienne. 


[i] Murat Bardakçı : Son Osmanlılar + Sürgündeki Hanedan 2 Kitap Set (merkezkitabevi.com)

https://www.merkezkitabevi.com/urun/son-osmanlilar-surgundeki-hanedan-2-kitap-set

[ii]  Comte Raymond de Castellane qui l’a aidé ainsi que les autres membres de la famille impériale à avoir le passeport français. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Castellane 

    Lignée de Salernes Branche ainée : barons d'Entrecasteaux et comtes de Grignan. La branche ainée des seigneurs de Salernes s'éteignit au début du XVIIIe siècle avec le marquis de Grignan, sans postérité de son mariage en 1704 avec Mademoiselle de Saint-Amand. Sa mère, la comtesse de Grignan, était Françoise de Sévigné (1646-1705), la principale destinataire des lettres de sa mère, Madame de Sévigné[7]. Branche de Castellane-Esparron et rameau de Castellane Saint-Julien : Georges de Castellane-Salernes est marié en 1435 à Marguerite de Trians ; ils ont 4 fils dont Raymond Geoffroy qui est l'auteur de la branche d'Esparron et du rameau de Saint-Julien. Louis Provence de Castellane-Esparron est autorisé par le Roi Juan-Carlos d'Espagne en 1993 à relever le titre espagnol de duc d'Almazan de Saint-Priest et de grand d'Espagne de 1ère classe, à lui transmis en ligne féminine.

[iii]   Office général des réfugiés turcs. Cet office, créé en 1932, a été agréé par le ministère des affaires étrangères. Dirigé par Mehmed Ali Bey, ancien ministre de l’Intérieur turc, il a cessé de fonctionner en 1939, année du décès de M. Ali Bey.

    OFII : Créé en 2009, l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration (OFII) est l'opérateur de l'Etat en charge de l'intégration des migrants durant les cinq premières années de leur séjour en France. L'OFII a en outre pour missions la gestion des procédures de l'immigration professionnelle et familiale, la gestion du dispositif national d'accueil des demandeurs d'asile, celle des aides au retour et à la réinsertion participant au développement solidaire, ainsi que la lutte contre le travail illégal.

    OFPRA : Créé en 1952, l'Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) est un établissement public placé sous le tutelle du ministère de l'intérieur depuis 2010. Il est en charge de trois missions principales : l'instruction des demandes d'asile et d'apatridie enregistrées sur le territoire français la protection juridique et administrative des réfugiés, des bénéficiaires de la protection subsidiaire et des apatrides l'émission d'avis sur les demandes d'asile déposées dans le cadre de l'asile à la frontière. https://www.ofpra.gouv.fr/glossaire?lettre=O

Sources :




Son Osmanlılar + Sürgündeki Hanedan 2 Kitap Set (merkezkitabevi.com)

LIENS :




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Erol GIRAUDY 


lundi 26 avril 2021

L'Australien

Mon Oncle Albert LONGONI en AUSTRALIE

Le fils de Joseph et Marie LONGONI (SUISSE, HERSAU).


Albert LONGONI.


Son fils a été un héros de la guerre de 1945.



Article relatant la vie professionnelle d'Albert en AUSTRALIE.

Les bases du succès à long terme de l'entreprise Malcolm Moore Pty Ltd ont été posées en grande partie par la contribution de deux innovateurs en ingénierie, Malcolm Moore et Albert Longoni. Moore avait un fort sens des affaires avec un oeil pour l'amélioration des équipements existants et une passion pour l'efficacité de la production, tandis que Longoni a été l'un des premiers à adopter de nouvelles techniques de fabrication qui a introduit l'approche européenne de la conception technique et était adepte de la mise en service d'installations d'ingénierie complexes. Ils venaient de milieux contrastés. 

Malcolm Stewart Moore est né à Brisbane en 1888. 

Son père était un ferronnier qui travaillait pour la succursale de Brisbane de l'importateur et distributeur de machines fondé à Melbourne par son beau-père, Alfred Shaw & Co. La famille Moore est devenue insolvable en 1897 lorsque l'entreprise a fait faillite. Ils ont déménagé à Melbourne vers 1902 et se sont installés à Elsternwick. Moore a terminé ses études à Caufield Grammar et est diplômé de l'Université de Melbourne en génie minier (1911) et en génie civil (1912). En tant qu'assistant ingénieur nouvellement diplômé sur la construction de la ligne Bairnsdale à Orbost, il a introduit des méthodes d'excavation plus efficaces et plus rentables en utilisant une benne preneuse qu'il a conçue. Il a également été félicité pour les autres méthodes de construction innovantes qu'il a introduites. [1]

Moore a travaillé en Grande-Bretagne pendant la Première Guerre mondiale. 

En 1915-16, il était directeur général adjoint des usines nationales de projectiles à Glasgow où il a expérimenté ce qu'il fallait pour construire une nouvelle usine de fabrication dans des délais serrés et pour former une nouvelle main-d'œuvre, principalement des femmes, à des méthodes de production relativement sophistiquées. Par la suite, il a été directeur de la section des usines nationales d'ordonnances, à Londres. En 1916, son frère John Heywood Moore est tué au combat en France. Moore est retourné en Australie en 1919 et a vécu avec ses parents à Shepparton où son père était maintenant un verger. 

En 1920, Moore a lancé sa propre entreprise en tant qu'ingénieur-conseil, mais a également agi en tant qu'agent pour des équipements d'ingénierie, notamment la bétonnière brevetée Multi-mix. Un an plus tard, il a obtenu son premier brevet australien, pour des améliorations dans la benne preneuse et une nouvelle grue conçue par Moore et fabriquée par Austral Otis Engineering de South Melbourne, qui comportait ce soi-disant seau à benne «Malcolm». 

En octobre 1921, Malcolm Moore Pty Ltd, offrant des services de génie civil et mécanique, était enregistrée au capital de 10 000 £. Les bureaux étaient à Queen Street et les trois administrateurs de cette société privée étaient Malcolm Moore, Theodore Lloyd et Donald Baxter. Au cours des premières années, la nouvelle société a remporté de nombreux appels d'offres, notamment ceux pour la livraison d'équipements à Victorian Railways et à la Commission de l'électricité pour la manutention du béton, une usine de concassage de charbon adapté au lignite à la Commission de l'électricité et des palans électriques pour le Sydney Harbour Trust. 



Moore a également créé la Tractor Appliance Company Ltd (ou TACL), qui vendait des outils agricoles et était le distributeur des tracteurs Fordson à Victoria. Entre 1923 et 1927, il a obtenu dix-sept brevets australiens, dont treize impliquaient des améliorations aux tracteurs, y compris leur conversion en grues mobiles, ascenseurs, excavatrices, bancs de scie, rouleaux compresseurs et même de petites locomotives. Il continuera à innover et à breveter ses idées tout au long de sa carrière.


Avec l'augmentation des commandes, en mars 1927, la société est devenue publique, devenant Malcolm Moore Ltd. d'abord dans ce qui allait devenir un complexe industriel majeur.

Alberto Joseph Longoni est né en 1889 à Herisau, en Suisse alémanique. 


Son grand-père et son oncle étaient des entrepreneurs qui construisaient principalement des routes, tandis que son père possédait une carrière qui fournissait du grès pour les projets de construction. Longoni a étudié l'ingénierie à l'Université technique fédérale de Zurich. Pendant ce temps, il entreprit le service militaire obligatoire dans la cavalerie suisse. 
À l'université, il entendit des histoires d'Australie d'un camarade de classe alors, peu de temps après avoir obtenu son diplôme en mars 1914, il s'embarqua pour Sydney.
 À quelques mois du début de la Première Guerre mondiale, son timing était malheureux. En tant qu'étranger, il était tenu de s'inscrire et de se présenter à chaque fois qu'il changeait d'adresse.

Au cours des six années suivantes, il a travaillé comme ingénieur de conception et de construction sur un certain nombre de grands projets ; d'abord l'usine de ciment et de chaux de Kandos près de Mudgee en Nouvelle-Galles du Sud, puis en tant qu'ingénieur en chef de la construction de l'usine de ciment et de chaux du Queensland à Darra, près de Brisbane. Par la suite, il a enquêté sur un gisement de chaux à WA pour un syndicat sud-australien, puis a travaillé à la rénovation des fonderies de Port Pirie. 
À la fin de 1919, Longoni déménage à Melbourne et s'installe en tant qu'ingénieur-conseil, fournissant des services professionnels en génie civil et mécanique axés sur la conception. Compte tenu des incertitudes auxquelles il était confronté pour trouver du travail pendant les années de guerre, il est devenu un Australien naturalisé en 1920. 


Il a été ingénieur en chef pour la conception et la construction de l'usine de ciment de Portland sur l'île Maria, en Tasmanie, de 1920 à 1922. Il est ensuite retourné au conseil et sa première association avec Port Melbourne est venue en 1924 quand il a fourni un rapport technique favorable dans le cadre du prospectus pour faire flotter une société pour agrandir l'usine de fabrication de briques Cindcrete à Ingles Street. Ce produit de construction unique était une caractéristique déterminante des « maisons de banque » jumelées construites à Garden City.




Au cours de cette période, la trajectoire de la carrière de Longoni a changé alors qu'il commençait à être le pionnier de la conception de structures en acier soudées à l'arc pour les applications mécaniques. Ces travaux ont été réalisés en étroite collaboration avec Quasi-Arc, le fournisseur britannique d'équipements de soudage électrique, son distributeur local, Robert Bryce & Co, et Harry Grove, qui dirigeait le département de construction de la Metropolitan Gas Company. Longoni a ensuite développé des informations techniques sur les structures soudées et des conseils pratiques pour les ingénieurs concepteurs. C'était l'époque où la plupart des structures en fer et en acier étaient fabriquées à l'aide de rivets ou d'assemblages boulonnés. 


Moore et Longoni ont uni leurs forces pour la première fois au milieu des années 1920. Longoni a conçu une variété de pièces d'usine et d'équipement qui ont été fabriquées par Malcom Moore. Celles-ci comprenaient des camions et une station de basculement de camions pour Geelong Cement Company et des transporteurs à benne pour les usines de gaz Footscray et la centrale électrique de Newport. Cependant, le plein potentiel de leur partenariat a été réalisé en 1932 lorsque la société a remporté l'appel d'offres, contre les principaux concurrents britanniques, pour concevoir et construire une installation de manutention de charbon à la pointe de la technologie à l'usine de West Melbourne de la Metropolitan Gas Company. La paire de chargeurs au cœur du système était réputée à l'époque pour être la plus grande grue entièrement soudée au monde.




Dès le début de sa carrière, Moore avait conçu et construit de nombreuses grues à godets et petits systèmes de convoyage. L'ajout de l'expérience de Longoni dans la conception, la construction et la mise en service de grandes cimenteries ainsi que son expertise avec les structures soudées en ont fait une équipe de classe mondiale. 

Avec une véritable nonchalance d'ingénierie, M. AJ Longoni, ingénieur superviseur de Malcolm Moore Ltd., qui a installé l'usine a sifflé hier à North Wharf et a mis en marche les nouvelles machines mécaniques de manutention du charbon de la Metropolitan Gas Co. Comme 40 tonnes de le charbon a été soulevé par la benne et transporté par courroie vers l'usine à gaz de West Melbourne, pour le plus grand plaisir de 160 ingénieurs et experts en gaz, M. Longoni m'a dit que ce n'était pas la première fois qu'il regardait une telle performance, car mon travail consiste à obtenir des choses. se déplaçant de cette manière.

Ce projet a consolidé la réputation de Malcolm Moore et a conduit à des commandes de systèmes de manutention de charbon similaires ailleurs en Australie. Longoni a continué à fournir des services de conception en tant que consultant à Malcolm Moore avant de rejoindre finalement l'entreprise en 1936 en tant que directeur et de devenir ingénieur en chef. Malcolm Moore était l'une des nombreuses grandes entreprises locales à avoir fait de la publicité dans le cadre du programme souvenir du centenaire de Port Melbourne en 1939. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise a fourni des ponts roulants et des équipements connexes pour aider à la production de munitions ainsi qu'à la construction de routes et au terrassement pour l'armée. Moore était consultant auprès du gouvernement et membre du Australian Army Mechanization Board.

En 1946, Malcolm Moore a subi une restructuration majeure avec la société de portefeuille, Malcolm Moore Industries Ltd., en cours de création pour superviser cinq divisions d'exploitation distinctes basées sur les types de produits; grues, convoyeurs, terrassement, machinerie agricole et hydraulique. Au début des années 1950, Moore a quitté ses fonctions de directeur général et de président pour poursuivre ses passions pour la formation en gestion industrielle et son travail de longue date avec le Royal Flying Doctor Service. Albert Longoni est resté actif chez Malcom Moore, supervisant les grands projets de manutention du charbon jusqu'à sa mort prématurée en 1954. Une époque était terminée.



Si vous avez des histoires à partager sur votre travail pour Malcom Moore, veuillez les publier  ici . Si vous souhaitez commenter cette histoire, veuillez le faire ci-dessous. 

Arbre des LONGONI (Clara ma Grand-Mère s'est mariée avec A. GIRAUDY à NICE.)


Remerciements: Nous remercions les petits-enfants d'Albert Longoni qui ont mis à disposition nombre de ses documents et photographies. 

David Radcliffe a parlé de Malcolm Moore et Albert Longoni lors de notre réunion d'octobre 2020. Vous pouvez consulter sa présentation ici : https://youtu.be/n9YBmLuazmI

Only a fragment of the presence of the massive engineering firm of Malcolm Moore Pty Ltd survives in Bertie St, Port Melbourne.


[1]  Prendre le train pour Orbost:  Engineering Heritage Australia, Vol 1 No 5, décembre 2014, p18.
[2]  Herald (Melbourne) 17 novembre 1933, p 6.
Filed Under: En vedette , Personnes , Histoire de Port Melbourne Marqué avec: Albert Longoni , ingénierie , industrie et commerce , Malcolm Moore , Malcolm Moore Pty Ltd

Source en Anglais : 



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 Pierre Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu

La guerre d'Albert LONGONI en 1945.

Une histoire extraordinaire de l'un de mes oncles Albert LONGONI en AUSTRALIE.

Histoire: John Coldwell de Cobram lit une pile de lettres envoyées par son oncle pendant la Seconde Guerre mondiale.

John Coldwell de Cobram n'a jamais rencontré son oncle Albert Ernest Longoni - mais il en sait plus sur lui que la plupart de ses amis les plus proches et de sa famille, même si Albert est mort en 1943, avant la naissance de John.

Mais M. Coldwell a pu rencontrer et connaître son oncle grâce aux nombreuses lettres qu'Albert a écrites alors qu'il était en service actif avec la Royal Australian Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le dernier a été écrit seulement 11 jours avant sa mort.

Le trésor de la famille, avec l’histoire remarquable du service d’un jeune homme, n’a été découvert que lorsque la grand-mère de M. Coldwell, Ellen Mary Longoni, est décédée au début des années 1970.
«Lorsque ma grand-mère est décédée, parmi toutes les boîtes et tout ce qu'elle a laissé, il y avait un grand coffre-fort et il était rempli de lettres de la ligne de front», a déclaré M. Coldwell.

«J'ai pris ma retraite en 2013, je suis retourné à Cobram, et avec un peu de temps libre, j'ai commencé à m'intéresser à l'histoire de la famille,»

Ce qui s'est avéré être littéralement une trace écrite a également fourni à M. Coldwell un portail vers le passé.

Les lettres d'Albert à sa mère et à sa famille racontent l'histoire d'un jeune homme articulé loin de chez lui, dans une zone de guerre et risquant sa vie dans le ciel tous les jours.

Albert a commencé à écrire à partir de sa base d'entraînement avant même d'avoir quitté l'Australie et la trace écrite s'est poursuivie jusqu'à ce que le jeune pilote soit abattu par les Japonais le 15 mars 1943.
Mais pour savoir comment Albert est mort, l'histoire de sa vie doit passer en premier.

Il est né le 12 mars 1919 à Port Pirie, Australie-Méridionale, d'Ellen Mary et Albert Joseph Longoni. Albert Sr, un ingénieur suisse-allemand qui a connu un franc succès dans son domaine, a émigré en Australie au début des années 1900.
Ellen, originaire du Danemark et parent du célèbre auteur Hans Christian Andersen, était également venue en Australie à la même époque.

Ayant grandi à Toorak, depuis son plus jeune âge, Albert semblait fasciné par l'idée de voler - et d'être pilote. Fréquentant Camberwell Grammar School aux côtés de leurs copains Athol Snook et David Mosie, le trio inséparable a partagé d'innombrables heures avec des modèles réduits d'avions tout au long de leurs années de scolarité.

«Albert adorait les avions et passait beaucoup de temps à construire des modèles», a déclaré M. Coldwell.

Cette passion a été grandement aidée par l'implication de son père ingénieur, qui a rapidement mis en place un atelier avec des outils à utiliser par son fils.
"Ma mère raconte des histoires de couverts disparus parce que les garçons les cassaient, les fondaient et en fabriquaient leurs petits moteurs pour leurs avions."

Des années plus tard, ils prendraient leur envol dans la réalité.

Mais avant même qu'Albert ne s'assoie à sa première série de commandes d'avion, il avait démontré la bravoure qui le porterait dans les cieux meurtriers du Pacifique en temps de guerre.
À Melbourne, en 1937, un étudiant universitaire de 18 ans de taille légère a vu quelqu'un essayer d'arracher un sac à main à une femme qui passait.
Il n’a pas hésité à affronter le bandit potentiel et a contribué à ce que la police puisse arrêter le délinquant.

Malheureusement, la prochaine étape de la vie d’Albert ne s’est pas terminée aussi heureusement.
Lorsque la guerre éclata en 1939, Albert fut immédiatement dans la ligne d'enrôlement et, comme c'est le cas pour les militaires, il passa ensuite des mois à s'entraîner, se déplaçant de base en base en cours de route.

Pendant tout ce temps, il a catalogué sa nouvelle vie, ses pensées et ses regrets dans un flot interminable de lettres à ses parents.

Après avoir examiné les piles de lettres, M. Coldwell en sait tellement sur le jeune homme qu'il aurait presque pu y servir à ses côtés.

"En lisant ces lettres, elles sont tellement descriptives - c'est comme regarder tout cela à la télévision", a déclaré M. Coldwell.

«D'une certaine manière, il était plus détaché de son père, et donc quand il écrivait à sa mère, c'était plus une question de famille, plus de cœur.
«Mais quant aux lettres adressées à« Cher papa », elles sont beaucoup plus formelles, beaucoup plus primitives et appropriées. Ils se parlent de choses techniques, de choses père et fils. "

Après avoir rebondi autour de divers postes dont Laverton, Essendon, Tamworth et Forest Hill, Albert reçut finalement ses ordres de marche et son premier poste de combat avec le 31e Escadron à Coomalie Creek, au sud-est de Darwin, aux commandes de Bristol Beaufighters.

"Peu de temps après son arrivée, il a emmené un Beaufighter pour un vol de navigation et l'a atterri, mais ne l'a pas mis sous des filets de camouflage", a déclaré M. Coldwell.

"Ces Zéros japonais sont passés et ont mitraillé l'aérodrome - et ont détruit son avion."



M. Coldwell est convaincu que le prochain vol de combat d'Albert était une punition pour la perte de l'avion au sol, car à peine quinze jours plus tard, il a été chargé d'une mission de combat à Jobo en Indonésie - et ce serait sa dernière affectation.

«Ils (le siège de la RAAF) savaient d'où venaient les Zeros japonais, et je pense qu'ils ont tenu Albert responsable des dommages causés à cet avion près de Darwin», a déclaré M. Coldwell.


Source en Anglais :  

https://www.riverineherald.com.au/cobram-news/2020/10/06/1705888/a-life-through-letters-the-albert-longoni-story 


H  Albert, Ernest LONGONI  
Né le 12 mars 1919 (mercredi) - Australie, Méridionale,
Décédé le 15 mars 1943 (lundi) - Nouvelle Guinée, à l'âge de 24 ans
Pilote avion de guerre, Flying Officer,

Parents

Albert, Joseph LONGONI ca 1889-?1954
Ellen, Mary Coldwell ?1895
Grands parents paternels, oncles et tantes
Joseph LONGONI 1852-?1930 mariés (1882)
Marie BIEL 1860-
Claire, Martha, Klara LONGONI 1884-1968
mariés (1908)
3 enfants
Huldy, Hulda LONGONI 1887-1887
non mariés, sans descendants
Albert, Joseph LONGONI ca 1889-?1954
mariés 1 enfant
Marty LONGONI ?1898-?1978 mariés
Ernest LONGONI ?1900-1972 non mariés, sans descendants
Arthur LONGONI † non mariés, sans descendants
BERTY LONGONI ?1906-?1950 non mariés, sans descendants
Événements
12 mars 1919 : Naissance - Australie, Méridionale,
Il est né le 12 mars 1919 à Port Pirie, Australie-Méridionale, d'Ellen Mary et Albert Joseph Longoni.
peut-être 1943 : Décoration - New Guiné
Flying Officer Albert Ernest Longoni Service number 400094 Death Date 15 March 1943 Death Place New Guinea Final Rank Flying Officer Service Royal Australian Air Force Unit No. 31 Squadron Place New Guinea Conflict/Operation Second World War, 1939-1945 Rolls • Roll of Honour: Unit No. 31 Squadron Conflict Second World War, 1939-1945
AWM148 Tableau des cartes d'honneur, Guerre 1939-1945, Force aérienne

15 mars 1943 : Décès - Nouvelle Guinée
peut-être 2013 : HISTOIRE POST MORTEM - AUSTRALIE
Histoire: John Coldwell de Cobram lit une pile de lettres envoyées par son oncle pendant la Seconde Guerre mondiale.

«J'ai pris ma retraite en 2013, je suis retourné à Cobram, et avec un peu de temps libre, j'ai commencé à m'intéresser à l'histoire de la famille,»

 

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 Pierre Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu

mardi 29 décembre 2020

Arbre Généalogique d'Alfred GIRAUDY.

Arbre Généalogique de Fredy (Alfred GIRAUDY) Mon Père et la résistance.


Mon Père en militaire

Exemple de brassard des FFI.

Certificat de membre des FFI


Fredy


Ordre de mission.

Le certificat de reconnaissance de la Nation.



Un début de son histoire.


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 Pierre Erol GIRAUDY

dimanche 27 décembre 2020

Arbre de ma Famille GIRAUDY

Alfred GIRAUDY dit FREDY (F3EG).




 Alfred GIRAUDY FREDY   

Sosa : 2
Alfred F3EG (Alfred GIRAUDY)

  • Né le 27 août 1914 (jeudi) - Nice, 06088, Alpes-Maritimes, France
  • Décédé peut-être en 1998 - Nice, 06088, Alpes-Maritimes à l'âge de 84 ans
  • Ingénieur BREGUET PARIS, Administrateur Société Meubles, Radio amateur.
11 médias disponibles

 Parents

 Union(s) et enfant(s)

  •  Marié le 8 octobre 1949 (samedi), Nice, 06088, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France, avec sosa 
  • Méliké Osman 1923-2007 dont
    • H sosa Erol GIRAUDYFamille Impériale de TURQUIE Osman 1949

 Fratrie

 Grands parents paternels, oncles et tantes